mardi 19 décembre 2023

Bientôt 6 mois

 Bientôt 6 mois que j'ai arrêté de travailler.

J'avais tellement peur de m'ennuyer... et je ne m'ennuie pas.

J'avais tellement peur de la solitude... et la solitude ne me fait pas souffrir (pas trop).

L'été est passé avec sa nonchalance, ses soleils et ses nuages, ses vacances, ses stages de danses, ses rencontres amicales. L'été est passé et l'automne est arrivé avec l'effervescence de nouveautés :

- l'atelier multi-technique (dessin, pastel, aquarelle, acrylique) ; passé les deux premières séances où j'ai eu l'angoisse de la page blanche, et bien (comme disent les jeunes) je m'éclate. J'aime ça, vraiment. C'était un challenge pour moi, je suis fière d'avoir dépassé mes a priori et d'y contacter autant de joie

- la gym pilates ; déjà pratiqué il y a longtemps ; plaisir à sentir mes muscles bouger ; gratitude pour mon corps pas trop rouillé ; gratitude au jeune prof pour sa bienveillance, sa patience, sa bonne humeur.

- la chorale ; déjà pratiqué il y a longtemps ; jeune maître de choeur adorable ; groupe sympa ; plaisir de chanter

Et puis toujours la biodanza ; incontournable pour le moment.

La solitude est adoucie par de nouvelles rencontres :

- un voisin avec lequel je noue des liens qui tendent vers une sincère amitié

- une personne rencontrée lors de l'atelier de l'écriture avec laquelle je suis en train de nouer des liens amicaux

- une autre personne, de la chorale, les relations sont chaleureuses, enjouées (peut-être aussi une nouvelle amie)

- et toutes les autres personnes croisées de-ci delà depuis que je suis plus présente dans la commune où j'habite (je me rend compte que finalement dans ma commune en semaine je n'y étais jamais et que le week-end je restais enfermée dans la sécurité de ma maison).


Pour l'instant tout va bien !

vendredi 10 novembre 2023

Atelier d'écriture - 2ième jour

 Le dernier exercice  proposé était d'écrire à partir d'une ou plusieurs photos. Marjorie a déposé sur la table une vingtaine de photos. Nous avions libre choix de la photo et du style d'écriture. J'ai repris mon style habituel "plus ou moins Joli". Durée du temps d'écriture : 17 '

"Minuit. C'est l'heure de sa ronde. Il jette un coup d'oeil aux écrans de surveillance, prend sa lampe de poche, se met en marche.

Dans la pénombre des blocs de sécurité, dans le faisceau de sa lampe , il avance par habitude.

Arrivé devant la salle de l'exposition sur Isadora Ducan, il s'arrête. Il sent un souffle d'air inhabituel, comme si une fenêtre était ouverte. Il n'y a pas de fenêtres dans ce musée, ce bloc de béton aux murs aveugles.

Intrigué, il entre dans la salle. Une lumière. Comme une aurore. L'attire au centre.  Devant une grande photo d'Isadora, dansant pieds nus dans ses voiles, une femme s'est déchaussée. Elle tourne sur elle-même. Le long turban qui la coiffait tourbillonne autour d'elle emporté par son mouvement. 

C'est la danse de cette femme qui a créé ce souffle.

Le gardien est subjugué. Combien de temps reste-il ainsi ?

Le matin venu, ses collègues le trouve endormi au pied de la photo, un sourire ébahi sur son visage. Dans sa main droite une paire de chaussures de femme. Dans sa main gauche un turban dans les plis duquel brille un long cheveux blonds."

 


 

 

 

dimanche 5 novembre 2023

Atelier d'écriture - 1er jour

 La première fois c'était en 2016, un atelier d'écriture avec Marjorie. Deux week-ends.

Il y a eu aussi quelques années plus tard une après-midi (organisé par la médiathèque), qui m'avait laissée mi-figue mi-raisin.

Pour la saison 2023/2024 tadaaa. Marjorie nous revient. A cet atelier d'écriture j'y suis inscrite depuis septembre. C'était ce week-end.

Marjorie, elle commence toujours par nous faire écrire des listes (si si j'ai vérifié en 2016 c'était pareil). Et à partir de là, on prend un élément de la liste et on écrit un texte (qui est une narration personnelle). Puis on s'inspire de la narration personnelle pour évoluer vers un travail de fiction.

