mercredi 12 décembre 2018

Continuer



Il y a une semaine nous avons dansé la Paix.
Hier soir c'était la Fraternité, la Solidarité et l'Empathie qui ont été honorées par nos danses... et pendant ce moment là à Strasbourg... et ailleurs dans le monde...

Plus encore continuer à espérer, à croire en le meilleur.

Cela s'est passé en France. Cela me touche d'un peu plus prés. La fille de l'une de mes amies étudie dans cette ville.

L'indignation ne fait plus partie de mes émotions. Cela n'est pas non plus résignation.

Cet événement violent me procure de la tristesse. 
Malgré tout je choisis de continuer à cultiver le calme, la Paix, la douceur. 
C'est bien peu face à l'Humanité désordonnée. Je n'ai pas l'âme militante. C'est ma façon de faire. 



Résultat de recherche d'images pour "empathie"

lundi 10 décembre 2018

Vers le passage

Chez Célestine il est question d'aube.
Sur mon téléphone, un texto reçu me parle de passage

Les deux, de manières différentes, me parlent de la même chose
Me parlent d'un voyage
D'un chemin à prendre
Là maintenant
D'un passage vers
La Lumière
Un passage imminent

Cela fait déjà plus d'une semaine que je le ressens dans les cellules de mon corps
Cette année, les mois noirs que sont novembre et décembre, me tiennent dans l'attente de ce passage.
J'y aspire chaque jour, je le sens venir malgré les jours qui raccourcissent, les ciels gris, les jours de vent et de pluie.

Le solstice
Il arrive
Et avec lui le retour de
La Lumière

Mon anniversaire
Le basculement vers une autre année
Quasi concomitants
A chaque fois pour moi
Comme un renouveau
Et plus encore cette fois-ci

Ce stage de biodanza
Fin janvier
Sur le thème de la Re-Naissance

Mon corps, mon âme sont tendus vers ce passage.
Qu'il m'apporte ce à quoi j'aspire



jeudi 6 décembre 2018

Il est de ces mots.. et autres pensées

Il est de ces mots qui n'appartiennent qu'à nous, qu'à si peu.

Dans mon tout petit cercle familial (mes parents -mes frère et soeur - mes enfants - mon beau-frère, ma belle-soeur - mes neveux - mon ex-mari) quand nous disions "va voir dans le fond"... cela voulait dire aller voir dans le petit hangar qui se trouve au fond du jardin de mes parents... Nous le disons toujours.

Et puis il y a "en face"...
Ce matin des artisans qui travaillent à la rénovation de la maison de ma Maman, m'ont appelée pour m'informer que la voisine était décédée.
J'ai aussitôt envoyé un texto à mon frère et ma soeur. Qui m'ont répondu "Mais comment le sais-tu ?".
Et moi "Les peintres sont allés boire un café "en face".  On leur a dit. Ils m'ont téléphoné pour me prévenir".
Pour nous "en face" c'est le café qui se trouve - depuis toujours- de l'autre côté de la rue.
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Des quatre maisons qui se trouvaient côte-à-côte sur ce côté de rue, il n'en reste désormais plus qu'une qui est encore habitée par ses habitants d'origine. Désormais deux sont vides. Deux grandes maisons.

Celle de ma Maman sera mise en location en début d'année 2019. Je l'espère bientôt remplie d'enfants heureux qui pourront aller jouer "dans le fond" !


mercredi 21 novembre 2018

Message d'amour

Ce fut d'abord ludique.
Une marche sur une musique vive.
Une "marche jeu et créative" en interaction avec les autres.
Un exercice joyeux de pulsion par deux. 
Joie

Ensuite, sur une musique de flamenco nous avons été invités à danser notre feu, notre puissance de Vie. "Cela" a commencé à monter en moi. 
Energie.

Puis "l'homme étoile, la "femme étoile" furent invités à se déployer. D'abord chacun pour soi. Ensuite au centre d'une ronde, chacun à notre tour nous avons rayonné notre beauté d'étoile les yeux dans les yeux de chacun de nos compagnes et compagnons.
De le danser et de voir les autres danser, l'émotion continuait  à monter. 
Intensité.

Nous étions dans plus de douceur et dans une grande intériorisation quand nous avons dansé notre rêve accompagné par un "ange". Une musique d'expansion... Comme une transe pour moi... L'Energie est montée encore plus dans mon corps. 
Cadeau.

Ensuite ce ne fut que douceur, douceur, douceur... jusqu'à la dernière ronde que nous ne voulions pas quitter quand la Vicencia a pris fin. 
Bonheur.
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J'ai eu du mal à reprendre mes esprits.
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C'était hier soir, dans une salle douillette, dans la campagne, à 35' de voiture de chez moi.
Nous étions dix danseurs.
L'invitation était, pour cette vivencia, de danser sa juste puissance, de prendre sa place parmi et avec les autres, d'être connectés par cette juste puissance avec l'Univers et de répandre la paix et un message d'amour.
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Et dire que je me sentais fatiguée et que j'avais pensé ne pas aller danser hier soir !







lundi 19 novembre 2018

Se plaindre

"Se plaindre, c'est exprimer son mécontentement".

C'est ce que disait hier un SDF  à un autre SDF, sur un banc, aux pieds des remparts d'une petite ville médiévale bretonne.
Une phrase que j'ai captée. Je me suis demandée quel était le parcours de vie de cet homme qui avait un langage "soutenu". Que lui était-il arrivé pour se retrouver sur un banc ?
Je ne suis pas de celle qui engage la conversation avec les délaissés de la rue. Pas suffisamment confiance. La crainte rôde. Alors je ne saurai pas...

vendredi 19 octobre 2018

Danse

Un petit concours de danse. J'y participe.
Je n'ai pas vraiment de tenue adaptée. Ma Kiné traverse la rue et va emprunter une jupe qui tourne à une copine.

