lundi 24 septembre 2018

La saison folle

"J'aime l'automne"  
"Moi aussi j'adore l'automne" 
"L'automne et le printemps sont des saisons folles"

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C'était samedi, dans une allée de chênes, bousculée par le vent. Je marchais avec une femme que je voyais pour la deuxième fois.
Et nous voici à évoquer l'automne. Et la voici à me dire que l'automne et le printemps sont des saisons folles. J'ai aimé, j'ai aimé... des saisons folles.

Et moi :
"Je sens les saisons dans ma peau, dans mon corps. Et toi ?"
"Oh oui ! "

Je m'en doutais. Cette femme au regard bleu pétillant qui s'exclame avec joie sur les saisons folles ne peut que sentir les saisons, le temps qu'il fait, dans son corps.

Depuis plusieurs semaines ma peau réclame la pluie, mes sens sont en veille, en éveil de la moindre goutte de pluie. Après cet été très sec, très chaud, mes cellules appellent l'eau du ciel. Samedi soir il y avait dans l'air cette douce sensation humide, un peu moite, avec du vent doux un peu fou. J'ai vraiment aimé.

J'attends, j'attends la pluie, j'attends les nuages impétueux, le vent qui frôle. J'attends la saison folle. 

 

mardi 4 septembre 2018

Dans la poussière d'or

Dans la poussière d'or du soleil de septembre, accrochés à la main de leur mère, les enfants trottinent vers l'école. Certains sont calmes, d'autres s'agitent. Devant la grille, les mères se saluent, les enfants se regardent en coin ou se précipitent avec joie vers leur copains.
Dans la cour les maîtresses, dans leur blouse sévère, font l'appel. Les enfants se rangent en colonne par deux. Une à une, chaque file d'écoliers s'avance pour rentrer dans la salle de classe. L'estrade sur lequel se tient le bureau de la maîtresse, le tableau noir, une carte de France au mur... Chacun va à sa place. C'est une année qui commence.

Quel souvenir de ces années d'école dans les années 60/70 ?
De la maternelle pas grand chose.
Du primaire...
En CP, la remise des prix en fin d'année. Elle était "troisième". Elle avait reçu un livre de conte qui doit encore être chez sa mère. Et du visage et du  non de l'institutrice, très douce, très gentille.
Du CE1 ??
Du CE2 ??
Du CM1- l'institutrice, son visage, son nom, ses cheveux blancs bouclés, son visage rond et bienveillant. Cette année là elle a commencé à porter des lunettes. Et le premier jour qu'elle portait ses lunettes, elle est arrivée en retard et s'est fait remarquer...ce qu'elle ne voulait surtout pas.
Du CM2 - la classe ronde, la classe de la directrice, cette grande femme aux cheveux gris au visage paisible. Les leçons de chant en direct à la Radio. Les sauts à l'élastique dans la cour, pour lesquels elle était douée. Et puis la méchanceté de deux filles qui se sont acharnées à se moquer d'elle pendant toute l'année. A l'époque on ne parlait pas encore de harcèlement, mais cela existait déjà. Et la fille de la directrice, qui passait parfois voir sa mère pendant la récré. Une fille déjà grande, une presque femme qu'elle trouvait tellement belle et qu'elle admirait.

Et puis l'encrier en porcelaine sur le bureau. La maîtresse qui le remplissait d'encre violette. Le stylo plume. Le buvard rose. Le calcul mental (en CM2 tous les jours au début de la journée de classe-beurk). Les marelles dessinées à la craie. Les jeux de balles au mur en chantant une comptine. Les rondes. Les poésies et fables apprises.

Pendant toutes ces années, pour le dernier jour de classe, elle offrait à la maîtresse, une plante que sa Maman avait patiemment fait pousser à partir d'une bouture, une impatiens. Et les maîtresses recevaient ce cadeau avec sourire.

A l'école on allait à pied. On revenait à pied. Ceci donc quatre fois par jour. Peut être que son père la conduisait en voiture parfois ? Peut être elle ne se s'en souvient pas.

En CM1, CM2 elle a voulu manger à la cantine pour avoir plus de temps avec ses copines. C'était sympa les copines. Mais l'omelette aux pommes de terre... Elle en vomissait.

Cinq années de sa vie d'écolière en quelques lignes hâtives. 
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Le soleil déploie toujours sa poussière d'or en septembre... les enfants vont toujours à l'école.
Cela fait longtemps qu'elle n'accompagne plus les siens... Le temps passe.. .efface les souvenirs... enlace la nostalgie.

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En écho au magnifique texte de Célestine.




Impatiens..

dimanche 2 septembre 2018

Aventures

... A l'adolescence j'ai lu TOUS les récits d'aventure qu'il y avait dans la petite bibliothèque communale. TOUS. J'étais passionnée.

Il y a quinze jours, ma belle-soeur m'a prêté le livre d'une aventure contemporaine. Une femme qui fait un périple en Australie en mode "survie"...

Ce récit m'a passionnée... j'ai été transportée par cette aventure.






"La prise de risque est une initiative indispensable qui expose le sujet à un nouvel environnement hors de sa zone de confort. Cela va lui permettre de grandir, de tester sa flexibilité, sa tolérance et de se nourrir intérieurement grâce à l'adaptation qu'exigera de lui son nouvel environnement.
Les joies de la prise de risque ? Apprendre à avoir confiance en soi, à avoir foi en ses capacités extérieures et physiques et comprendre son appartenance à l'univers sous  tous les angles."

Réflexion pêle-mêle

 Quand on est quitté-e  c'est comme se retrouver dans un désert sans gourde d'eau. Plus de partage, plus de toucher, plus de caresse...