jeudi 13 février 2020

Se tromper de chemin

Chaque mercredi matin vers 7 h 30 je vais au marché pour faire un petit réassort de légumes avant de partir au travail.
Hier après mon petit marché (et mes petits échanges sympathiques avec "mes commerçants" habituels) je reprends mon auto et je pars…

Et tout d'un coup je me rends compte que j'ai pris le chemin de la maison. C'est la première fois que cela m'arrive ce genre d'étourderie.

L'Univers avait certainement un message à me dire. Un message que je n'ai pas écouté.

Ma journée de travail a été très très très désagréable.

Un départ en retraite. Un arrêt maladie longue durée (burn-out). Deux démissions. L'entreprise où je travaille ne va pas bien.
Je suis fatiguée de voir partir des collègues que j'apprécie.
Je suis fatiguée de repartir à zéro avec de nouvelles personnes.
Je suis fatiguée de la surcharge de travail.
Je suis fatiguée.

Pour une Fée qui parfois s'inquiète de savoir comment je vais : Je ne vais pas bien.

Heureusement qu'il y a mes deux heures de Biodanza hebdomadaire….

samedi 8 février 2020

ADieu

Je n'ai pas dit Adieu à mon père
J'étais trop jeune, j'avais trente ans
Non plus à ma grand-mère
Mon chagrin était tellement grand
Adieu à mon grand-père
J'avais "grandi", il était temps
Je redoute l'Adieu à ma mère
Laissez nous encore du temps
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La mort pour moi est un mystère
Avec regrets du temps d'avant

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mercredi 5 février 2020

Quatre ans plus tard..

... j'ai récidivé... inscription sur un site de rencontres avec abonnement pour trois mois.

Alors forcément je suis allée boire des verres avec des hommes.

Avec le premier nous nous sommes vus trois fois : balade, ciné, expo... pour finalement constater réciproquement qu'il n'y avait pas d'étincelles. 

Le deuxième m'a, en quelque sorte, poursuivie de son assiduité (via le site).. Nous avons échangé au téléphone.. c'était sympa, joyeux... mais quand je l'ai vu... oups... j'aurai bien aimé faire demi-tour... physiquement il ne me plaisait pas du tout (une photo sur un site ne reflète pas toujours la réalité).. et lors de l'échange je me suis rendue compte qu'il y avait plein de choses que je n'appréciais pas dans sa façon de penser.

Le troisième m'a aussi abordée sinon je ne l'aurais pas fait ( je le connaissais déjà dans la vraie vie... BiOdAnZa). Ca aurait pu coller...sauf qu'il est fou de moto.. que je lui ai demandé si le fait que je ne m'acclimatait pas à sa moto était un problème. Et oui c'était un problème majeur.

Le quatrième.. (BiOdAnZa aussi...  je le ne connaissais pas.. pourtant son visage me semblait familier.. ben oui je l'avais vu lors d'un réveillon). Un homme super sympa. Mais pas d'attirance de mon côté. Certainement que l'on va être de bons copains.

Le cinquième me plaisait beaucoup. Malgré ses messages très laconiques j'ai tourné autour jusqu'à un premier rendez-vous qui a confirmé qu'il me plaisait vraiment... même si j'ai pu constater qu'il fumait  (ce qu'il avait omis de mettre sur son "profil" - ça ce n'est pas bien).
Un deuxième après-midi ensemble pour faire un peu plus connaissance, re-constater qu'il était vraiment dépendant à la cigarette, appréhender un peu plus son mode de vie de musicos-rockeur-noctambule mais aussi sa passion pour l'histoire, les mots, la nature. Je l'avais déjà surnommé  l'Etoile Noire (ceux qui me lisent depuis longtemps savent que j'ai fréquenté un homme-soleil et un homme-lune dans des temps plus anciens). Nous devions nous voir dimanche après-midi. Mais il a "beaucoup traîné samedi soir et il reste tranquille chez lui".
 
Vous je ne sais pas ce que vous en penseriez.. mais pour moi c'est plié.
Son côté Nuit l'emporte sur son côté Jour. Cela ne peut pas me convenir.
 
Retour à la case départ !
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Et dire que j'ai l'une de mes meilleurs amies qui a fait la même démarche que moi - un mois et demi plus tard - et qui a fait la rencontre de la perle rare qui la comble d'un doux bonheur.

C'est quand mon tour ?

Femme, Désespoir, La Perte De


lundi 3 février 2020

Chignon

Est-ce que j'y prendrais goût ? Ou alors c'est que j'ai un petit regain d'inspiration ?



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Fin de journée. Un peu lasse. Une main dans les cheveux, sur son chignon un peu défait.

Demain c'est un grand jour.
Cela fait déjà plusieurs années, qu'elle n'est plus Quadrille, un petit peu moins d'années Coryphée.
Demain elle ne sera plus Sujet. Elle sera Première Danseuse. Et qui sait un jour  Etoile ?

Demain son chignon roux sera strict, bien épinglé ; nulle mèche ne dépassera.
Sous les lumières ses cheveux seront un flamboiement. Confiante elle s'élancera sur la scène, radieuse, heureuse. Au premier pas elle oubliera tout. Elle ne sera plus que corps et âme dansante.
Demain !

dimanche 2 février 2020

Histoire de Goût

Toutes les semaines je lis quelques textes des personnes qui écrivent dans le cadre des propositions de Le Goût. Je lis essentiellement ceux qui sont dans mes promenades. Il m'arrive parfois d'emprunter d'autres chemins... ce que j'ai fais cette semaine.

Quand j'ai vu l'image sur laquelle il fallait écrire, tout de suite, de idées, des mots sont venus. Des idées, des mots tellement différents de ce que j'ai lu.

Je les ai gardés bien au chaud.. jusqu'à maintenant..

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"Ce matin, la lumière poudroie. J'ouvre en grand la fenêtre pour la première fois depuis plusieurs mois. La ville est encore assez silencieuse et j'entends au-délà de la rumeur, j'entends un pépiement d'oiseau, j'entends une feuille qui bruisse sous la caresse du vent, j'entends comme le murmure d'un ruisseau.
La lumière de l'été naissant m'appelle. Il est temps. Il est temps que je m'abandonne à la Vie. Elle m'appelle. C'est décidé. Je vais quitter ce lourd costume noir. Je vais alléger mes pensées, mes épaules, mes pas.
C'est décidé. Je quitte cette ville où je n'ai connu que la désolation. Je pars. Où ? Peu importe. Je pars vers des endroits où les étoiles sont visibles la nuit, où aucun lampadaire ne fait concurrence à la lune, où le ciel qu'il soit bleu ou gris, n'est pas poussière, où les rivières et les ruisseaux s'élancent sans entraves, où les saisons sont belles, où les hommes respirent, sourient, rient.
Je pars."


Réflexion pêle-mêle

 Quand on est quitté-e  c'est comme se retrouver dans un désert sans gourde d'eau. Plus de partage, plus de toucher, plus de caresse...