Mon cavalier.
Un danseur professionnel.
Brun. Les yeux qui brillent. Sobre et beau, très beau. Présent. Attentionné.
Mince. Pas trop grand. Juste pouvoir le regarder dans les yeux sans se faire mal au cou.
Nous n'avons jamais dansé ensemble. C'est la première fois que je le vois.

La musique commence. Une valse. Magie de la danse. Trop court.

La musique s'arrête. Je suis un peu sonnée. Mon cavalier a disparu. Il revient avec un petit morceau de bois sur lequel est imprimé une image et sur lequel il a écrit des mots, pour moi, pour m'exprimer tout son ravissement de ce fabuleux moment de danse... Il a entre autre écrit "vulnérable". C'est un immense compliment... J'ai dansé avec vulnérabilité et cela l'a ému au fond de son âme.

.... Je me réveille... avec la douceur de ce rêve merveilleux que je cajole.


vendredi 12 octobre 2018

Jeudi soir

Hier soir, je suis allée pour la quatrième fois à une séance de Chi Qong.

Vraiment j'aime.

Mon corps et mon esprit sont en harmonie avec cette pratique.Des sensations anciennes se réveillent.
Il y a bientôt 20 ans j'ai pratiqué avec une femme sage plusieurs pratiques orientales : taï chi, méditations taoistes, massage nuad bo rarn. 

Cette femme sage a quitté ma commune me laissant dans un grand vide. Après un cycle d'initiation à la Médecine Traditionnelle Chinoise auprès d'une personne qu'elle m'avait recommandée, j'ai "abandonné" toutes ces connaissances, toutes ces pratiques.. toutefois toujours attentive notamment au changement de saison selon le calendrier chinois, au saison des organes.

Parallèlement ma chère belle-soeur devenait prof de taï chi et me parlait de sa passion.
Je l'ai vu plusieurs fois pratiquer avec grâce.

La jeune femme qui nous enseigne le Chi Qong est tout aussi gracieuse, tout aussi souriante.

Je me demande si ce ne sont pas ces pratiques qui imprègnent les corps, les personnes de grâce, de sourires, de bienveillance, d'ancrage et de légèreté. 

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La séance se déroule a peu près comme ceci :
- ancrage pour débuter la séance
- dévérouillage, assouplissement des articulations
- une posture "statique"
- un enchaînement Tao Yin de la santé (8 mouvements - nous en sommes au quatrième - j'ai hâte de connaître l'enchaînement dans sa totalité)
- et pour terminer do-in (auto-massage), enseignement via le corps sur les méridiens et certains points d'acupuncture que l'on peut activer par pression manuelle

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Chaque mardi je me réjouis de ma séance de Biodanza
Maintenant chaque jeudi je me réjouis de ma séance de Chi Qong

Deux rendez-vous pour me faire du bien.

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Voici l'enchaînement de la forme Tao Yin de la santé que nous apprenons. A moins que vous ne parliez chinois, inutile de mettre le son !


mercredi 3 octobre 2018

LBAS - Les filles F..

Elles étaient trois les filles F..
Filles d'un copain boulanger de mon grand-père. Je me souviens d'être allée chez ce copain boulanger, avec mes grands-parents quand ils venaient - rarement - nous voir - à l'époque 100 kms étaient un grand voyage... Ou plus souvent avec mes parents. 
Ce couple F.. était sympathique... Deux petites personnes rondouillardes, le visage plissé de sourires bienveillants, le monsieur marchant avec une canne.

Les F... habitaient dans un immeuble ancien au bord d'une rue qui est désormais devenue très passante. C'était exotique pour moi d'aller voir des gens vivant dans un immeuble. Je ne connaissais que des maisons. J'aimais bien. L'ascension de cet escalier sombre en bois bancal, le petit appartement sombre, les petites pièces. Exotique pour mes yeux d'enfant.

Elles étaient trois les filles F...
La plus jeune, filleule de mon grand-père, je l'ai bien connue. Je ne la fréquente plus. Mes grands-parents étaient notre trait d'union.

Les deux autres, célibataires, avaient dans mon esprit d'enfant, une part de mystère.
Des femmes libres, atypiques pour moi.
Je ne me souviens plus de leur prénom... Peut être il y avait-'il une Odette, peut-être.

L'une des deux était ouvreuse dans un cinéma "Le Club". Un lieu qui existe toujours, qui a changé de propriétaire et de nom.. désormais salle de cinéma arts et essais. 
Parfois mon père nous emmenait dire bonjour à cette femme ouvreuse. Il choisissait un horaire où la séance était commencée et nous allions en famille (cinq personnes) saluer cette femme, lui faire la conversation. Nous gambadions dans le hall du cinéma, montions et descendions les escaliers qui allaient vers les portes d'accès au balcon.
C'était  assez rapide, c'était fantaisiste... c'était le style de mon père !

Elle étaient trois les filles F... l'une d'entre elles ouvreuse de cinéma
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Souvenirs revenus suite à une lecture chez Célestine.




lundi 24 septembre 2018

La saison folle

"J'aime l'automne"  
"Moi aussi j'adore l'automne" 
"L'automne et le printemps sont des saisons folles"

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C'était samedi, dans une allée de chênes, bousculée par le vent. Je marchais avec une femme que je voyais pour la deuxième fois.
Et nous voici à évoquer l'automne. Et la voici à me dire que l'automne et le printemps sont des saisons folles. J'ai aimé, j'ai aimé... des saisons folles.

Et moi :
"Je sens les saisons dans ma peau, dans mon corps. Et toi ?"
"Oh oui ! "

Je m'en doutais. Cette femme au regard bleu pétillant qui s'exclame avec joie sur les saisons folles ne peut que sentir les saisons, le temps qu'il fait, dans son corps.

Depuis plusieurs semaines ma peau réclame la pluie, mes sens sont en veille, en éveil de la moindre goutte de pluie. Après cet été très sec, très chaud, mes cellules appellent l'eau du ciel. Samedi soir il y avait dans l'air cette douce sensation humide, un peu moite, avec du vent doux un peu fou. J'ai vraiment aimé.

