lundi 30 juin 2014

Un destin en chemin

Hier après-midi je suis allée au cinéma dans la grande ville d'à côté. La voiture était garée pas très loin de la cathédrale. En retournant à la voiture, j'ai entendu les cloches sonner à grandes volées ce qui pour un dimanche après-midi n'est pas du tout habituel et je me posais la question de ce qui pouvait bien se passer. J'ai dépassé un homme qui conversait au téléphone et qui disait qu'il était sur le point de se rendre à l'ordination (ordination presbytérale) d'un prêtre... Et je me suis souvenue avoir lu celà dans le journal de la veille.

Alors je suis rentrée dans la cathédrale. Il y avait un très grand nombre de personne. De tous âges. Beaucoup de personnes au style "catho".

La cérémonie a commencé par la rentrée du futur prêtre accompagné d'enfants de choeur, d'autres prêtres (très nombreux) et de l'évêque. Il y a eu d'abord une présentation du futur prêtre. Puis des lectures d'évangile (très obscures pour moi femme athée) et enfin l'évêque a pris la parole et la cérémonie a vraiment commencé par "la révélation de Simon" qui faisait écho à la révélation du futur prêtre.

L'évêque a notamment dit à propos du futur prêtre :
- Etre nouveau
- Donner sa vie
- Offrir sa vie

Il a aussi dit qu'il était "perdu" et dans le contexte j'ai compris que le futur prêtre était perdu pour cette vie-ci, cette vie d'avant son ordination... et cela m'a quelque peu "glacée".
Il a également beaucoup parlé de "terre païenne" ce que j'ai trouvé excessif.

Après cette intervention de l'évêque je suis partie. Il y avait un "programme" imprimé et d'après ce programme la cérémonie n'était même pas à la moitié  et cela faisait une heure qu'elle avait commencé.


Cet homme qui était ordonné prêtre hier, a 38 ans. Il est rentré au séminaire à 32 ans. Il a certainement mûrement réfléchi sa décision. Il doit certainement s'agir d'un véritable engagement, profond. 
Pendant le temps que j'ai passé dans la cathédrale je me demandais ce qui pouvait bien habiter ses pensées : plénitude, inquiétude, excitation ? Je me disais aussi qu'il avait de la chance d'avoir su quoi faire de sa vie, d'avoir donné un sens à sa vie, d'avoir trouvé un engagement, une raison d'être sur cette Terre, dans cette Vie à la fois si magnifique et si ingrate.


 





vendredi 27 juin 2014

C'est le temps de l'été

C'est le temps de l'été.
L'interminable été.
Ce temps où tout le monde s'en va, de ci, delà.
Se poser au calme ou s'étourdir dans les loisirs.
Ce temps ou les rues de villes se vident, pendant que les plages connaissent la surpopulation.
Le temps des festivals.
Le temps pendant lequel il n'est plus possible de faire quoique ce soit pour garder le fil, le contact.

La semaine prochaine, encore deux séances de gym pilates et puis après plus rien, le grand vide pendant deux interminables mois.

C'est le temps de l'été,
Celui qui fait miroir au temps de Noël,
Ces deux périodes pendant lesquelles la solitude se trouve exacerbée.


jeudi 26 juin 2014

Incertitude

L'homme-soleil (je vous en ai déjà parlé ici ou là)
Le prince charmant (je vous en ai parlé en début d'année)
Et l'homme-lune (de celui-là vous ne savez rien, du moins pas encore)

Si je les avais autour de moi tous les trois, ensemble,  je danserai

la valse avec le prince charmant (l'homme-lune n'y est pas très doué, et l'homme-soleil tourne tellement vite qu'à chaque fois j'ai envie de vomir)

la scottish avec l'homme-soleil (avec lui, cela devient une danse glissée, sensuelle, presque un tango)

la mazurka avec l'homme-lune (nos pas sont si bien accordés)


L'homme-soleil a été très important dans ma vie. Le prince charmant a fait un passage fulgurant en début d'année et m'a emporté au pays du rêve éveillé. L'homme-lune est très important (grâce à lui je tiens debout malgré tout).

