Bien sûr il y a cette librairie hallucinante de 5 étages
Bien sûr le Musée d'Orsay est un enchantement.
Bien sûr le jardin du Luxembourg avec son bassin sur lequel les enfants font voguer des bateaux, et ses couleurs automnales est charmant.
Bien sûr la colline de Montmartre .
Bien sûr la splendeur de l'intérieur de la basilique du Sacré-Cœur.
Bien sûr la proposition abondante de spectacles.
Et la petite vigne de Montmartre !
Bien sûr il y a des "passages" très jolis.
Et des boutiques à profusion si vous voulez dépenser votre argent.
Mais il y a aussi le bruit incessant.
Mais il y a aussi la saleté.
Mais il y a aussi les vendeurs de Tour Eiffel au regard dur qui font peur.
Et justement la Tour Eiffel... certes impressionnante... mais bon... à ses pieds de nouveau une débauche mercantile touristique, et les jardins du Trocadéro boueux.
Paris la ville de Lumière !
Paris ville grise en novembre comme toutes les autres.
Ici aussi il y a une jolie librairie - de 4 étages seulement - avec des parquets et des escaliers en bois.
Ici aussi nous avons un pâtissier MOF qui fait des succulents gâteaux (9€ la tartelette à la vanille de Pierre Hermè à Saint Germain des Prés c'est clairement abusé- certes je n'étais pas obligée d'y aller).
Ici nous avons des parcs dont un grand jardin très paysager avec des ginkos flamboyants de leur or.
Ici nous avons la Tour des Horizons -architecture des années 70 - tellement plus photogénique que la Tour Eiffel ou la Tour Montparnasse.
Ici aussi nous avons un cimetière qui vaut le détour ( même si il n'y a pas les célébrités du Père Lachaise).
Et puis en 40 minutes on est à la mer ou au cœur de la forêt de Brocéliande.
Et puis les spectacles ils arrivent jusqu'à nous. Il suffit de patienter.
Et puis l'air est plus pur.
Et puis la vie est plus douce.
Et puis dans la grande ville du département d'a côté où l'on peut facilement passer la journée, il y a le magnifique Passage Pommeraye, La Loire, Trentemoult qui vaut bien Montmartre pour son côté typique (sans la basilique).
_______
Les paillettes de Paris n'ont pas eu prise sur moi. C'était une promesse entre moi et ma fille d'y retourner ensemble dans des circonstances plus apaisées. Promesse tenue. Et c'est cela le plus important.
J'aime la province et j'en suis fière.
Quand même le Musée d'Orsay...
dimanche 17 novembre 2019
vendredi 8 novembre 2019
Danser la lumière
En ce début de Miz Du (mois noir), mardi dernier nous avons dansé le Feu puis la Lumière.
D'abord faire monter le feu puis s'apaiser, s'ouvrir, apprivoiser la lumière, la transmettre.
De nouveau une magnifique séance avec des moments uniques dont l'un avec une femme (plus jeune que moi) nouvellement arrivée dans le groupe depuis septembre.
Après un échange de baptême de lumière nous avons partagé un abrasso. Pendant cet abrasso j'ai ressenti une très importante chaleur au niveau du ventre.
A la fin de la séance je lui ai demandé si elle l'avait sentie aussi. Et oui.
J'ai souvent des connexions d'énergie avec plusieurs personnes que je connais depuis longtemps (il faut m'apprivoiser avant que je ne lâche prise). C'est la première fois que je ressens de la chaleur.
Magie de la biodanza, de la confiance accordée et reçue, de l'élan de la danse et des énergies qui l'accompagnent.
dimanche 11 août 2019
Variations
J'aime entendre la pluie tomber
J'aime entendre tomber la pluie
J'aime entendre la pluie
J'aime le bruit de la pluie
J'aime la pluie
La pluie
J'aime entendre tomber la pluie
J'aime entendre la pluie
J'aime le bruit de la pluie
J'aime la pluie
La pluie
lundi 15 juillet 2019
La route
Pour aller du bureau à la maison il y a plusieurs chemins.
Le plus direct : 4 kms de route de campagne, puis la quatre voies, puis le périphérique (et ses ralentissements), puis une autre quatre voies et l'arrivée dans la commune où j'habite avec son rond-point d'entrée saturé aux heures de pointe. C'est mon chemin habituel.
L'intermédiaire : le trajet que l'on appelle ici "la seconde ceinture". Très chargé aussi, tout aussi stressant quand il y a de la circulation... Et si tu es derrière un camion ou pire un tracteur, impossible de doubler.