J'attends, j'attends la pluie, j'attends les nuages impétueux, le vent qui frôle. J'attends la saison folle. 

 

mardi 4 septembre 2018

Dans la poussière d'or

Dans la poussière d'or du soleil de septembre, accrochés à la main de leur mère, les enfants trottinent vers l'école. Certains sont calmes, d'autres s'agitent. Devant la grille, les mères se saluent, les enfants se regardent en coin ou se précipitent avec joie vers leur copains.
Dans la cour les maîtresses, dans leur blouse sévère, font l'appel. Les enfants se rangent en colonne par deux. Une à une, chaque file d'écoliers s'avance pour rentrer dans la salle de classe. L'estrade sur lequel se tient le bureau de la maîtresse, le tableau noir, une carte de France au mur... Chacun va à sa place. C'est une année qui commence.

Quel souvenir de ces années d'école dans les années 60/70 ?
De la maternelle pas grand chose.
Du primaire...
En CP, la remise des prix en fin d'année. Elle était "troisième". Elle avait reçu un livre de conte qui doit encore être chez sa mère. Et du visage et du  non de l'institutrice, très douce, très gentille.
Du CE1 ??
Du CE2 ??
Du CM1- l'institutrice, son visage, son nom, ses cheveux blancs bouclés, son visage rond et bienveillant. Cette année là elle a commencé à porter des lunettes. Et le premier jour qu'elle portait ses lunettes, elle est arrivée en retard et s'est fait remarquer...ce qu'elle ne voulait surtout pas.
Du CM2 - la classe ronde, la classe de la directrice, cette grande femme aux cheveux gris au visage paisible. Les leçons de chant en direct à la Radio. Les sauts à l'élastique dans la cour, pour lesquels elle était douée. Et puis la méchanceté de deux filles qui se sont acharnées à se moquer d'elle pendant toute l'année. A l'époque on ne parlait pas encore de harcèlement, mais cela existait déjà. Et la fille de la directrice, qui passait parfois voir sa mère pendant la récré. Une fille déjà grande, une presque femme qu'elle trouvait tellement belle et qu'elle admirait.

Et puis l'encrier en porcelaine sur le bureau. La maîtresse qui le remplissait d'encre violette. Le stylo plume. Le buvard rose. Le calcul mental (en CM2 tous les jours au début de la journée de classe-beurk). Les marelles dessinées à la craie. Les jeux de balles au mur en chantant une comptine. Les rondes. Les poésies et fables apprises.

Pendant toutes ces années, pour le dernier jour de classe, elle offrait à la maîtresse, une plante que sa Maman avait patiemment fait pousser à partir d'une bouture, une impatiens. Et les maîtresses recevaient ce cadeau avec sourire.

A l'école on allait à pied. On revenait à pied. Ceci donc quatre fois par jour. Peut être que son père la conduisait en voiture parfois ? Peut être elle ne se s'en souvient pas.

En CM1, CM2 elle a voulu manger à la cantine pour avoir plus de temps avec ses copines. C'était sympa les copines. Mais l'omelette aux pommes de terre... Elle en vomissait.

Cinq années de sa vie d'écolière en quelques lignes hâtives. 
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Le soleil déploie toujours sa poussière d'or en septembre... les enfants vont toujours à l'école.
Cela fait longtemps qu'elle n'accompagne plus les siens... Le temps passe.. .efface les souvenirs... enlace la nostalgie.

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En écho au magnifique texte de Célestine.




Impatiens..

dimanche 2 septembre 2018

Aventures

... A l'adolescence j'ai lu TOUS les récits d'aventure qu'il y avait dans la petite bibliothèque communale. TOUS. J'étais passionnée.

Il y a quinze jours, ma belle-soeur m'a prêté le livre d'une aventure contemporaine. Une femme qui fait un périple en Australie en mode "survie"...

Ce récit m'a passionnée... j'ai été transportée par cette aventure.






"La prise de risque est une initiative indispensable qui expose le sujet à un nouvel environnement hors de sa zone de confort. Cela va lui permettre de grandir, de tester sa flexibilité, sa tolérance et de se nourrir intérieurement grâce à l'adaptation qu'exigera de lui son nouvel environnement.
Les joies de la prise de risque ? Apprendre à avoir confiance en soi, à avoir foi en ses capacités extérieures et physiques et comprendre son appartenance à l'univers sous  tous les angles."

samedi 11 août 2018

Avant

Avant il y avait ma Maman auprès de qui je pouvais déposer mon "enfant" en mal de trop de solitude, en mal d'affection.
Ces derniers temps c'est devenu impossible. Hier elle a été quasi indifférente à ma présence. Un sourire quand je suis arrivée, un "tu es jolie" et puis plus rien. Une heure de plus rien. C'est dur pour moi.

Bien sûr il y a eu ce cercle d'affectivité samedi dernier. J'ai plus donné que reçu. C'était la première fois que j'y allais. Je ne savais pas trop ce que c'était. J'ai fait confiance. Mais j'ai choisi de donner. Lors d'une prochaine fois je demanderai à recevoir.

Bien sûr il y a la biodanza. La dernière fois c'était fin juin.  C'est loin.

Bien sûr il y a mes deux belle-soeurs. Ce n'est pas souvent.
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En ce temps de vacances ou chacun et chacune est sensé être heureux, je suis d'une tristesse sans fond.

vendredi 3 août 2018

LBAS - Camping

L'été de cette année là (l'année de la bande de 6) il avait été décidé que les trois filles passeraient le mois de juillet ensemble. En effet le père de l'une d'entre elles, installait, pour deux mois, une caravane et une grande toile de tente dans un camping d'une petite station balnéaire des Côtes d'Armor.

