Bientôt 6 mois que j'ai arrêté de travailler.
J'avais tellement peur de m'ennuyer... et je ne m'ennuie pas.
J'avais tellement peur de la solitude... et la solitude ne me fait pas souffrir (pas trop).
L'été est passé avec sa nonchalance, ses soleils et ses nuages, ses vacances, ses stages de danses, ses rencontres amicales. L'été est passé et l'automne est arrivé avec l'effervescence de nouveautés :
- l'atelier multi-technique (dessin, pastel, aquarelle, acrylique) ; passé les deux premières séances où j'ai eu l'angoisse de la page blanche, et bien (comme disent les jeunes) je m'éclate. J'aime ça, vraiment. C'était un challenge pour moi, je suis fière d'avoir dépassé mes a priori et d'y contacter autant de joie
- la gym pilates ; déjà pratiqué il y a longtemps ; plaisir à sentir mes muscles bouger ; gratitude pour mon corps pas trop rouillé ; gratitude au jeune prof pour sa bienveillance, sa patience, sa bonne humeur.
- la chorale ; déjà pratiqué il y a longtemps ; jeune maître de choeur adorable ; groupe sympa ; plaisir de chanter
Et puis toujours la biodanza ; incontournable pour le moment.
La solitude est adoucie par de nouvelles rencontres :
- un voisin avec lequel je noue des liens qui tendent vers une sincère amitié
- une personne rencontrée lors de l'atelier de l'écriture avec laquelle je suis en train de nouer des liens amicaux
- une autre personne, de la chorale, les relations sont chaleureuses, enjouées (peut-être aussi une nouvelle amie)
- et toutes les autres personnes croisées de-ci delà depuis que je suis plus présente dans la commune où j'habite (je me rend compte que finalement dans ma commune en semaine je n'y étais jamais et que le week-end je restais enfermée dans la sécurité de ma maison).
Pour l'instant tout va bien !