jeudi 31 décembre 2015

Ce qui demeure immobile

... C'est cette date : 31 décembre.. 
Elle me suit partout.. sur ma carte d'identité, sur mon permis de conduire. On me la réclame dès que je dois faire une démarche administrative, ou chez le médecin.... 
Et la réponse est toujours la même... 31 décembre.

C'est une donnée immobile, mais qui pourtant fait tout bouger autour d'elle. 
Le point de départ de ma vie (ou presque.. le point de départ a du se produire plus ou moins 9 mois avant)

Ce qui n'est pas immobile c'est mon âge.. A chaque fois qu'on arrive à ce 31 décembre, hé bien dites donc, mon âge prend de l'ampleur ! 

Cela s'appelle un anniversaire.. Quelle drôle de date pour un anniversaire ! Je n'en connais pas beaucoup qui sont nés un 31 décembre, mais j'en connais au moins deux... beaucoup plus jeunes ! Ouf.. Je ne suis pas toute seule !

mardi 29 décembre 2015

On ne vous la fait pas !

... Mais quoi donc ?
A vrai dire je ne sais pas.

Je suis plutôt en mode atone ces temps-ci.
Pas inspirée. Pourtant les bras hier, j'aurais pu. Mais aujourd'hui c'est un autre thème.

Plus que trois thèmes d'ici la fin de l'année.. Alors juste venir blablater un peu... parce que si je me suis lancée dans ce défi c'est pour Elle. et je ne voudrais pas qu'elle pense que je la néglige. 
Non mais ! Vous avez lu ce qu'elle a écrit sur le thème des Bras ? C'est beau.

Bon allez c'est pas le tout, je suis au boulot moi... Faut que j'y retourne.. Je ne vais pas me laisser piéger par internet... On ne me la fait pas !!!

jeudi 24 décembre 2015

Parti

Je l'ai entendu ce matin à la radio. Jean-Marie Pelt est mort.

Ce scientifique enchanteur, cet amoureux de la nature, cet écologiste persévérant, cet écrivain, cette voix, cet humaniste, cet homme fascinant, cet homme modeste...

Jean-Marie Pelt.. Je l'ai découvert via France Inter... J'étais déjà installée dans ma jeune p'tite vie d'adulte.
Qui sait, si je l'avais découvert plus tôt, à l'adolescence, je n'aurais pas embrassée une autre voie, celle de la découverte de l'infiniment petit des plantes.. Qui sait ? ... Je l'ai toujours pensé et je le pense encore.

Jean Marie Pelt vous aller nous manquer, vous allez me manquer.

mardi 22 décembre 2015

Provisoire qui dure

Bientôt 5 ans qu'il est parti un soir sombre de janvier. Sur le petit mot qu'il a laissé il a écrit :

"Je pense que sera peut être dur pour toi, cette séparation, mais j'espère que cela ne durera pas trop longtemps.
Tu te sous-estimes trop, tu as largement les capacités, la bonté, l'envie et la beauté pour rebondir".

Après il m'a redit que si, j'allais "retrouver quelqu'un" rapidement.

Tous les hommes qui me quittent me disent celà. Tous, sans exception. Soi-disant qu'ils veulent tous que je sois heureuse...

5 ans de célibat.. Des plages d'amour... mais la solitude... encore et toujours.

5 ans, ça c'est du provisoire qui dure.

Quand j'y pense trop cela me donne le vertige, la colère, le désespoir m'envahissent et j'ai envie de hurler.


vendredi 11 décembre 2015

Lu hier soir




Un grand amour ne fait pas se rencontrer les êtres, il les fait se reconnaître.
Quelle sensation étrange : cet inconnu que l'on voit pour la première fois ;
Nous nous souvenons pourtant de l'avoir déjà aimé.
En quel temps lointain, en quel mystérieux pays ?
 

Seul notre Amour peut en connaître le secret.
 

L'Amour possède une mémoire qui se joue de l'oubli, des destinées qui naissent,
S'achèvent et renaissent parfois dans l'ignorance de leur propre immortalité,
 

Lorsque nous croisons notre Amour,
Nos premiers regards s'interrogent tout en se reconnaissant.
Notre coeur demande : " Qui est-tu ? "
Alors que notre âme s'exclame : " Enfin te voilà ! "


JP.Sermonte

mercredi 9 décembre 2015

Pensées en vrac

Il s'est levé samedi matin, comme tous les autres jours, pour aller aux toilettes. Il en est mort. Crise cardiaque. 73 ans. Il jouait de la musique dans l'association ou j'ai  dansé de nombreuses années. Je l'ai su par hasard, dimanche, au bureau de vote. Sinon je ne l'aurai pas su (je ne fais plus partie de l'association). La cérémonie religieuse a lieu cet après-midi. Je le connaissais très peu. Je connaissais mieux sa femme. Pensées pour lui qui a fait le grand voyage, pensées pour sa femme et ses proches.

Ma maman vieillit de plus en plus mal. Elle s'ennuie. Elle s'en plaint. Il y a un an encore, elle ne s'ennuyait jamais. Je ne sais pas comment faire pour l'aider. C'est un problème. Mon frère, ma soeur et moi, nous travaillons tous à plein temps et pour de longues années encore.

J'ai mal partout de plus en plus. Mon cou et mon épaule droite deviennent un véritable problème. Je me fais mal à chaque fois que j'enfile mon manteau. Je ne sais plus à qui confier ma santé. Tout ce que j'ai entrepris précédemment n'a servi à rien. 

Je suis lasse de lire toutes les polémiques entre abstentionnistes et votants. C'est source de division. Je suis du côté des votants. C'est ma conviction. Il y a des absentionnistes responsables qui ont leur conviction  et puis il y a les j'en-foutistes... Comme on dit familièrement "Ca me gave".

Mon fils m'a plus de travail depuis un mois. Il commence à tourner en rond. Il a eu plein de contacts mais rien de concret. Cela commence à le rendre énervé, voir agressif.