Cela la mettait mal à l'aise cette histoire de camping tout en lui faisant envie. Ce qui la gênait c'est tout ce qui  a rapport à l'intimité du corps (visage ingrat + corps ingrat = vilain petit canard)  : les douches, le maillot de bain, l'épilation qui se devait d'être parfaite. Et puis le financement. Elle n'était pas issue d'une famille aisée. Même si l'hébergement était offert, il fallait se nourrir... et les sorties le soir... et hors de question de demander à ses parents.

C'était sa première année de fac, elle avait 18 ans tout neuf. Elle était allée au CROUS en quête d'un boulot d'été (à son époque les entreprises proposaient au CROUS des offres d'emplois d'été pour les étudiants). Elle avait répondu à une annonce, passé un entretien... Et elle avait été embauchée pour deux mois. Elle commençait tout de suite.

Plus de vacances au bord de la mer avec les deux amies.

Toutefois il était prévu un week-end. Elle était partie avec deux des garçons (le troisième n'était pas disponible) un samedi après le travail (elle travaillait le samedi matin) pour retrouver les deux vacancières. Les garçons avaient dormi dans la toile de tente. Les filles dans la caravane.

Un week-end ensoleillé. Pas de plage (ouf) mais des balades le long du port, des plats de pâtes cuisinés ensemble, des hot-dogs, une sortie en boîte, des rires...



Ce mois de juillet avait rapproché les deux filles parties ensemble. Petit pincement pour elle... C'est la Vie ! 


mardi 31 juillet 2018

La boite aux souvenirs - 3 + 3

Par quelle circonvolutions a-t'elle pensé à lui et lui a fait chercher sur internet un témoignage récent de son existence.
Mystère des pensées.

C'était il y a 40 ans. 
Ils étaient 6. 3 filles. 3 garçons.
C'était elle qui avait réuni les filles. Elle connaissait un peu l'une car elles se côtoyaient au lycée.
Avec l'autre elle prenait le bus le matin et le soir.
Les garçons ? Elle ne sait plus. Sans doute qu'ils fréquentaient le même côté qu'elles dans l'amphithéâtre de la fac. Ils ont fait connaissance. Ils se sont plus et ont formés leur petite bande.

Les années suivantes d'autres se sont joints à la bande. Ce n'était plus pareil.

3 filles et 3 garçons. Il y avait un accord tacite que seule l'amitié les lierait et qu'il n'y aurait aucune histoire d'amour.

Il n'empêche qu'elle était secrètement amoureuse de l'un d'entre eux.

Elle ne se souvient que des prénoms. Sauf  pour lui. Hier elle a tapé son nom sur google...et il est apparu.
Le jeune homme maladroit est devenu un homme plein d'assurance.
Dans son regard le même pétillement et la même bienveillance. Son sourire le même aussi.Un petit embonpoint. Les cheveux noirs sont devenus de neige mais sont toujours aussi drus et crantés.

Elle est heureuse pour lui. Le jeune homme maigre est devenu un homme qui a l'air épanoui. Elle le souhaite heureux dans sa vie.

mercredi 18 juillet 2018

jeudi 12 juillet 2018

Mal-a-di-ct

Saloperie
De maladie
Plus perverse
Qu'un cancer
Elle enlace
Elle embrasse
Puis
Elle serre
Sans relâche
Elle s'immisce
Dans le cerveau
Se faufile
Entre les neurones
Elle détruit
Réduit à un zombie
Guette sans cesse
Sournoise
Lamine
Domine
Manipulatrice
Saloperie
De maladie

_____

Et face à ça
Immpuissance
Incompréhension
Colère
Espoir parfois
Puis désespoir
Insomnie
Epuisement


______

Saloperie
De maladie









mardi 10 juillet 2018

Le grand bonheur

Ma chère Belle Belle-Soeur deux fois grand-mère cette année de deux petites filles qui viennent après deux petits-garçons nés il y a trois ans.

Voir le grand bonheur de ma Belle-Soeur. Voir la qualité de ses relations avec ses petits-enfants. L'entendre dire qu'avec l'une de ses petites-filles elle sent un lien particulier (la fille de son fils - elle porte un nom de Fée : Mélusine).
La voir s'émerveiller.

Lire le grand bonheur de Célestine qu'elle nous partage avec ses mots magnifiques.
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Et moi, le grand bonheur ?

J'y crois peu. Mes enfants sont deux célibataires bientôt endurcis.
Mon fils par trop de relations décevantes. Il attend une étoile, une âme exceptionnelle. La rencontrera-t'il ?
Ma fille... par trop de fragilité, une santé fluctuante, une âme tourmentée.

Et serais-je capable ?




samedi 7 juillet 2018

Vous... tu... On s'fait la bise ?

Là où je travaille, il y a des personnes que je ne vois pratiquement jamais car elles sont sur d'autres agences.
Et là où je travaille, les mouvements de personnel il y en a.

On ne se voit pas mais l'on s'envoie des mails, surtout que vu mon rôle administratif, plein de personnes me demandent plein de choses.

On a une nouvelle embauchée depuis mai. Quand elle m'écrit, elle me tutoie...Quand je lui réponds je la vouvoie.
Je ne peux pas tutoyer rapidement. Impossible, quelque soit l'âge de la personne.
La nouvelle embauchée est plus jeune que mes enfants. Je la vouvoie. Elle me tutoie. On ne n'est jamais vues.

Dans une dizaine de jours les trois agences se réunissent. Je vais voir des collègues de travail pour la première fois. Je vais les vouvoyer. 
Elles vont sans doute être surprises par mes cheveux gris et mes rides.
Elles vont peut être vouloir me faire la bise. Je n'aime  pas ça... faire la bise à des personnes avec lesquelles il n'y a pas une relation "vraie". Je n'aime pas ça.