Nous lisons chaque texte à haute voix devant le groupe. Marjorie nous donne son avis bienveillant, nous oriente.

A la fin de ma lecture. Elle me dit : "Je te connais bien, sors de ton cadre habituel, fais moins joli, moins nostalgique, moins propre, plus incisif". C'est vrai que j'ai mes thèmes de prédilections, et mon p'tit "style".

L'après-midi elle nous invite à écrire chacun sur des petits papiers quatre mots : Un lieu, une couleur, une émotion, un objet. On mélange les petits papiers par items et on prend un petit papier de chaque item, et on écrit. Durée du temps d'écriture : 15'

Voici mon texte, moins joli, moins propre, plus incisif.


"C'est son premier jour. Il se lève avant l'aube, la boule au ventre. Dans la caserne suinte une grande tension. Etat d'urgence. Mince pourquoi il a choisi ce job ? Pourquoi ?

Il rejoint, blême, la patrouille. Cinq personnes. L'air dur. Secs. Déterminés. 

Ils s'engouffrent dans le véhicule. Aux confins de la ville, le lever de soleil darde comme un rayon vert, angoissant, ambiance de fin du monde.

Mission du jour : sécurité à la station de métro Sainte Anne. Ligne A. Ligne B. Des couloirs à arpenter, l'oeil, l'esprit aux aguets. Pourvu qu'il n'y ait pas un dingue à débarquer avec une Kalachnikov.

Pourquoi il a choisi ce job ? Par goût du risque ? Pour se prouver qu'il est fort ? Ce matin il sait qu'il ne trouvera jamais de bien-être dans ce job. Jamais."


samedi 21 octobre 2023

Un merveilleux samedi après-midi ordinaire

 Ce samedi s'est réveillé pluvieux. Gris, venteux, pluvieux, de plus en plus pluvieux. En Bretagne on aime la pluie, elle est une compagne familière, alors cela ne m'a pas empêchée d'aller passer l'après-midi dans la grande ville d'à côté... à l'abri.

J'avais un rendez-vous avec mon ADN et je ne le savais pas. 

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C'est ma fille qui m'avait informée. Je lui avais proposé que l'on y aille ensemble et tant qu'à faire j'avais aussi prévenu ma soeur car je savais que cela pourrait l'intéresser.

Cela se passait à l'office du tourisme et dans le cloître attenant du Couvent des Jacobins.  Quand nous sommes arrivées, ma fille et moi, dans ce cloître aux murs blanchis, nous l'avons tout de suite vu, tel à son image calme, souriant, attentif, prenant son temps avec chacun. Je lui ai présenté mon CD pour une dédicace "pour moi et pour ma maman (décédée) qui m'a fait vous découvrir". Je lui ai dit que je l'appréciai beaucoup, que je faisais de la biodanza et que de temps en temps nous dansions sur sa musique. Il a voulu savoir ce qu'était la biodanza. Je lui ai expliqué brièvement, il a tout de suite compris et m'a dit "c'est la danse de l'Inconscient". Je lui ai précisé "c'est la danse de l'Ame". Ma réponse lui a plu.

Ensuite il y a eu une heure et quart d'un entretien animé par un journaliste du grand journal régional d'ici sur la gwerz. Ma soeur nous a rejointes juste au début de cet entretien. Ce fut passionnant. Vraiment. Captivant. A la réponse du journaliste qui lui demandait quand est-ce qu'il avait découvert la gwerz il a répondu que c'était quand il était enfant dans un cahier de sa grand-mère, un cahier d'écolier dans lequel, à l'encre violette, étaient écrites des gwerz. Et qu'il avait eu un grand réveil émotionnel de son ADN (breton bien sûr) lors de cette découverte. Et que son deuxième grand réveil a été à la lecture d'un recueil de gwerz "Barzaz Breiz" de Théodore Hersard  La Villemarqué dont la première édition date de... 1839.

Il nous raconté tant et tant, il nous a conté tant et tant. Il nous a parlé du syncrétisme entre la religion druidique et le christianisme. Il nous dit que l'Ankou n'avait aucune origine celtique ou druidique mais plutôt une origine antique grecque et romaine.

Cela aurait pu durer des heures. Il m'a fait rire. Il m'a émue. Il m'a passionnée.

Puis, a capella, il a chanté deux fois : une gwerz  et un chant - il a dit un mot comme "soun" mais je ne suis pas certaine car il a un sacré accent quand il parle français.