Je tourne toujours en rond avec mes pensées moroses par rapport à ma vie affective et mon avenir sans avenir. Je n'arrive pas à vivre "au jour présent"... D'ailleurs mon présent n'a rien d'enviable sinon que j'ai un travail et donc des euros pour payer des impôts et vivre au quotidien.. (il ne reste rien à la fin du mois pour envisager quoique ce soit d'autre que de se contenter d'assurer les besoins primaires et quelques activités associatives pour nourrir le besoin de loisirs et de relation humaine). J'ai besoin de partage pour être heureuse, partager avec un être aimé et aimant.

Ma voiture est tombée en panne samedi dernier. Dépannage. Batterie HS. Un petit (moyen) trou dans mes petites économies.

Cela fait un mois que je branche la machine à laver avec une rallonge dans la cuisine, car j'ai trois prises électriques qui ne fonctionnent plus dans le garage. Mon fils a testé les fusibles. Cela ne vient pas de là. Pas d'énergie, de courage pour appeler un électricien. C'est trop compliqué en ce moment dans ma tête pour faire ce genre de démarche. C'est inaccessible à mes possibilités. Et encore  une perspective d'un autre trou dans mes petites économies.

C'est vraiment compliqué de vivre seule. Je trouve. Même si ça apprend à se débrouiller pour des choses que l'on confie traditionnellement aux hommes. Les femmes en sont tout aussi capables, bien sûr.. Mais moi "ça me gave"... Suis fatiguée d'être "forte". Très fatiguée.

Et à part ça Madame qui se plaint tout le temps ?

Ma fille s'est enfin décidé à se faire aider par un médecin. Après de longs mois de chute, elle  recommence à prendre du poids, à être plus détendue, à voir la vie du bon côté. Ouf ! Je n'en pouvais plus de la voir s'enfoncer.

Ce matin dans l'auto, tout en entendant la belle chanson "Il est 5 h Paris s'éveille" de Jacques Dutronc, j'avais le spectacle d'un fin croissant de lune dans le ciel pur et encore sombre. C'était très beau.

L'entreprise dans laquelle je travaille va bien. Nous avons plein de contrats. Nous avons embauché deux personnes.

Vous qui passez ici, portez vous le mieux possible. Sourires.

Pour Albert, une musique qu'il savait jouer avec son accordéon. 




jeudi 3 décembre 2015

Y aller ou pas ?

En septembre, je me suis pré-inscrite à un atelier d'écriture qui est programmé sur un week-end en janvier. J'avais suggéré à l'organisateur (la MJC de la commune où j'habite) de faire une réunion d'information car c'est la première fois que c'est proposé.

Hier, j'ai reçu un mail m'informant d'une réunion d'information le samedi 16 janvier.

En septembre j'étais pleine d'élan, d'enthousiasme... Mais maintenant, je ne sais plus...
L'inspiration ces derniers temps m'a quittée. Le très peu que j'écris est mièvre, plat, inintéressant. L'élan est brisé. Il me faut du feu pour écrire... Le feu est éteint.

Je ne sais plus. 
Y aller ou pas ?


mercredi 25 novembre 2015

En cent mots

En cent mots, en ce moment, "mes" mots sont coincés.
Dans ma tête, sur le bout de mes doigts qui pourtant pianotent à longueur de journée sur un clavier d'ordinateur, travail oblige.
En cent mots, je suis devenue muette, créativité embrumée, inspiration perdue.

Mais pas en absence de ressenti.
J'ai, deci-delà, semé quelques petits messages d'espérance, de résistance.

En cent mots, je vais lire sur cette toile internautique, dans mes paysages habituels, ou dans de nouveaux espaces.

En cent mots, ce matin j'ai lu chez Célestine. C'est beau et juste. C'est ici !

mardi 17 novembre 2015

Depuis une semaine

La dernière fois que j'ai posé des mots ici, c'était il y a une semaine.
Depuis une semaine que de choses sont arrivées.
Dans ma vie.
En France...
Tout ceci m'a laissée un peu... "muette".
A la fois ravie par ma vie et tellement choquée de ce qui est arrivée à Paris.
Comme en janvier dernier, ma position est de ne pas se laisser envahir par la peur, continuer à vivre. C'est mon acte de résistance, ce n'est pas de l'indifférence.

Hier soir, séance de biodanza.
Il nous a été proposé de danser cela : ce choc, ces peurs, ces frayeurs plus ou moins intenses, et cette posture de résistance. 
C'était très bien venu. C'était bon à danser.
La danse depuis si longtemps est mon exutoire, mon épanouissement, mon émerveillement... En biodanza on danse avec les autres... On partage... Les émotions circulent, chagrin, joie, compassion, guérison... Et c'est bon.

Chaque jour trouver du bon, du beau, sans s'aveugler toutefois. 
Mes deux enfants vivent avec moi en ce moment. C'est ce que j'ai essayé de leur transmettre en janvier dernier. C'est ce que je continue à leur transmettre. 

Vivre pour résister.

mardi 10 novembre 2015

Une personne insignifiante. Vraiment ?

C'est peut être moi. C'est certainement moi. Je me sens insignifiante.
Personne ne se retourne sur moi dans la rue.
Dans les assemblées je ne suis pas celle avec qui tout le monde a absolument envie de discuter.
Même le midi, au boulot dans notre petite cuisine, j'ai du mal à faire entendre ma voix.

Vraiment ?

Je prends de plus en plus la parole le midi avec mes collègues... et je suis écoutée.. et j'intéresse... C'est nouveau.
Samedi soir, au fest-noz, il m'a été dit "Tu as  un sourire magnifique quand tu souris" (un homme).
Hier soir, à la biodanse, il m' été dit "Je t'ai regardée danser ;  tu étais belle, belle" (une femme).


Une personne insignifiante. Vraiment  ?

vendredi 6 novembre 2015

Une fleur

Une fleur,
Une clameur
De couleur,
C'est du bonheur
A offrir à ton coeur !