L'homme-soleil tente de temps en temps de "raccrocher" bien que je lui ai déjà dit que ce ne serait "plus jamais". Je garde avec lui une amitié très affectueuse. Nous nous entendons si bien, et nous nous charmons réciproquement à chaque fois (très rarement) où nous nous rencontrons.

Le prince charmant m'a envoyé un texto hier rempli de "baisers" après deux mois de silence... Je ne comprends pas très bien ce qu'il veut, ce qu'il cherche. J'étais prête à lui ouvrir mon coeur, il ne s'est pas empressé, mais de temps en temps manifeste sa présence par un texto...

Et l'homme-lune.... l'homme-lune va partir en vacances avec sa "copine d'appartement". Et comme à chaque début d'été (depuis trois ans) je me demande, je me demande que faire de cette relation qui m'apporte tendresse, amour, soutien mais aussi frustration, attente, larmes, déception.
Comme chaque début d'été, je me demande si il n'est pas temps de rompre, s'il n'est pas temps d'assumer d'être vraiment seule pour ouvrir l'opportunité à une vraie rencontre, un homme qui ne sera pas accompagné (ces trois là sont accompagnés et ne manifestent pas la volonté de décrocher), un homme qui aura plus à m'accorder qu'une soirée par mois, deux week-ends par an, deux ou trois fest-noz par an, une balade tous les quatre mois. Je me demande.

Vais-je trouver la volonté de me retrouver seule, vraiment seule, ou bien vais-je me continuer à m'accrocher à cette relation insatisfaisante mais qui fait que je ne suis pas tout à fait seule ?
C'est un dilemme que je rumine si souvent...

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PS : J'espère que je n'ai pas choqué par le fait que ces trois hommes sont "accompagnés".  Je ne le fais pas exprès. Quand la rencontre se fait, je ne sais pas (pas de signe extérieur, ces hommes là ne sont pas mariés et ne portent pas d'alliance). J'espère que je n'ai pas choqué. 
J'ai déjà évoqué celà avec plusieurs personnes (ma thérapeute, une amie, une collègue de travail, une sophrologue récemment rencontrée, ma belle-soeur ) qui n'ont pas été choquées, qui comprennent.
J'espère que je n'ai pas choqué.

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Tant qu'à choquer :



Mon espérance





mercredi 18 juin 2014

Histoire de joie

Marie Yog partage avec ses lecteurs un texte sur la joie
Un joli texte. L'instant présent serait débordant de joie. 

La joie, les passions, les envies... tout cela me semble bien loin.. des sensations éteintes.
Plus de passion, plus d'envie.
Survie... Une femme que j'ai rencontré il y a un peu moins d'un an et qui fait une formation de sophro-analyse m'a récemment dit de façon trés spontanée que j'étais en état de survie. Elle l'a dit avec précaution  pour ne pas me choquer... Cela ne m'a pas choqué car c'est ainsi que je vis depuis plus de trois ans... en état de survie. Cela pourrait choquer certains qui passeraient ici que je dise cela... mais c'est vraiment ce que je ressens.

Oh bien sûr je fais des "choses".. je fais semblant de vivre... souvent... je "m'occupe" pour combler le vide... 

Survie, faire semblant de vivre... pour l'instant c'est comme ça... un deuil qui n'est pas terminé... le sera-t'il un jour ?

Alors la joie, la passion, les envies... il n'y en a plus beaucoup. Mon instant présent est morose et vide.
 

vendredi 13 juin 2014

Happy..

Il y en aurait trois versions différentes...
J'en ai déjà vue une...J'aime bien celle-ci car on y voit bien la grande ville à côté de laquelle je vis...




Réflexion pêle-mêle

 Quand on est quitté-e  c'est comme se retrouver dans un désert sans gourde d'eau. Plus de partage, plus de toucher, plus de caresse...