Et puis il y a le troisième qui va au large dans la campagne. Celui là je ne l'utilise pas souvent. Sauf ces derniers temps où je l'emprunte deux fois par semaine.
Celui là est beaucoup plus long en kilomètres et en temps.
Celui là me fait traverser quelques toutes petites villes et voyager dans la campagne.
Celui là m'émerveille, celui là me fait frémir au rythme des saisons.
Au printemps les bas-côtés à l'herbe tendre étaient étoilés de primevère.
Puis ce furent au tour des marguerites d'illuminer le chemin. Le rose pourpré des digitales a suivi.
Les champs changent de couleur. Brun de la terre dénudée en hiver. Vert tendre du blé qui pousse. Jaune éclatant du colza en fleur. Vert doux de l'orge qui se balance au vent léger. Vert gris bleu du blé.
Et puis l'été tout devient doré. L'or de l'orge et des blés murs. L'or de la chaume une fois les champs moissonnés. Les bottes de pailles rectangulaires ou rondes qui parsèment le paysage de leur paisible géométrie.
Dans tout cet or, le maïs luit de son vert puissant.
Il y a les arbres.
Il y en a un notamment, assez frêle, mais au houpet fier. On le voit de loin. Il semble planté au milieu d'un champ. Mais une fois la petite côte montée et le virage contourné, il est là au bord de la route tel un point d'exclamation. Et je me fais le plaisir à chaque fois de vivre ce moment de sa révélation.
Et les ruisseaux avec leurs frênes ombrageux, leur joncs, leurs saules, leur salicaires.
Et tant encore.
Cela fait quatre semaines que j'avais envie de vous raconter cette route.
Ce soir encore je vais la vivre. Depuis jeudi dernier son paysage aura changé... et je me remplirai les yeux et l'âme de cette beauté campagnarde simple et authentique.
mercredi 19 juin 2019
Babies-boomeurs
Ses cheveux sont teints.
Une coupe jeune. Souvent courte.
Ses vêtement sont d'allure moderne, souvent colorés.
Sa garde-robe est bien achalandée.
Les ongles vernis.
Des lunettes de soleil.
Des sacs, des jolies chaussures, sandales, des bijoux de valeur ou chic de pacotille.
Sûre d'elle.
Son mari, aux cheveux gris, a belle allure aussi. Ses vêtements sont plus discrets.
Ils ont beaucoup d'amis. Ils reçoivent. Ils sont reçus. Ils ont des loisirs. Ils voyagent. I
Ils sont satisfaits de leur vie. Ont des enfants, des petits-enfants...
Un camping-car... ou une maison de vacances.. ou les deux.
Ils ont dansé sur Elvis Presley, Johnny Halliday, les Beatles, les Chaussettes Noires...
Ils écoutent Fip, vont au cinéma, lisent des polars (Mary Higgings-Clark).
Ils habitent dans une jolie maison dans une petit commune tranquille, pas très loin d'une grande ville.
Ils ont un appareil photo numérique dernier cri, un écran plasma, une chaîne hifi, un ordinateur qui ne rame pas, un home-cinéma peut-être.
Ils sont nés après la guerre entre 1945 et 1950. Ce sont les enfants du renouveau, de l'amour, de l'espoir. Ce sont des enfants qui ont été aimés.
Même nés dans un milieu modeste, certains ont pu prendre l'ascenseur social.
Ils n'ont pas connu le chômage. Pour leurs petits-enfants ce sera une autre histoire.
Même si maintenant des soucis de santé peuvent se manifester on peut dire qu'ils ont eu une belle vie.

_____
Je ne suis pas de ceux là.
Je ne suis née trop tard.
Mes cheveux sont gris.
Je n'ai pas de joli mari à mes côtés.
Je ne porte pas de bijoux.
J'ai connu le chômage.
La retraite est encore une échéance lointaine
Je ne suis pas de ceux là. Mon tonton - né 13 ans plus tôt - lui en fait partie. Sa femme est exactement telle que décrit ci-dessus.
Hier, en rentrant de la banque, j'ai croisé un couple qui leur ressemblait tellement. Copie/conforme.
______
Bien entendu je sais que tous les babies-boomeurs n'ont pas cette vie là. Je le sais bien.
Une coupe jeune. Souvent courte.
Ses vêtement sont d'allure moderne, souvent colorés.
Sa garde-robe est bien achalandée.
Les ongles vernis.
Des lunettes de soleil.
