jeudi 26 septembre 2024

Réflexion pêle-mêle

 Quand on est quitté-e  c'est comme se retrouver dans un désert sans gourde d'eau. Plus de partage, plus de toucher, plus de caresses, plus d'amour. 

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Quand ma maman était à l'epahd , son esprit embrumé souvent rempli d'inquiétudes, d'angoisses, je prenais toujours soin de la prendre dans mes bras, de l'embrasser, de lui caresser les  mains, de l'apaiser. Parfois ma soeur m'accompagnait (à deux c'est plus facile quand le parent que l'on vient voir ne communique plus beaucoup) Un jour ma soeur m'a dit : "Maintenant je fais comme toi. Je prends Maman dans mes bras, je lui caresse les mains". A me regarder, elle a appris

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L'isolement des confinements, la peur de "L'attraper", la peur de mourir... toutes ces confusions, toutes ses imprécisions, toutes ses interdictions.

Depuis les gens ont changé. De la distance, des regards noirs à une personne qui tousse (même 4 ans après), des peurs toujours, des comportements presque maniaques de désinfection, etc.

Je regrette "le temps d'avant" plus insouciant. 




7 commentaires:

  1. Bonsoir, la peur de la COVID, je l'ai toujours combattue. Reflex. Aller vers les autres est donc un devoir. Donner ce que je peux donner est important. Prendre ce que les autres me donne l'est encore plus. Les caresses, timides manifestations de notre amour, sont l'expression tactile de ce sentiment parfois difficile à partager. Il ne faut pas en être avare. J'ai le sentiment que l'après COVID a su donner de l'élan à ceux qui n'en avaient plus. Je ne sens pas dans mon entourage l'impression sinistre d'emprisonnement post épidémie. La danse m'y aide certainement. Et puis, j'ai besoin des autres pour vivre.

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    1. Letienne. Tu es chanceux. Dans mon entourage les gens sont devenus frileux au contact. Même des proches. Une amie que je prenais dans mes bras avant. Et puis la danse je n'ai pas repris cette année... En octobre un stage arrive avec des personnes que je pourrais prendre dans mes bras et qui m'accueilleront dans leurs bras. Patience.

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  2. C'est vrai que l'épidémie de Covid nous a obligés à une distance et j'avoue que je ne suis pas revenue à une attitude complètement spontanée depuis. En général, j'attends de voir si la personne en face souhaite embrasser, étreindre ou serrer la main voire juste se toucher du poing et je m'adapte.

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  3. C'était quoi le temps d'avant ? D'avant quoi ? D'avant le Covid ? D'avant le Sida ? D'avant l'épidémie de polio ? D'avant la guerre 14 ? Avant la guerre 39 45 ?
    Où y avait-il donc de l'insouciance « avant » ?
    Bien sûr je comprends ce que tu dis et je l'accueille.
    Tu as sans doute le danger du repli qui conduit à l'isolement puis à l'enfermement.
    Or la vie est dans la relation avec les autres pour nourrir celle avec soi-même.
    Tu le sais d'ailleurs. Alors vive le stage à venir !
    AlainX

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  4. C'était quoi le temps d'avant ? D'avant quoi ? D'avant le Covid ? D'avant le Sida ? D'avant l'épidémie de polio ? D'avant la guerre 14 ? Avant la guerre 39 45 ?
    Où y avait-il donc de l'insouciance « avant » ?
    Bien sûr je comprends ce que tu dis et je l'accueille.
    Tu as sans doute le danger du repli qui conduit à l'isolement puis à l'enfermement.
    Or la vie est dans la relation avec les autres pour nourrir celle avec soi-même.
    Tu le sais d'ailleurs. Alors vive le stage à venir !

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    1. "Le temps d'avant" est une expression beaucoup utilisée au moment de la crise sanitaire COVID. Mais effectivement il y a plein de "temps d'avant" selon la période où l'on se situe. Je ne suis pas dans le "danger du repli". Je suis de ces personnes un peu frondeuses qui n'ont pas respecté la "distanciation sociale". Sans doute que je me suis mal exprimée. Mon regret est dans le comportement des personnes autour de moi. Dans cette "froideur" qu'elles manifestent désormais. J'ai arrêté la danse pour des raisons de fatigue (soirée trop fatiguante pour moi). Dans ce stage qui arrive je sais que je vais rencontrer des personnes qui n'ont pas peur du contact et que je pourrais goûter au grand bonheur d'être prise dans les bras... ce que presque plus personne ne fait dans mon entourage proche (ils sont désappris ces quatre dernières années....). Voilà AlainX... soit rassuré.. je ne suis pas dans le repli.

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  5. Je suis même étonnée que les trois réactions portent sur "la crise COVID" alors que j'évoquais dans cet article trois sujets différents... certes avec des similarités.

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Au gré de vos émotions

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 Quand on est quitté-e  c'est comme se retrouver dans un désert sans gourde d'eau. Plus de partage, plus de toucher, plus de caresse...