Tiens c'est pour Toi qui passe ici..



mercredi 4 novembre 2015

Quand tout d'un coup

Quand tout d'un coup, le vent change
Quand tout d'un coup, le vide s'efface
Quand tout d'un coup, l'apaisement arrive

Que ça fait du bien

Samedi et dimanche dernier je suis allée à un stage de biodanza. Le thème "L'ombre et la lumière".
Les ombres que nous avons en nous et la lumière que nous avons en nous.
Accepter ses ombres, les bénir, les transmuter.
Deux jours intenses, les yeux baignés de larmes.
Et puis, oui, une transmutation.

Depuis lundi matin je vais bien (je vais mieux).
Lundi soir j'avais rendez-vous avec "ma" réfléxologue-psychothérapeute. Elle ne m'a pas emmenée dans la profondeur de ma psyché cette fois-ci. Elle m'a dit (à la fin de la séance) qu'elle avait senti dans mes pieds que tout était beaucoup plus fluide, même s'il restait un peu de chagrin. Je retourne la voir dans un mois. Plus d'urgence.

Lundi soir c'était réunion du club photo. Les trois photos que j'avais apportées ont été très appréciées. L'animateur a senti au ton de ma voix que j'allais mieux (à lui aussi je fais des p'tites confidences - entre nous il y a une attention particulière).
Hier soir gym pilates. Trois semaines de coupure pour cause de vacances scolaires. C'était bien de reprendre même si ce matin il y a quelques courbatures qui me taquinent.

Ce soir je vais aller voir mon amie qui a été tant présente depuis la mi-septembre. Elle a un petit coup de blues. Elle m'a apellée au secours à ton tour. C'est ça l'amitié ! 

Demain soir, grand ménage dans la maison.... afin qu'elle soit présentable
Car vendredi après-midi, je reçois la visite d'un géobiologue (deux ans que j'avais ce projet que je concrétise enfin).

Samedi soir, Fest-noz... Danser, danser, danser... gavottes, scottichs, laridés, andro, ronds de loudéac, avant-deux, ronds de Saint Vincent... Et tant d'autres... Si vous saviez comme les danses bretonnes sont porteuses d'énergie...

Et puis, vous savez quoi, j'ai recommencé à chantonner, comme ça, juste pour le plaisir.

Merci à la transmutation de mes ombres en lumière !
Et que cela dure longtemps.

______

Pour le plaisir une p'tite valse d'un groupe de fest-noz que j'adooooorrrrrre....
Cela doit être celle-là que j'ai du danser en octobre. J'avais deux cavaliers. N'est-ce pas merveilleux ! L'un ayant dit à l'autre "A la moitié de la danse on échange pour que je puisse danser à mon tour"... Mais cela n'a pas été entendu et j'ai valsé avec la même personne. Le deuxième a été un peu déçu. Et oui, parfois je suis "désirée".


vendredi 30 octobre 2015

Roi

Pas de roi pour moi
Mais une très belle chanson
Entendu pour la première fois
Ce matin à la radio



Je vais m'en aller, aller, mon ami
Je vais m'en aller vivre ma vie de l'autre côté
Je vais semer le doute et reprendre ma route
Et reprendre ma route

Je t'ai tant aimé, aimé, mon ami
Je t'ai tant aimé que dans ma vie tu as fait ton nid
Je m'envole quand même
Adieu tristesse, il faut que je te laisse

J'ai laissé autant de larmes, larmes, couler
Que j'ai laissé le navire chavirer, blessée
Par la vague, vague, emportée
Oui, j'ai laissé mes rires se noyer

Je m'en vais
Je vais mes larmes, larmes, sécher
Oui je m'en vais loin de toi, ma peine
Si je m'en vais c'est que l'orage, orage, est passé
C'est que je sais qu'être heureux vaut la peine

Je vais m'en aller, ma belle ennemie
Je vais m'en aller vivre ma vie de l'autre côté
Tu as semé le doute et j'ai fait fausse route
Et j'ai fait fausse route

Je t'ai tant donné, donné ma peine
Tant et tant d'années que je me traîne
A toi condamné, je m'évade quand même
Adieu tristesse, il faut que je te laisse

J'ai laissé autant de rêves, rêves, passer
Je t'ai laissé me faire tout ce mal
Et le vent glacé, et les hivers, hivers, ont passé
Puis déchiré le tissu de ma voile

Je m'en vais, je vais quitter, quitter le port
Ou je m'en vais loin de toi, ma peine
Si je m'en vais c'est que le rêve rêve encore
C'est que je sais qu'être heureux vaut la peine

Je vais m'en aller, aller, mon ami
Je vais m'en aller vivre ma vie
Le vent a tourné, il a semé la haine
On oublie que l'on s'aime
On oublie que l'on saime

Je m'en vais semer, semer ma peine
Aux quatre vents, semer tant qu'il est temps
L'envie de s'aimer à l'enfant que je laisse
Adieu tristesse, il faut que tu nous laisses

Laisse moi au moins le temps, le temps d'essayer
Ou laisse moi encore une chance
Oh oui laisse moi au moins le temps, le temps de retrouver
Le peu de moi qui me sauvera

Je m'en vais, je mets les voiles, voiles, encore
Oui je m'en vais loin de toi, ma peine
Et du vent mauvais, des vents froids et des vents forts
Tant je sais qu'être heureux vaut la peine

Oui je pars, je veux le calme, calme, trouver
Oui, loin de toi, je serai sereine
Et je suis le phare et je n'ai qu'à me laisser guider
Il faut croire qu'être heureux vaut la peine

Oui je pars, et le calme qu'à le trouver
Oui, loin de toi, je serai sereine
Et serai le phare et n'aurai qu'à me laisser guider
Il faut croire qu'être heureux vaut la peine

jeudi 29 octobre 2015

Douleur

Douleur
Après les rondeurs !
Et c'est pour quand le bonheur ?

Douleur au coeur...
Douleur à l'âme...

