Il suffit de très peu de chose pour vivre le bonheur.
Une journée de travail paisible, sans pression, avec des tâches importantes qui demandent de la concentration, des tâches accomplies dans la tranquillité.
Une chanson entendue dans l'auto-radio qui m'a donnée la pêche et l'envie de danser.
Le temps passé avec ma petite Maman qui allait bien ce soir, que j'ai réussi à faire sourire, presque rire.
Quand je suis rentrée à la maison, et bien, j'ai réécouté la chanson et j'ai dansé, j'ai dansé à fond, et puis je l'ai remise, la chanson, et j'ai redansé. Ah ça fait du bien.
Il y a des jours où la vie est belle, on ne sait même pas pourquoi... juste profiter de l'instant présent.
mardi 21 février 2017
mercredi 15 février 2017
Une histoire toute mignonne
En ce lendemain de Saint Valentin, j'ai envie de vous raconter une jolie histoire, une histoire vraie.
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Alors elle est mignonne mon histoire, n'est-ce pas ?
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S fait connaissance de T il y a 7 ans déjà, à un cours de danse.
Pas beaucoup de personnes très jeunes à ce cours, quelques trentenaires, quelques cinquantenaires, et puis des retraités, pas mal de retraités à vrai dire.
T est l'une de ces personnes retraitées. Elle a un abord un peu distant, parle de façon un peu affectée. Elle danse très bien.
S et T ont de la sympathie l'une pour l'autre. Une sympathie polie et distanciée.
Il y a deux ans lors d'une soirée danse et repas, T et S se parlent beaucoup. R surtout s'épanche : sa solitude, le décès récent de sa fille aînée. Un respect mutuel naît. Un projet de se voir pendant l'été est lancé. S ne fait pas ce geste d'aller voir T. S est fatiguée. Elle ne trouve pas l'énergie et se contente de rester dans son périmètre de confort.
Un jour, S ne va pas bien du tout, elle vit un grand chagrin, a besoin de se faire réconforter (mais auprès de sa mère ce n'est plus possible). S téléphone à T, elle lui raconte son chagrin. T la réconforte, la rappelle, prend soin d'elle à distance.
Au cours de ces conversations téléphonique T se confie un peu plus notamment le fait qu'elle vit mal sa solitude (elle est veuve depuis 6 ans environ). Elle est secrètement amoureuse d'un homme du cours de danse, mais elle vit de la déception, avec cet homme versatile qui un jour se rapproche et le lendemain l'ignore presque. S se confie peu. Juste ce qu'il faut. S est secrète. Mais elle écoute très bien et T a tellement besoin de parler à quelqu'un qui ne trahira pas ses confidences.
Il y a une semaine et demi T téléphone à S, prend des nouvelles et puis dit "J'ai un ami".
T a 78 ans. T a rencontré un nouvel amour. T est amoureuse comme un adolescente. Chaque soir elle passe deux heures au téléphone avec son nouvel amour (des centaines de kilomètres les séparent). Ils ont un projet de voyage. T va aller raccompagner ses petits-enfants chez son fils en fin de semaine. Ensuite elle va passer tout une semaine près de son amoureux.
S est enchantée par cette si bonne nouvelle. Cela lui met du sourire partout dans la tête, dans le coeur.
S se dit que tout est possible et qu'il ne faut pas renoncer.
______Alors elle est mignonne mon histoire, n'est-ce pas ?
mardi 14 février 2017
14 février
.. la fête des amoureux.. pour qui le sont...pour ceux qui vivent ce partage exaltant, tendre, sincère... cette complétude qui génère la plénitude...
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Un très beau texte à lire ici !
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Un très beau texte à lire ici !
lundi 13 février 2017
Avant...
... quand elle rentrait le soir, après son travail, de temps en temps, elle lui téléphonait. Elle était accueillie par un doux et souriant "Bonjour ma fille". Elles parlaient de tout et de rien. Cela durait plus ou moins longtemps. Elle raccrochait heureuse de ce bavardage avec sa mère, rassurée, apaisée comme une petite fille lovée dans l'amour maternel.
