dimanche 19 octobre 2014

Alors...

Les frères sont tous venus me dire bonjour, me serrer dans leurs bras, me dire "C'est bien que tu sois là".
La soeur est venue à moi beaucoup plus tard. Elle ne m'avait pas vue avant. Elle était contente que je sois là.

Les belles-soeurs.. Ah les belles-soeurs !
Mon ange aux grands yeux bleus et aux cheveux d'argent n'était pas là. Elle avait pris soin de me téléphoner la veille pour me prévenir et pour me rassurer.
Mon autre belle-soeur avec laquelle j'ai repris contact en février dernier, est venue vers moi avec un sourire radieux et nous avons passé plusieurs moments d'échange au cours de la journée.
Une autre est venue m'embrasser et après je n'ai plus échangé avec elle.
Une autre encore n'était pas là. Handicapée et habitant dans le sud de la France, elle n'a pas fait le voyage.
Et la dernière, la plus jeune, m'a complétement ignorée, bien qu'elle m'ait vue puisque j'étais à ses côtés sur le perron de l'église. Il faut dire qu'elle a été collée à l'Autre toute la journée, de l'église jusqu'au buffet qui a suivi la cérémonie.

Deux frères ont été particulièrement attentionnés. L'un pour me dire avant de rentrer dans l'église "Tu restes avec nous" l'autre pour me tendre la main afin que je rejoigne la famille proche pour la marche vers le cimetière.
Au cimetière ce deuxième frère a voulu que les enfants et les petits-enfants fassent une ronde autour du cercueil en se tenant la main. Les belles-soeurs y sont allées aussi. Je me suis tenue un peut retrait. Le premier frère s'est retourné m'a saisi la main et m'a intégrée dans le cercle dans un geste ferme et qui n'appelait pas à protestation. L'Autre n'a pas été invitée à rejoindre la ronde.

Ce n'était pas toujours évident, mais cela s'est bien passé. Ils étaient vraiment très très contents que je sois là, m'ont remerciée à plusieurs reprises.


En partant j'ai dit au-revoir aux frères, à la soeur, et à ma belle-soeur qui m'a si bien accueillie.
Quant aux deux autres belles-soeurs, et bien non.
______

Je suis apaisée.

4 commentaires:

  1. ah! je suis apaisée aussi que tout s'est bien passé pour toi, Suzame...
    Je t'embrasse fort

    RépondreSupprimer
  2. Oui, Suzame, tu peux être apaisée. J'en suis heureuse pour toi. :-)
    Je t'embrasse fort moi aussi.

    RépondreSupprimer
  3. Coumarine, Françoise.

    Merci d'être là avec votre compréhension, sans jugement. Merci.

    RépondreSupprimer
  4. je découvre cet instant de vie, ça faisait quelques jours que je n'étais passée. C'est bien, tu dois être contente, tu avais ta place. Cà n'a pas du être facile pour toi. Tu as beaucoup de courage.

    RépondreSupprimer

Au gré de vos émotions

Réflexion pêle-mêle

 Quand on est quitté-e  c'est comme se retrouver dans un désert sans gourde d'eau. Plus de partage, plus de toucher, plus de caresse...