Ce n'est pas une question de génération, c'est une question de respect et de franchise pour les autres et pour moi-même.
Se faire la bise est devenu un geste tellement banalisé... dès fois moins sincère qu'une poignée de main et un vrai sourire.


mercredi 4 juillet 2018

Ra-d-i-o

Quand j'étais enfant  et adolescente il n'y avait pas de télévision à la maison.. mais la radio oui.
Je suis une enfant de la radio. J'aime les voix. J'aime que l'on me parle.

Mon père écoutait beaucoup les infos sur RTL.
Moi c'était le hit-parade d'André Torrent.

Puis un jour (j'avais quel âge - 15 ans ?)  j'ai découvert France Inter... grand coup de foudre.. Jean Louis Foulquier avec "Y'a de la chanson dans l'air" puis plus tard "Pollen".... 
Et surtout "Marche ou rêve" de Claude Villers... chaque soir mon rendez-vous de 20 h (j'avais alors une petite radio dans ma chambre).

J'ai découvert la radio qui me parle, la radio qui me raconte... la radio qui m'enchante..

Fidèle depuis tout ce temps, j'attends toujours avec une petite curiosité fébrile le programme de l'été.

Pas grand chose de neuf sous le soleil (ce n'est plus ce que c'était).. toutefois "Une bonne tasse d'été" m'a plu par deux fois depuis lundi... "Mon" émission de cet été 2018 ?









mercredi 27 juin 2018

Conseil d'une amie

Une amie m'a dit récemment :

"Ne perds pas ton temps à attendre le Prince Charmant. Le Prince Charmant n'existe pas.

Les femmes de notre âge (beaucoup plus proche de 60 que de 50 - snif) doivent prendre l'initiative. Si un homme te plaît va lui parler, va lui dire que tu souhaites faire plus ample connaissance.

Soit ça passe.. soit cela ne passe pas... Et si cela ne passe pas, ce sera autant de temps gagné pour une autre rencontre..."






dimanche 24 juin 2018

Encore une Isabelle

Un paysage aperçu de la voiture ce matin et je suis partie en arrière, au temps du collège... J'avais une très bonne copine... Isabelle.. je l'avais complétement oubliée et puis ce paysage... Isabelle je crois.. je n'en suis même plus certaine.

A l'époque en fait il n'y avait pas de collège. C'était un lycée... un grand lycée... une partie niveau collège, une partie niveau lycée général, une partie niveau lycée technique, deux internats, un grand réfectoire, un gymase.. tout ça dans un grand parc... au bord de la ville.

Et cette amitié... avec cette fille. C'était en 6ième et 5ième. Elle était la fille de la "Surgé" du lycée technique... Une personne qui était crainte.
Et moi j'étais la bonne copine de la fille de la Surgé. J'allais chez elle. Elle venait chez moi. Je me souviens qu'une fois je suis allée avec eux en week-end dans le Finistère. Voilà .. ce paysage.. ce matin... retour en arrière.

L'amitié a mal tourné. Ca arrive. Il a suffit d'un été et en Septembre cette Isabelle a commencé à se moquer de moi. Pourquoi ? Un p'tit fond de méchanceté que je n'avais pas vu auparavant ? 
A partir de la quatrième nous n'avons plus été dans la même classe... d'autres amitiés sont arrivées.

lundi 28 mai 2018

Réveiller la mémoire

Hier j'étais chez ma soeur. Fêtes des mères. Ma Maman était là. Un peu tristounette mais nous lui avons quand même proposée une petite balade. Nous l'avons emmenée dans un endroit, à 15 minutes de voiture, un endroit de nos dimanches d'enfance, un endroit que nous avons fréquenté avec elle une fois grandies, une à deux fois par an car... c'est beau.


Il y a deux routes pour arriver à cet endroit. Nous avons choisi la plus facile d'accès au moulin. Pas de longue marche pour le voir. Dès que nous sommes arrivées ma Maman a dit "Oh le moulin". Puis pendant que nous nous garions "J'ai reconnu tout de suite avec l'eau".
Puis une fois dehors "C'est beau". Plusieurs fois elle a dit c'est beau.
Nous n'avons pas marché longtemps car elle avait mal à la hanche et nous n'avons pas trouvé de banc. Pourtant autrefois il y en avait le long du chemin de halage. J'y ai pique-niqué.
Et encore "C'est beau".

Dans le voiture elle a redit "C'est beau. Ca me fait pleurer". Elle a pleuré.

De retour à l'Ehpad de nouveau "C'est beau. Ca me fait pleurer".

Quand nous l'avons quittée, elle était assise le regard triste et perdu.
Ma soeur m'a dit "On n'ira plus".

Je ne sais pas trop quoi penser. Mercredi dernier nous l'avons emmenée chez le dentiste, dans son quartier, celui où elle a vécu depuis l'âge de 25 ans. L'Ehpad où elle vit est aussi dans son quartier à 150 mètres de sa maison (nous ne passons jamais devant sa maison quand nous sortons avec elle) et est le point de départ d'une promenade dans la campagne, promenade qu'elle a fait de multiples fois.
Elle ne réagit pas dans ces circonstances là. Elle ne dit pas "Je reconnais".

Et voilà ce moulin, cette rivière.....
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Réveiller la mémoire de notre Maman au risque de la voir triste.... ou la laisser s'enfoncer dans l'oubli....

dimanche 27 mai 2018

De la douleur à la bienveillance





Lorsqu'il y a une douleur physique, ce n'est pas le temps d'y ajouter nos peurs, notre impatience et nos jugements, ce n'est pas nécessaire.

Vouloir que cela nous quitte ne fait qu'ajouter à la tension et nous rendre encore plus mal, inquiet. Si nous prenions le temps d'accueillir ce qui est, tel que c'est  ! De voir cela comme une invitation à s'arrêter, à ressentir avec bienveillance ce qu'il y a dans l'instant, pas ailleurs, juste ici... sans projection, sans rien d'autre que d'être là, à respirer avec ce qui est. De constater qu'en restant là, tranquille à respirer, à dire OUI, à être AVEC... finalement tout va mieux.