Douleur à la cheville
Ca c'est certain
Douleur au cou, à l'épaule
Tous les jours.

Et quand la tête s'en mêle,
Bouh  !

Douleur,
Oui
Chacun connaît ce mot
Ne pas en avoir peur
Accepter quand elle vient
Mais ne pas la faire durer
Si possible
La combattre
La faire disparaître
La contourner.
Chacun ses moyens

Et retrouver des instants de bonheur...

Vous savez quoi ?
Si il y a quelque chose qui provoque en moi un bonheur proche de la béatitude, c'est quand, au bout de plusieurs jours, la terrifiante et minante douleur de migraine, s'en va...
Oui, j'en pleurerais de bonheur !


mercredi 28 octobre 2015

Rondeurs

Rondeur rime avec douceur, bonheur, chaleur...

Mais si, Madame !
Mais si, Monsieur !

C'est accueillant les rondeurs, c'est moelleux, pulpeux. Ca donne envie de s'y lover, de toucher un peu, beaucoup... énormément !

C'est à la fois terrestre et lunaire, les rondeurs !
C'est un sourire, des perles de rires, des notes chantées.
C'est le fruit sur l'arbre, c'est le pain pétri, c'est la pierre polie par la mer.
C'est la joue de l'enfant, le sein de la femme !
C'est féminin, mais cela se conjugue aussi très bien au masculin.

Certes point trop n'en faut !


dimanche 25 octobre 2015

Ma dernière lecture

"...Le véritable voyage consiste toujours en la confrontation d'un imaginaire et d'une réalité ; il se situe entre ces deux mondes. Si le voyageur n'espère rien, il ne verra que ce que voient les yeux , en revance, s'il a déjà modelé les lieux en songe, il verra davantage que ce qui se présente, il percevra même le passé et le futur au-delà de l'instant ; éprouverait-il une déception, elle s'avérerait plus riche, plus fructueuse qu'un simple procès-verbal...

... Avais-je régressé depuis ce ravissement à l'âge de cinq ans ? En tout cas, j'avais souvent vécu sans m'en apercevoir, confondant la suractivité et le bonheur d'être. Oui, je m'étais davantage agité que réjoui. Je m'étais encombré de problèmes en négligeant de savourer un simple trésor, vivre...

.. La destination importe moins que l'abandon. Partir, ce n'est pas chercher, c'est tout quitter, proches, voisins, habitudes, désirs, opinions, soi-même. Partir n'a d'autre but que de se livrer à l'inconnu, à l'imprévu, à l'infinité des possibles, voir même à l'impossible. Partir consiste à perdre ses repères, la maîtrise, l'illusion de savoir et à creuser en sois une disposition hospitalière qui permet à l'exceptionnel de surgir. Le véritable voyageur reste sans bagage et sans but...

... Le hasard existe-t-il ? N'est-il pas plutôt le nom que collent à la réalité ceux qui veulent ignorer le destin..."

La nuit de feu
Eric-Emmanuel Schmitt

vendredi 23 octobre 2015

A la poubelle

A la poubelle les tristesses, les chagrins, les rancoeurs, les noirceurs
A la poubelle les maladies, les soucis d'argent, les soucis de logement, les soucis de travail
A la poubelle les activités et les objets polluants
A la poubelle les conflits, les guerres
A la poubelle...

Place à la joie, l'amour, la paix, la santé, la confiance,

Ah si seulement c'était aussi simple que ça !

 

mardi 20 octobre 2015

Attention particulière

Ne pas penser qu'il y a 31 ans, le 20 octobre était un samedi gris et pluvieux durant lequel j'ai rencontré le père de mes enfants.
Penser à cette enveloppe que j'ai trouvé dans ma boîte aux lettres ce soir en rentrant du travail, avec à l'intérieur ce petit mot écrit rien que pour moi.
Penser à cette enveloppe que j'ai postée ce midi avec une attention particulière pour une personne qui aime l'accordéon diatonique.
Penser à la gentillesse de mon fils qui a toujours des petites attentions particulières rien que pour moi.

lundi 19 octobre 2015

Un objet essentiel

Jacques SALOME a dit que lorsqu'il y avait un deuil, ou une séparation, l'un restait avec de l'Amour et qu'il fallait faire quelque chose de cet Amour : de la poésie, de la peinture, de la sculpture, de la danse... Faire quelque chose de cet amour. C'est Carmen qui me l'a dit.

La douce Carmen qui prend soin de mes maux d'âmes, m'a conseillé vendredi soir, d'écrire. Je lui avais lu une "lettre" toute simple que j'avais écrite et qu'elle a décryptée.
Carmen m'a dit "Vous vous rendez compte de ce que vous écrivez ?"
Je lui ai répondu "Non. Je ne sais pas décoder. Mais vous vous savez".
Lui écrire à lui. Tenir un journal pour dire.
Alors le prochain objet essentiel dont je vais m'enquérir sera un cahier (joli ou pas joli) pour écrire à mon amour perdu tous les mots qui tournent dans ma tête et que je ne peux lui dire.

samedi 17 octobre 2015

Nouons-nous

Tout ce que je ne lui ai pas donné, je ne l'ai pas gardé, tout ce que je lui ai pas donné a été perdu.
*
Elle ne supporte pas le moindre grain dans le lit, même sous le drap de dessous. Elle ne peut s'endormir si sable, miette, pollen, forment un tout petit kyste au toucher. Je l'appelle ma princesse au petit pois et je vais secouer les draps à la fenêtre.
 *
Mon compagnon est accordéoniste. Il fait les bals, les mariages, les anniversaires, les départs en retraite, et parfois il accompagne les parlottes de soirées culturelles, lectures, poésie, découverte du territoire. Je l'ai rencontré au mariage de ma meilleure amie. Je m'ennuyais tellement que je m'étais mise à regarder les gens. J'ai toujours un livre dans mon sac, mais j'avais peur de paraître malpolie en le sortant. Alors je regardais les gens. Ils étaient tous si serrés, engoncés. Un seul ouvrait les bras, et c'était lui. Pour faire de la musique il embrassait l'air, il accueillait le vide, il respirait à grands gestes. Je suis tombée dans l'ouverture de ses bras. Au sens propre j'ai rempli ce creux, cette soufflerie, sa poitrine musicale. Je voulais entendre les bruits de son large coeur, désordonnés de désirs, rassemblés par l'accordéon.