Ces deux dernières années, ce n'était plus pareil. Les appels étaient source de soucis, voir d'angoisse. Elle appelait pour savoir si sa mère était bien chez elle, à l'abri. Les conversations étaient de plus en plus difficile, il lui fallait rassurer sa mère qui s'angoissait pour un rien, qui voyait des voleurs, des enfants méchants dans sa maison. Plusieurs fois elle est partie en urgence consoler sa mère en pleurs, lui retrouver ses clés cachées dans des endroits improbables, lui retrouver son porte-monnaie soi-disant volé, ou ses papiers d'identité volés eux aussi. Le samedi elles allaient ensemble faire des courses. Sa mère ne savait plus utiliser sa carte bancaire. Elle se débrouillait avec les billets, mais ramener ses courses chez elle seule, ce n'était plus raisonnable.
Cela devenait difficile. Et puis il y eu la chute sur un trottoir un vendredi matin et l'hospitalisation. Et sa mère n'est jamais rentrée chez elle.
La confusion dans le tête de sa mère est de plus en plus grande. Les conversations sont des monologues de sa mère, et son acquiescement à elle, même si elle n'a pas compris ce que sa mère voulait dire. De son côté elle essaye de raconter à sa mère des choses simples pour la ramener dans une réalité : le temps qu'il fait, un oiseau, une voiture... des choses très très simple.
Hier elle a apporté une cuvette, des serviettes de toilette, de l'huile essentielle de lavande, des ciseaux à ongles. Elle a lavé les pieds de sa mère et lui a fait une petite pédicure. A l'hôpital les aides-soignantes ne coupent pas les ongles de pieds. Sa mère lui avait demandé de le faire. Elle est encore capable d'exprimer des besoins de ce genre.
Elle est devenue la mère de sa mère. La prend par la main quand elles marchent ensemble pour à la fois la guider et la soutenir, l'aide à enfiler un gilet, lui coupe sa viande, lui rappelme ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Parfois sa mère se rebelle. Parfois elle se résigne. Parfois elle est contente.
Elle se sent orpheline. Elle voudrait pouvoir encore le soir, après le travail , quand elle est un peu lasse, pouvoir téléphoner à sa mère, se sentir accueillie, aimée, réconfortée par un petit bavardage. C'est un manque, un vide... C'est un passage difficile.
jeudi 2 février 2017
Changement de temps !
... Vendredi dernier c'était le nouvel an chinois... Le point de départ du printemps énergétique.. le passage de saison.
Il y a longtemps on m'a appris qu'à chaque changement de saison (énergétique pas celle de nos calendriers) on peut observer quinze jours avant et quinze jours après les saisons qui s'affrontent, qui se passent le relais.
Cette année, en Bretagne, c'est clair.
Grand froid sec ensoleillé avant le nouvel an chinois.
Depuis grande douceur, soleil, pluie (les graines ont besoin de tout ça pour prendre leur essort vers la lumière), vent...
C'est l'énergie du Bois qui s'éveille.
Les oiseaux ne s'y trompent pas.. Leur chant a changé.. Les mésanges ont commencé à visiter le nichoir installé dans le jardin...
Ma fille a pris son envol... Je dois aussi re-prendre le mien... pour une vie toujours plus sereine et apaisée.
Il y a longtemps on m'a appris qu'à chaque changement de saison (énergétique pas celle de nos calendriers) on peut observer quinze jours avant et quinze jours après les saisons qui s'affrontent, qui se passent le relais.
Cette année, en Bretagne, c'est clair.
Grand froid sec ensoleillé avant le nouvel an chinois.
Depuis grande douceur, soleil, pluie (les graines ont besoin de tout ça pour prendre leur essort vers la lumière), vent...
C'est l'énergie du Bois qui s'éveille.
Les oiseaux ne s'y trompent pas.. Leur chant a changé.. Les mésanges ont commencé à visiter le nichoir installé dans le jardin...
Ma fille a pris son envol... Je dois aussi re-prendre le mien... pour une vie toujours plus sereine et apaisée.
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