Cela ne veut pas dire que le mal va nous quitter, mais ce ne sera plus problème. Prolonger d'instant en instant, laisser la paix s'installer, le corps de décontracter avec douceur et tendresse.
Rappelons-nous que la vie, le corps, les événements du quotidien ne sont pas contre nous... mais bien avec nous. Même si ce n'est pas toujours évident à comprendre.

En fait le cerveau ne peut pas comprendre cela, le coeur et le corps oui !

Laissons-nous être baigné dans cet espace d'amour infini. Rappelons-nous que nous somme cela avant toute chose.

Ginette Forget



dimanche 20 mai 2018

Lait et miel

quand tu es brisée
et qu'il t'a quittée
ne te demande pas
si tu étais
assez
le problème c'est
que tu étais tellement
qu'il  n'était pas capable de le porter

Rupi Kaur

jeudi 10 mai 2018

Vertige

Sa vie immobile
Lui donne le vertige
Au bord du précipice
Elle se sent happée
Par les ombres
Les incertitudes
L'inquiétude
L'inconnu
Les doutes
La peur

Avant de tomber dans le gouffre
Elle se redresse
Elle n'a pas le droit
Il faut rester debout
Montrer l'exemple
Alors elle sourit
Elle masque
La fragilité
La vulnérabilité
Elle se sent flotter
Elle se sent s'effacer
Survivre dans un monde brumeux

Parfois une éclaircie
Fugace
Puis revient le vertige

lundi 23 avril 2018

Mieux que danser avec les stars...

... danser avec le cosmos.. la danse du Mandala.

Pour celà il faut :
- le pilier de la Terre
- le pilier de l'Eau
- le pilier de l'Air
- le pilier du Feu
- le bord du mandala
- et le couple cosmique

Forcément elle mentalise. Elle n'a jamais dansé le Mandala. C'est l'inconnu total. Alors quand les danseurs du pilier de l'Eau sont appelés, elle y va. Valeur sûre. Danser l'Eau, la fluidité, elle aime beaucoup. Puis elle entend dire qu'il y a beaucoup de danseurs dans le pilier de l'Eau. Elle se retire voit un autre pilier où il n'y a que deux danseurs. Elle demande ? C'est le pilier du Feu. Non. Elle retourne dans le pilier de l'Eau. Et puis non elle ressort. Elle reste au bord.

Puis arrive le moment du couple cosmique. Une femme s'avance tout de suite. La facilitatrice la freine, demande le temps de la réflexion.
Son coeur, à elle, commence à cogner dans sa poitrine qui devient trop étroite.
Le principe masculin est appelé. 
Son coeur cogne de plus en plus. Elle veut faire cette danse. C 'est pour elle, elle le sent.
Un homme s'avance pour le principe masculin. Pas vraiment le partenaire qu'elle aurait choisi.
Son coeur cogne toujours.
Le principe féminin est appelé à son tour. Elle reste immobile dans le cercle à ressentir son coeur. Elle attend.  Personne ne s'avance. Alors elle y va. C'est pour elle. Pas le partenaire qu'elle aurait choisi, mais la danse l'appelle, l'attire dans son coeur qui bat.

Danser le principe féminin du cosmos. 
Elle se connecte par les mains avec son partenaire. Elle ferme les yeux. La musique arrive... et la danse la prend, merveilleuse, intense, en parfaite harmonie avec ce partenaire pas choisi.
Elle se sent Femme, elle se sent entière, elle sent accueillie par le cosmos. Quelques minutes d'éternité.

______

Après la dernière ronde, après les abrassos avec les uns et les autres pour se dire au-revoir à la fin de ce beau stage de deux jours, elle va remercier la facilitatrice pour cette danse merveilleuse. La facilitatrice lui dit "Je savais qu'une personne était appelée pour cette danse ; je ne savais pas qui... C'était toi, tu étais "habitée"".

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Elle c'est moi. 
Je veux bien être "habitée" par le principe féminin du cosmos chaque jour. Je le veux intensément : beauté, douceur, féminité, confiance, énergie, fluidité, rythme, légèreté, feu, eau, air, terre... Gratitude.

Demain je retrouve mes compagnons de biodanza du mardi, dont certains étaient au stage... J'ai hâte. C'est une joie. 
Demain nous ne danserons pas la danse sacrée du Mandala, mais nous serons ensemble dans la ronde. C'est une joie.



jeudi 19 avril 2018

Le bruit du vent du Sud

Chez moi c'est l'été depuis hier.
Paresser dans le jardin en tee-shirt jusqu'à 21 h.
Manger sur la terrasse.
S'habiller plus légèrement.

Et puis le bleu du ciel.
Et puis la chaleur du soleil.
Et puis les hirondelles.

Et le vent du Sud.
Et son bruit.
Oui chez moi le vent du Sud a un bruit.
Celui de la circulation de la quatre voies (à quelques kilomètres de là) qui file vers le Finistère.
Parfois aussi celui du train qui passe à encore plus de kilomètres que la quatre voies (un vent un peu plus puissant).
Un bruit pas très agréable, même si pas trop fort.
Un bruit quand même.
Un bruit que j'apprécie malgré tout car c'est le bruit du vent du Sud.
Celui des beaux jours, celui de la langueur, celui du temps doux qui prend son temps, celui du carillon de l'angélus (qui vient du sud lui aussi).
Celui qui invite à juste être là et savourer.

mercredi 11 avril 2018

16 h 24

Ce mardi là
Dans cette ville là
Sur le quai 5, repère C
Elle attend le train 8723
En provenance de Paris
Le train de 16 h 24
Voiture 10

Lentement le serpent du train avance
La voiture 10 c'est la dernière
Le train s'arrête
La porte de la voiture s'ouvre
Une personne descend
Puis ensuite
C'est elle
Rayonnante
Portant sa lourde valise bleue
Rayonnante

Elles s'embrassent
Elles se serrent dans les bras
Elles se sourient
Elles se parlent
Elles sont heureuses

_____

La voyageuse est déjà repartie
Ce matin, en voiture
Passer trois jours chez son père
Impatient de la voir, de l'avoir

Elle revient vendredi après-midi

Elles vont passer quatre jours ensemble
Avant que la voyageuse ne reparte à Paris
Pour une dernière semaine de soin

Il y aura
Dans quinze jours
Une autre attente
Douce et impatiente
Dans la même gare
Sur un autre quai peut être
Pour accueillir cette jeune femme
A la fois rayonnante et hésitante
Au début de sa renaissance
De son envol


jeudi 29 mars 2018

Faut faire avec...