_____

Ecrit par Emmanuelle PAGANO.. Pleins de textes au passé, au présent, d'une phrase, ou de plusieurs, jamais plus de trois pages.  Des textes qui parlent de couples :  rencontres, amour, désamour, quotidien...
C'est à la fois rude et sensible. Je ne l'ai pas encore fini...

mercredi 14 octobre 2015

Un sujet brûlant

Entre moi et ma fille, il y a un sujet brûlant : l'alimentation. Il faut dire que ma fille souffre depuis l'adolescence de troubles du comportement alimentaire... Je me suis battue longtemps. Je ne me bats plus. Elle est adulte. Même si cela me fait mal de la voir se mettre dans des états de carences dangereux.

Donc sujet hyper brûlant... D'autant plus que malgré tout, elle adore cuisiner. Elle connaît tout des tables caloriques des aliments...

Je n'ai pas du tout la même alimentation qu'elle. Depuis deux ans, je mange quasi-cru et végétarien. Alors quand je la vois se faire des pâtes et du riz (le principal de son alimentation avec quelques petites miettes de légumes) forcèment je trouve cela incohérent et mauvais pour sa santé (trop de glucides rapides).

Dès fois, je ne peux pas m'empêcher de faire quelques réflexions... Et ouie... Il arrive que le torchon brûle entre nous !

mardi 13 octobre 2015

Une couleur qui sent...

Le bleu..
Le bleu du ciel froid d'hiver et les odeurs de feu de cheminée.
Le bleu du ciel clair du printemps et les odeurs d'herbe coupée.
Le bleu du ciel laiteux de l'été et les odeurs de crème solaire.
Le bleu du ciel doux d'automne et les odeurs sucrées des dernières fleurs.
Le bleu de la mer, encore et toujours, et tous les parfums d'iode et de lande.
Le bleu de ces yeux à lui, que je ne verrai plus, et son odeur à lui...

lundi 12 octobre 2015

Avide

Ces derniers temps je suis avide de contacts. 
Moi la taiseuse j'ai besoin de parler, parler, encore et encore. 

Alors de temps en temps j'appelle au-secours mon amie B... qui toujours m'ouvre sa porte... Merci à elle.

J'ai un copain D... à qui j'envoie des mails qui me réponds plus ou moins vite.. mais qui me réponds toujours.

Ma soeur... Et bien ma soeur je lui ai "dit" samedi midi, car je me suis mise à pleurer quand j'étais au tél avec son mari qui s'est bien vite empressé de passer le téléphone à sa p'tite femme, et donc je lui ai dit, à ma soeur, pourquoi ce chagrin. 
Elle a compris mon besoin de ne pas rester seule. Hier elle m'a proposée de venir passer l'après-midi avec elle (Je ne m'impose jamais auprès de ma soeur car elle ne voit pas souvent son mari qui est souvent en déplacement et je respecte leur temps de week-end).

Et puis hier midi j'ai pris mon téléphone pour appeler  R... une femme de caractère pas toute jeune (presque l'âge d'être ma Maman) que j'ai connue via l'association de danse bretonne (où je ne vais plus cette année). Nous avions prévu de passer un petit peu de temps ensemble cet été.. mais j'ai fait ma paresseuse et elle, elle n'avait pas mon téléphone pour m'appeler.
J'avais besoin de parler, parler, parler... On a parlé, parlé, parlé... On va se voir... Vite...

J'ai besoin aussi de ce contact plus âgé, maternel... Car avec ma Maman ce n'est pas possible... Mon frère, ma soeur et moi sommes en train de devenir les parents de notre Maman.
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Cette semaine je vais pouvoir parler avec :

- ma belle-soeur ce soir à la biodanse
- mes "copines" de gym pilates demain soir
- mercredi je vais avoir au téléphone R... la femme de caractère que j'ai évoqué ci-dessus
- jeudi je vais voir une femme chamane, une énergiticienne, pour qu'elle m'aide à soigner mes maux (j'en ai entendu le plus grand bien de ses soins énergétiques ;  je l'ai déjà rencontrée lors de constellations familiales en groupe et entendue lors d'une conférence sur l'énergie des arbres)
- vendredi j'ai RV chez la douce C... ma psychothérapeute qui a toujours les mots pour soigner les blessures de mon âme et de mon coeur.

Cette semaine mon avidité va être comblée !



samedi 10 octobre 2015

Je l'ai fait

- Quoi donc ?
- Aller toute seule au concert !
- Pfff... facile !
- Facile ? Facile d'aller seule à un concert ? Seule parmi des personnes qui sont à deux, à trois, ou plus.
- Mais oui !
- Hé bien non ! Pas facile. Moi cela m'angoisse d'être seule parmi des gens qui sont à plusieurs. Cela me fait encore plus ressentir ma condition de femme seule. Cela me met tellement mal que j'ai envie de fuir, pleurer, me cacher, me réfugier dans ma maison et n'en plus bouger.
______

Donc hier soir je suis allée à un concert dans une p'tite commune d'à côté, dans le cadre d'un festival (qui se termine ce soir) et qui s'appelle "Le Grand Soufflet", un festival entièrement consacré à l'accordéon. Certains lecteurs savent comme j'apprécie l'accordéon diatonique.

Je suis allée écoutée Ronan Robert Quintet dans un spectacle qui s'intitule "A cordes et accordéon".
C'était beau. J'en ai eu des frissons la plupart du temps.
Avec, après le  concert, la joie d'une rencontre et une discussion avec un ami (Si j'avais su je lui aurais gardé une place). Et l'achat du CD dédicacé pour moi par l'artiste.