Des sacs, des jolies chaussures, sandales, des bijoux de valeur ou chic de pacotille.
Sûre d'elle.
Son mari, aux cheveux gris, a belle allure aussi. Ses vêtements sont plus discrets.
Ils ont beaucoup d'amis. Ils reçoivent. Ils sont reçus. Ils ont des loisirs. Ils voyagent. I
Ils sont satisfaits de leur vie. Ont des enfants, des petits-enfants...
Un camping-car... ou une maison de vacances.. ou les deux.
Ils ont dansé sur Elvis Presley, Johnny Halliday, les Beatles, les Chaussettes Noires...
Ils écoutent Fip, vont au cinéma, lisent des polars (Mary Higgings-Clark).
Ils habitent dans une jolie maison dans une petit commune tranquille, pas très loin d'une grande ville.
Ils ont un appareil photo numérique dernier cri, un écran plasma, une chaîne hifi, un ordinateur qui ne rame pas, un home-cinéma peut-être.
Ils sont nés après la guerre entre 1945 et 1950. Ce sont les enfants du renouveau, de l'amour, de l'espoir. Ce sont des enfants qui ont été aimés.
Même nés dans un milieu modeste, certains ont pu prendre l'ascenseur social.
Ils n'ont pas connu le chômage. Pour leurs petits-enfants ce sera une autre histoire.
Même si maintenant des soucis de santé peuvent se manifester on peut dire qu'ils ont eu une belle vie.
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Je ne suis pas de ceux là.
Je ne suis née trop tard.
Mes cheveux sont gris.
Je n'ai pas de joli mari à mes côtés.
Je ne porte pas de bijoux.
J'ai connu le chômage.
La retraite est encore une échéance lointaine
Je ne suis pas de ceux là. Mon tonton - né 13 ans plus tôt - lui en fait partie. Sa femme est exactement telle que décrit ci-dessus.
Hier, en rentrant de la banque, j'ai croisé un couple qui leur ressemblait tellement. Copie/conforme.
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Bien entendu je sais que tous les babies-boomeurs n'ont pas cette vie là. Je le sais bien.
mercredi 22 mai 2019
Légèreté
Hier nous avons dansé la légèreté, l'air, l'air léger, mais aussi l'air fougueux, celui qui attise le feu... sur des musiques merveilleuses.
Une légèreté vivifiante qui m'a fait oublier la fatigue et la douleur de ma cheville.
Le pouvoir guérisseur de la danse...
Une légèreté vivifiante qui m'a fait oublier la fatigue et la douleur de ma cheville.
Le pouvoir guérisseur de la danse...
lundi 20 mai 2019
L'heure d'été
Ma Gand-Mère trouvait ça bien l'heure d'été "Les soirées sont plus longues"...
En 1976 ma Grand-Mère avait 64 ans(et moi 15), ne travaillait plus depuis plus de quinze ans (mes grands-parents ont arrêté leur activité de boulanger deux ou trois ans avant ma naissance et ont ensuite vécu une vie modeste mais riche d'amour et d'amitié).
Ma Grand-Mère ne profitait pourtant pas des soirées plus longues générées par le passage à l'heure d'été. A 22 heures au plus tard elle était couchée... et elle ne manquait pas de faire la sieste l'après-midi (du moins sur le temps des mois de vacances au bord de la mer que je passais avec elle).
Le passage à l'heure d'été chaque année m'épuise.Et encore plus cette fois-ci.
Je n'ai pas encore l'âge que ma Grand-Mère avait en 1976.
Je suis loin de mon arrêt d'activité. Je ne peux pas faire la sieste.
Je gère seule mon quotidien. Je ne peux pas partager les charges.
J'ai des activités de loisirs le soir (d'autant plus indispensable quand on est seule) qui me font coucher tard, alors que le réveil sonne, impitoyable, chaque matin à heure fixe.
Je suis fatiguée. Je déteste le passage à l'heure d'été. Cela me désole que la majorité des personnes qui ont répondu au sondage sur l'horaire à maintenir quand il n'y aurait plu de changement, se soit prononcée pour l'heure d'été.
Sachez le, je n'aime pas du tout l'heure d'été, cette heure factice, cette heure qui ne respecte pas le rythme naturel du soleil, cette heure plébiscitée uniquement pour le fait que de juin à juillet, les soirées soient "plus longues".... Société du Loisir à tout prix.... De la consommation sans modération.
Bref...c'est lundi, je suis déjà complètement épuisée... et cela dure depuis le passage à l'heure d'été de fin mars..... Vivement mon lit !

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