... ou pas.

"On croit toujours qu'on a le temps, c'est le temps qui nous a.. et puis la Vie s'en va..."
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Un collègue de travail, depuis quelques semaines, m'encourage à de nouveau faire le pas sur un site de rencontre.
Et moi de lui répondre :
- il y a ma Maman
- il y a ma fille
- il y a le boulot
- pas le temps
- je suis fatiguée 
- pas envie de chater jusque tard dans la nuit...

Et lui "Pense à toi, pense à toi"...
____

J'aimerais que la Vie soit magique et m'apporte l'Amour  là au coin de la rue, au bord d'une plage, à la caisse d'un supermarché, sur le marché du mercredi matin (ou celui du samedi matin), lors d'un spectacle, à la boulangerie...pourquoi pas à l'Ehpad où vit ma Maman.... sans que je fasse d'effort pour le trouver.
Parce qu'il ne s'agit pas de chercher n'est-ce pas ? mais de trouver. L'important c'est de trouver.
______

J'aimerais que la Vie soit 
Aussi magique que lors de cet intense moment de jubilation qui m'a fait écrire une lettre fin janvier (et l'envoyer),
Aussi magique  que lorsque j'ai trouvé hier soir, dans ma boîte aux lettres, cette enveloppe blanche avec mon nom et mon adresse écrits d'une écriture ample et inconnue,
Aussi magique que lorsque j'ai lu le court courrier que contenait cette enveloppe.
______

Alors ?
Faut faire avec ?
Ou pas !




mercredi 28 mars 2018

Peur

.. A chaque attentat, je me dis que je ne me ferai pas happer par la peur, et que je continuerai à vivre comme j'en ai l'habitude.

Pourtant, en cette journée d'hommage à un homme qui est mort pour sauver un otage, je vous confie que, récemment, j'ai eu cette peur..

C'était au cinéma un dimanche après-midi. Le film était "L'apparition". 
Soudainement il y a eu une cavalcade dans la salle. Deux personnes ont couru et sont sorties par la porte du bas. Cela m'a transi. La peur a envahi mon ventre. Je me suis tassée sur le siège en attendant l'explosion... Je pensai déjà à comment me protéger, et même à mourir.

Il ne s'est rien passé. Plus tard il y a encore eu une cavalcade. Deux gamins qui s'amusaient à traverser le labyrinthe des salles (je suppose).
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Transformer la peur

Plénitude
     Emérveillement
          Unification
               Respect


dimanche 25 mars 2018

Danser

Décidément il a suffit d'écrire que je n'avais plus d'inspiration pour que j'ai des envies de partage.

Une valse... d'une fluidité délicieuse... que j'ai envie de danser... peut-être en mai dans un fest-noz d'une petite ville d'à côté... Envoyer un petit texto à mon danseur de valse préféré pour un rendez-vous tacite... et laisser faire la Vie.. Je verrai bien !


vendredi 23 mars 2018

Elocution

Cette semaine, sur ma radio préférée, plein de sujets sur Mai 68... et plein de témoignages de l'époque.

C'est incroyable comme les jeunes de 20 ans avaient une élocution élégante en 1968. C'est agréable de les entendre parler... Où est partie cette belle élocution ? Sous les pavés ?






jeudi 22 mars 2018

JOIE

Jubilation
    Ouverture
        Initiation
            Emérveillement


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Entendu hier soir. Cela m'a plu !





mardi 13 mars 2018

Insomnie

Ma fille
Ma Maman
Le contrôle urssaf
Le travail
La solitude 
Le temps qui passe
Il me manque 
Quelqu'un à qui parler
Une main pour m'apaiser
Une épaule pour m'appuyer
Besoin d'appuyer sur le bouton pause
Ne plus m'occuper de rien
Me laisser choyer, rassurer,
Souffler... et m'endormir sans pensées. 


mardi 6 mars 2018

Trois jours

Je viens de passer trois jours d'aventures rudes et merveilleuses au Kenya.
J'ai fréquenté Karen Blixen et Denys Finch Hatton.
Mais surtout j'ai suivi pas à pas Beryl Markham.




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Si "Out of Africa" vous a fait rêver.
Si vous avez envie de tenter l'aventure.
C'est ici :





lundi 12 février 2018

Exaltation

C'est en écoutant ma radio préférée vendredi soir que j'ai entendu cette musique pour la première fois.

Elle m'a prise "aux tripes". 
Entre les quatre murs de ma salle de bain, soudainement mon espace est devenu immense, avec une impression d'être  dans la Nature avec un horizon infini, en train de courir, dans une grande exaltation.. virevolter, voler, courir, courir, vers le soleil.. expansion rythmique !


jeudi 1 février 2018

Histoire de vie

L'infirmière coordinatrice de l'EHPAD dans lequel est ma Maman depuis le 26 décembre dernier, nous a demandé une "Histoire de Vie".
Ma soeur et moi l'avons co-écrit.

Ma Maman m'a dit un jour : "Je suis née à 16 ans". C'est dire si les 16 premières année de sa vie furent douloureuses et nous avons écrit le peu que nous savons.

C'est surtout notre Maman comme nous l'avons connu avant la maladie que nous avons décrit. Que de choses ! Que de curiosités ! Que de connaissances ! Que d'engagements ! Que de découvertes ! Que de voyages  ! Que d'Amour ! Que.. Que...