Je l'ai fait... Je peux vous dire que ce n'était pas gagné d'avance que je prenne autant de plaisir à cette soirée et que j'ai su laisser mes sens parler plutôt que ma tête...

Merci qui ?
_____

Pour écouter un tout petit morceau de cette musique qui m'a émue c'est ici (pas réussi à trouver la vidéo pour vous la poster)

lundi 5 octobre 2015

dimanche 4 octobre 2015

Une seule question

Hier il a fait beau, très beau... Je suis allée encourager mon petit-neveu (14 ans mais plus grand que moi) qui est venu jouer au foot dans ma commune. Nous étions en famille : ma soeur, mon beau-frére, mes deux enfants et moi. Ce fut sympa.

Ce beau temps m'a donné des envies de mer.

Ce matin je me suis réveillée avec cette envie de mer.. mais il y avait un grand brouillard qui ne s'est pas éclairci... Alors vers 11 h j'ai téléphoné au répondeur de Météo France pour savoir si je pouvais sans "risque" faire les 70 kms qui me séparent de la côte... 
Ce cher répondeur de Météo France... qui me propose toujours de choisir la question suivante "Va-t'il pleuvoir sur votre commune dans la prochaine heure ?

Proposition que je laisse passer. Je tape sur 3 pour "La Mer" et sur 1 pour "Météo des plages"...  
A la mer je n'y suis pas allée car il était prévu des pluies passagères... 
Ici dans "mes terres" il pleut très fort depuis 16 h 30....


vendredi 2 octobre 2015

Sagesse

On me l'a prêté mercredi soir. Il fait 844 pages imprimées en petits caractères. J'en ai déjà lu 100.
C'est passionnant. 
Je reviens vous en parler (je pense) quand j'en aurais lu un peu plus.

Hier soir j'ai lu  sur La Colère, La Saine Colère... Cela a fait du bien à mon âme de lire sur La Colère des femmes qui sont au "mitant de leur vie"... Un grand bien... Cela m'a permis de relativiser quelque chose qui s'est passé très récemment dans ma vie et qui m'a plongé à la fois dans le détresse et... la Saine Colère...

Je vous le conseille ce bouquin... Si vous êtes prêtes à entendre autre chose que les discours de notre médecine occidentale et cartésienne... 


mardi 29 septembre 2015

J'ai fait de mes mains

Aujourd'hui j'ai fait de mes mains... pas grand chose en fait.
Rien de créatif, rien de beau, rien de magique.

La première chose a été de tenter de happer le réveil qui a sonné à 6 h alors que j'étais profondément endormie après une très mauvaise nuit. Que je dormais bien ! Que j'ai mis du temps à le trouver ce fichu réveil dont la sonnerie me sortait de mes rêves !

Après la routine, toilette, petit-déjeuner, conduire la voiture, ouvrir le bureau, travailler... de mes mains... mon principal outil étant un ordinateur !

Et vous ? 




lundi 28 septembre 2015

Derrière la vitre

Aujourd'hui  derrière la vitre du bureau, il y a eu le lever de soleil derrière les arbres et un ciel bleu toute la journée.
A part cela, rien d'extraordinaire. Je ne passe pas mon temps à regarder à travers la vitre du bureau

Derrière les vitres de ma maison, il y a eu mon petit jardin au soleil du soir, rassurant, apaisant, avec le pommier lourd de ses fruits ronds et rouges.

Derrière la vitre de ma maison intérieure, il y a une enfant blessée, qui va guérir, je m'en occupe. Mais que c'est long !


dimanche 27 septembre 2015

Pour ligne d'horizon

Pour ligne d'horizon j'aimerais la mer et le ciel.

Pour ligne d'horizon j'aimerais la paix, la plénitude.

Pour ligne d'horizon j'aimerais le bonheur,l'amour partagé.

Alors je vais prendre mon bâton de pélerin et je vais marcher vers tout ça, je les recontrerai en chemin, peut être que je m'en écarterai, et puis je les retrouverai.

Peu importe le but, l'essentiel est le chemin et ce que l'on y vit. N'est-ce pas ?

vendredi 25 septembre 2015

Rire un peu






Bon ben moi, ce soir j'ai RV avec ma thérapeute psycho-corporel. J'en ai bien besoin. Séance mouchoirs... 

mercredi 23 septembre 2015

Ca tombe

Aujourd'hui c'est l'automne sur le calendrier. 

Tous les ans ça tombe à la même date. L'automne.

J'aime l'automne. 

Pour moi il débute vers la mi-aôut quand on commence vraiment à sentir le raccourcissement de la durée des jours, quand les martinets ont quitté mon ciel, quand les chants des oiseaux dans le jardin changent.
L'automne peut être magnifique, flamboyant de douceur comme il l'a été dimanche dernier. Oh quelle belle journée dans mon petit coin de Bretagne !
Je sais que la Nature va m'offrir ces cadeaux de douceur, de beauté et de paix jusqu'à vers la mi-novembre. Je vais les ressentir, les humer, les apprécier. 

Après ce sera l'hiver, je ferai du feu dans la cheminée et j'attendrai l'arrivée du printemps en février.

______

 Photo prise un 20 novembre. Elle n'est pas belle ma Bretagne ?

mardi 22 septembre 2015

Hier...

Hier, je suis retournée à la biodanza. Cela fait environ 3 ans que j'ai arrêté d'en faire régulièrement et plus d'un an que je n'ai pas pratiqué.
Un projet né au mois de juin, car ma belle-soeur qui habite pourtant à 45 kms d'ici, m'a dit qu'elle allait recommencer elle aussi.
J'ai choisi de le faire avec ma belle-soeur donc, et avec la première facilitatrice (c'est comme cela que l'on nomme les personnes qui animent des séances de biodanza) avec laquelle j'avais débuté en 2007.

Quelques visages connus. Ma belle-soeur bien sûr avec son sourire et son regard affectueux.

Des danses toutes simples. Peu de contact. Et tant mieux. Je n'en avais pas envie.

Des regards, des sourires, de la musique, le corps en mouvement, de la bienveillance. Soi avec soi. 

C'était bien.

vendredi 18 septembre 2015

Nul ne saura

"Nul ne saura de quel message
La Terre a  pour nous reçu semence
Mais chacun reconnaît dans ses larmes
Les résurgences de la Mer

Au crépuscule les marées nous précèdent
D'un battement de coeur
Les pensées se prolongent
Et longent le rivage d'une lointaine enfance"

Résurgences
Ecrit par je ne sais qui
Dit par Yann Fanch Kemener (peut être écrit par lui ?)
Accompagné au piano sublime de Didier Squiban

Ecouté aujourd'hui pour réparer mon coeur,

Me donne envie d'une marche sans but sur une plage bretonne, sous un ciel gris, au bord d'une mer grise, dans le vent salé, joues mouillées, retourner dans la matrice humide, pour s'y reposer, s'y ressourcer et renaître au soleil, un jour meilleur.


A écouter ici. Magnifique.

jeudi 10 septembre 2015

Virgule

C'est une virgule,
Qui s'est installée dans ma chair,
Qui épouse la courbe des mes côtes basses, à gauche.
Je l'ai remarquée pour la première fois sur la plage, cet été.
C'est une virgule qui me parle du temps qui passe.

Bientôt 55 ans !
Je n'ai pas à me plaindre.
Silhouette de femme jeune
Le même poids qu'il y a 30 ans !

Mais cette virgule sur mon corps !
Peut-être d'autres cachées  à mon regard que je ne sais pas.
Et puis celles de mon visage, de plus en plus.
A vous donner l'envie de ne plus jamais sourire.

Et les cheveux devenus gris.
Je les assume certes, je ne les cache plus depuis quelques années.
Et toutes ces douleurs sur le côté droit de mon corps,
De la cheville au cou !  

Et cette virgule, laide, qui deviendra de plus en plus profonde.
C'est inéluctable !

J'ai du mal avec cela.
Le vieillissement, l'altération du corps.

J'ai du mal avec cela.

....Cette virgule... 

mardi 1 septembre 2015

Aujourd'hui animal

Et si j'étais un animal qui serais-je ?


Un chat ?
Un chat souple, aux beaux yeux verts, au pelage soyeux. 
Un chat libre, un chat câlin, un chat doux. 
Un chat confortablement installé au soleil, un chat batifolant dans un jardin.
Oh oui, un chat !

Mais, une hirondelle… j’aimerai bien être une hirondelle… 
C’est tellement beau une hirondelle… oiseau svelte annonçant le printemps… 
Et le babillage des hirondelles… quel enchantement à mes oreilles.. 
Une hirondelle ??? 
Oui mais… ce long voyage dangereux deux fois par an entre deux continents…

Chat ou  hirondelle ?

Allez ! Un  chat ! 



jeudi 27 août 2015

Aujoud'hui ce petit coin de nature

... C'est mon jardin.. tout simplement... Mon jardin, source d'apaisement, aujourd'hui sous la pluie, mais demain probablement au grand soleil (espoir)... Mon jardin où j'aime aller gratter la terre, tailler les fleurs fanées ou un arbuste qui s'est laissé aller... Mon jardin où j'aime aller m'allonger pour plonger mes yeux dans le bleu du ciel... Mon jardin où chantent les oiseaux...

Une véritable source de bonheur et d'apaisement pour mon âme et mon coeur... Si je suis toujours dans cette maison où j'ai vécu avec mon mari (aujourd'hui parti), je pense que c'est certainement parce que ce jardin me retient.

(100 mots)



mercredi 26 août 2015

Aujourd'hui : essayé de

... Me renseigner un peu plus sur ce défi des 100 mots de Mr QUENEAU.
J'ai trouvé des explications ici.

Hé bien pour aujourd'hui je vais juste écrire que maintenant je sais qu'il s'agit d'écrire quelque chose de notre journée présente.. Mon histoire de conserve de fruits au sirop.. Gloups ! c'est de l'histoire ancienne... Et j'écris mon "Essayé de"  le 26 août, alors que j'aurais du l'écrire hier.. mon mais... Ca va pas du tout... Re-Gloups.

Mais dites moi ça fait combien de mots ? (88). Il en manque douze... Gloups !



Victoire !  Word affiche enfin 100 !

dimanche 23 août 2015

On conserve

Ah les conserves de "fruits au sirop" !

Ma grand-mère faisait des conserves de questsches... Il y avait un prunier très fructifère qui donnait chaque année tant de fruits qu'il n'était pas possible de les manger toutes durant l'été (un prunier sous lequel il paraît que l'on me mettait à dormir quand j'étais bébé)... Et l'hiver au dessert... nous avions le droit à ces conserves de "fruits au sirop"... Et vous savez quoi.. j'aime pas du tout les "fruits au sirop" !

J'ai grandi, mes grands-parents ont déménagé pour cause d'expropriation (sous les bulldozers la maison où j'ai fait mes premiers pas ! ) et plus de prunier, plus de conserves de fruits au sirop.

Mais ne voilà t'il pas que je rencontre un homme dont les parents ont un immense jardin, avec plein d'arbres fruitiers... Et hop... de nouveau aux desserts des repas familiaux des fruits au sirop : poires, prunes, cerises... que ma belle-mère mélangeait dans de grands saladiers avec du kirch (je n'aime pas le kirch) et surtout "il ne faut pas faire de reste"... manger des choses que vous n'aimez pas "pour faire plaisir" après un repas trop copieux...  Vraiment, j'ai été une gentille belle-fille !



Mes enfants m'ont dit plus tard qu'ils n'appréciaient pas non plus cette tradition de fruits au sirop !
______

Dans ma maison, les fruits ils sont frais, crus, savoureux !


samedi 22 août 2015

Allo !