De tout celà il reste un peu de curiosité (toujours - sourires) et de l'Amour pour nous ses enfants (et aussi de l'affection pour certains soignants et certains résidents).

Le temps d'un moment d'écriture j'ai fait revivre ma Maman comme elle était avant que son cerveau ne se délite... Je l'ai re-découverte... Cela fait du bien.

mercredi 31 janvier 2018

Repli

... Alors que les jours rallongent
Alors que ma fille va mieux
Alors que la situation de ma Maman est stabilisée
Alors que la Nature commence à frémir

J'ai envie
De me replier
De me retirer du monde
De me recroqueviller
De me dissoudre
De m'immobiliser
De m'ignorer
De disparaître

Juste s'ébrouer le mardi soir pour aller biodanser.. Juste ça.. Le reste du temps fuir.. ralentir.. dormir.

vendredi 26 janvier 2018

S...

... est née le 15 janvier.
Elle la fille d'une des cousines de mes enfants.
Elle est la petite-fille de ma chère ex- belle-soeur et amie.

Elle s'appelle donc S... comme ma Maman.
Cela m'a fait drôle ce prénom pour ce bébé si mignon.
Un prénom que j'associe  à ma Maman vieillissante au cerveau défaillant.

Ma belle-soeur m'a demandée "Ca te fais quoi qu'elle se prénomme S... ?"
Cela me touche mais cela me met aussi mal à l'aise.
J'ai montré les photos du bébé à ma Maman qui s'est attendrit devant la p'tite bouille, la p'tite bouche, les p'tits doigts. Je lui ai dit qu'elle portait le même prénom qu'elle. "Oh comme c'est mignon !" m'a-t-elle répondu avec grand plaisir.

Ma belle-soeur m'a écrit  "Qui sait ? petite S pourra p'tet bien aller faire une visite à grand mère S ?? ou inversement ?"

C'est une belle proposition...


mercredi 24 janvier 2018

Envoyé

... un courrier
Comme on envoie une bouteille à la mer
Sous enveloppe dûment timbrée
Peut-être un destinataire
Qui sait ?


samedi 20 janvier 2018

Hier

Hier, pour la première fois depuis 17 ans, j'ai monté dans la nuit, entre les maisons encore endormies, la rabine, longé l'école puis emprunté le "boulevard" avec ses tilleuls aux branches dénudées jusqu'à l'arrêt du bus.
Il faut dire qu'il y a 17 ans "Mon " entreprise à déménagé à la campagne et que pour aller travailler seule la voiture est possible.
17 ans donc que je n'avais pas fait cette courte marche vers l'arrêt de bus à cette heure matinale.
 Puis il y a eu le métro direction Poterie, et le train pour Paris.
A Paris j'ai marché pour aller au rendez vous. Une demi heure. Il aurait été sot de prendre le métro.  Pour retourner à la gare tout pareil.
De retour à Rennes, j'ai repris le métro, direction Kennedy . Mon fils m'attendait. Je lui avais demandé.  Pas le courage d'attendre le passage d'un bus une demi heure pour faire les 5 kms qui me séparaient de la maison, et plaisir d'un repas et d'une conversation avec mon fils.

C'était hier.
J'ai eu du mal à m'endormir. Ma machine à pensées était en pleine ébullition.

vendredi 19 janvier 2018

L'homme au baiser restitu-é

Dans la gare de Rennes.
Mon train est annoncé.
Je me dirige vers l'accès au quai.
Et je le vois, Lui,
Il se dirige vers un autre quai.
Celui d'à côté.
Je voyage en Oui go
Lui en LGV.
Je le regarde intensément.
Lui pas du tout.
Il est rapide, le regard vers le sol
La célébrité discrète.
L'homme qui le suit, lui, me salue avec un grand sourire.
Il a peut être cru que mon attention lui était destinée.

Je crois que je suis un peu tombée amoureuse lors de ce concert à l'automne dernier...
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A bien y réfléchir je sais oú il était.  Ce matin à Rennes le 7/9 de France Inter était en direct.  Il est venu y faire sa chronique du vendredi.
 

jeudi 18 janvier 2018

Demain

Demain je vais à Paris. Rv médical familial. 
Elle m'a demandé de lui apporter : deux chemises cantonnées pour ranger des papiers, des crayons de couleur, un taille crayon pour elle ;  des caramels et des galettes bretonnes pour les soignants.
Demain je vais à Paris. 4 h de train pour une heure de rendez vous. .. et la voir elle... Elle aura changé depuis le 30 décembre. .. la Vie de plus en plus en elle.
Demain je vais à Paris, dans le calme, la douceur et avec la force d'une mère présente pour son enfant.

dimanche 7 janvier 2018

En rêvant

Non mais franchement d'où m'est venu ce rêve de la nuit passée.

Ce rêve pendant lequel cet homme qui chante si joliment "Ce baiser" est venu me le restitu-er de façon si passionnée.

Parfois mes nuits sont de véritables romans !

vendredi 5 janvier 2018

Elan

Que j'ai aimé découvrir cette musique ce soir sur l'auto-radio.

Cette musique est un souffle vivant
Une course solaire
Un espoir certain
Une urgence de vivre
Une exaltation
Et plus encore




jeudi 4 janvier 2018

En l'an neuf

En l'an neuf qui commence
Pour ne pas faillir à la tradition
Ne pas faire preuve d'impolitesse
Bonne année à tous 
Vous 
Mes amis d'ici
Virtuels mais bien réels

Je n'ai pas le courage
L'énergie
De vous faire des voeux
Jolis
Profonds
Poétiques
Esotériques

Mais sachez qu'ils sont sincères 

Bleu

Mardi dernier  Escapade à Saint Malo Marée basse Plage du Sillon Ciel bleu et vent Un interlude bienvenu