Dans "mon" entreprise je suis LA personne qui décroche le téléphone. On ne m'a pas demandé mon avis. C'est comme ça. 
J'ai l'impression d'avoir un combiné téléphonique greffé de ma main à mon oreille... Pas question de téléphone moderne avec oreillette... Ah non ! Esclavage garanti ! De toute façon si on voulait m'en imposer une, j'irai demander un certificat médical d'incompatibilité avec un tel appareillage (je suis une vraie migraineuse).

Donc je "fais le standard". Non seulement pour l'établissement où je travaille mais aussi pour les deux autres établissements. C'est tellement facile. Je suis là de 8 h à 17 h. Je ne fais jamais de pause café, ni de pause cigarette (je n'aime aucun des deux)...

Je peux vous dire que je grogne dur quand, lors d'une tâche qui demande concentration, je suis dérangée par un appel pour un collègue d'un autre établissement (qui n'a pas donné son numéro de ligne direct), que je dois transférer l'appel, et si jamais le collègue ne décroche pas (parti faire sa pause cigarette ?) prendre le message, envoyer un mail pour prévenir du message... 
Ah oui, certains jours je grogne dur.

Sans compter toutes les personnes qui vous prospectent ou qui ont absolument besoin de communiquer une information personnelle à votre Direction.

Je peux vous dire que, quand je rentre à la maison, si je reçois un appel de téléprospection, je suis fort peu aimable (mais polie quand même) et que je parle à toute vitesse : "bonjour - non - merci - au-revoir" et raccroche sans laisser au correspondant le temps de réagir !





mercredi 19 août 2015

Essentiel

Aujourd'hui je lis chez Coumarine des mots essentiels. 5 pas plus.. et chez d'autres aussi... Et pourquoi pas ici ??

Quels seraient mes mots essentiels.. pour aujourd'hui.. car demain.. peut-être qu'ils seraient autres.

Amour... Sans l'amour donné, reçu, partagé, nous ne sommes pas grand chose.
Respect... Sans respect l'amour perd de sa valeur.
Joie... Sans joie l'amour peut être torture, souffrance.
Modestie... L'amour n'a pas besoin de se crier sur les toits, n'a pas besoin de bijoux, de cadeaux. L'amour a besoin de se vivre avec respect, joie, modestie.
Gratitude... Pour tout ce que dessus...

(95 mots)

mardi 18 août 2015

Les boulangers de mon village...

... Enfin de la commune où j'habite. Ni un village, ni une ville.. Une petite ville en périphérie d'une grande ville...

Il y a quatre boulangeries. Celle "du Pont", située près d'un très vieux et très joli pont loin du bourg.. dans un quartier excentré.



Et trois dans le bourg : deux qui ont pignon sur rue autour de l'église, une qui se trouve dans un petit (tout-petit) centre commercial (une supérette, une pharmacie, un bar, un boucher, une esthéticienne).



Depuis que j'habite ici (1992) je suis toujours allée à la boulangerie du petit centre commercial. Pourquoi ? Parce ce que c'est là que le pain est BON ! (petite-fille de boulanger, on ne va pas me faire manger n'importe quoi, non mais !).

Pendant longtemps cette boulangerie a été un point de vente supplémentaire de la boulangerie "du Pont". Quand mes enfants étaient petits, à l'automne, que nous allions acheter du pain le dimanche matin, ils remplissaient les petites poches de leurs petits manteaux de marrons (car nous avons une place "aux marronniers" qui ont fait le bonheur de mes enfants). Triomphants et muets, ils déposaient sur le comptoir de la boulangère leur récolte de marrons. La boulangère souriante leurs offrait en échange un morceau de pain ! 

Depuis les boulangers ont changé, aussi bien dans cette boulangerie là que dans les autres.
En 2011 travaux d'embellissements dans la boulangerie que je fréquente. Il y en avait grand besoin ! Et quand la boulangerie a été réouverte... Surprise !!!  C'est un nouveau boulanger ! Ceux "du Pont" on vendu ce point de vente... Une vraie boulangerie, avec un fournil et un laboratoire de pâtisserie.

Un nouveau boulanger mais de pas de boulangère. Bien souvent Monsieur est au fournil et Madame est à la caisse... Un nouveau boulanger sans boulangère... Et quel boulanger ! Grand ! Atlhétique ! Jeune (je ne sais pas trop quel âge lui donner : 35 ? 40 ?). Des yeux bleus.. Ah les yeux de Nicolas ! (Il s'appelle Nicolas)... Une courtoisie, une gentillesse, un sourire... et du pain !!! Ah le pain de Nicolas ! 

Nicolas a même refait des travaux un an  plus tard pour agrandir sa boulangerie. Il a maintenant deux vendeuses, du personnel dans son fournil et dans son laboratoire de pâtisserie. Nicolas depuis quatre ans n'a pas perdu son sourire et sa gentillesse. Même si je n'achète guère plus de pain depuis un an, quand je vais de temps en temps acheter du pain, Nicolas se souvient que j'aime le pain bien cuit. Jamais il ne me donnera un pain ou une baguette tout pâle. Nicolas vous dit bonjour quand il vous croise dans la rue. Nicolas maintenant fait des madeleines délicieuses  le mercredi matin (le jour du marché - il est malin Nicolas). Nicolas prend le temps de discuter avec les personnes âgées de sa clientèle qui l'adorent.  Et ses macarons à la pistache ! Et sa tarte au chocolat !

Nicolas est le boulanger idéal. Tout le monde l'apprécie. Et tout le monde a envie de se faire servir par Nicolas. Il y en a même qui passent leur tour pour celà. 



Ah Nicolas !

Nicolas a un défaut... Il fume... La perfection n'existe pas... Pas grave... Son pain est si bon et sa gentillesse si sincère...

Bleu

Mardi dernier  Escapade à Saint Malo Marée basse Plage du Sillon Ciel bleu et vent Un interlude bienvenu