A la fin nous nous sommes regardées toutes les trois ma fille, ma soeur et moi. Nos regards en disaient longs. Remplis de joie profonde. Il manquait ma Maman, notre initiatrice à toutes les trois. Elle était tellement curieuse de tout, et en particulier de la culture bretonne. Elle en savait tant avant que sa mémoire ne fiche le camp.

Nous nous sommes dit que notre ADN breton avaient été fortement réveillés. Reste à ne pas le laisser se rendormir.

Ce Il passionnant est le grand artiste Denez Prigent. Il vient de publier un recueil d'environ 130 gwerz qu'il a écrites. Il nous a dit que pour certaines il avait mis une trentaine d'années à les terminer car il revenait sur l'écriture. Il écrit en breton. C'est une autre personne qui les traduit en français. Les traductions françaises l'inspirent pour améliorer la version bretonne et il se remet en écriture.


GWERZ DENEZ


PS : cerise sur le gâteau de ce merveilleux samedi après-midi ordinaire. Dans le métro j'ai rencontré la Cheffe de coeur de la chorale que j'ai intégrée début septembre. Nous ne nous étions parlées qu'une fois le premier soir. Je suis allée vers elle pour lui dire bonjour. Ouf oui, elle m'a reconnue (on est une cinquantaine dans cette chorale et je ne m'installe jamais au premier rang). Après le métro je l'ai ramenée en voiture dans son quartier (elle habite la même commune que moi et ne circule qu'en transport en commun). Nous avons ainsi pu échanger. Elle est toute jeune et charmante. J'ai pu faire vraiment sa connaissance et c'est important ; elle a pris une autre "couleur" pour moi. Je pense que mon plaisir sera décuplé à aller chanter le mercredi soir.

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Et voilà comment faire d'un samedi après-midi a priori ordinaire, un bouquet d'émotions et de joie qui m'a remplie d'énergie. 

 

PS 2 : allez un p'tite gwerz de Denez qu'il a écrite en mémoire à une grande famine qui a eu lieu  à Kiev en 1932.






dimanche 10 septembre 2023

De livre en île

 C'est une fille de livres. Quand nous étions sur l'île elle a voulu acheter des livres pour offrir à son père et à... Elle m'avait dit "Maman choisis un livre qui te fait plaisir, je te l'offre". J'avais répondu non. Je ne voulais pas être associée à... Pendant qu'elle payait ses achats, devant la presse, il y avait des présentoirs avec des livres format poche, dont un, dont un que j'ai feuilleté, un peu lu. Dont un qui me faisait envie.

Le lendemain je lui ai dit que finalement, si elle le souhaitait toujours, j'acceptais qu'elle m'offre un livre.

Ce livre je l'ai fini dans la profondeur moite caniculaire de la nuit dernière. Ce livre je ne l'ai lu que durant mes temps d'insomnie. Je pensais qu'un récit serait plus propice qu'un roman pour m'aider à me rendormir.

Ce livre je l'ai fini la nuit dernière. Je pensais y trouver l'âme des mes ancêtres. Je pensais y trouver l'âme des habitants de maintenant. Mais non. Dans une écriture poétique j'ai lu des histoires de marins, des histoires de phares (le Créac'h surtout) et de leurs gardiens, des histoires de femmes. J'ai lu l'introspection de  l'auteure dans ce sémaphore secoué par le vent où elle a résidé durant l'automne 2015, ses déambulations nocturnes.

Je n'y ai pas trouvé "Mon Ouessant" mais c'était bien quand même. Il faudrait qu'un jour j'aille seule sur l'île en dehors d'un temps touristique, que j'aille marcher sur les chemins de landes, de marais et de rochers, que j'aille au bord des lavoirs écouter le murmure des voix de mes ancêtres.

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mercredi 30 août 2023

Fin de saison

Il a fallu d'une nuit pour que tout bascule. 

Les parkings se sont vidés.  Les volets se sont fermés. La plage est calme sans presque plus de baigneurs. Le poste de secours ferme ce soir.  Ce matin les deux jeunes sauveteurs en mer faisaient le grand ménage dans leur local. Demain nul drapeau vert ou jaune ou rouge ne sera hissé en haut du mât

Le temps y met aussi du sien. Le vent chahute. Le soleil pique moins. Le bleu du ciel est plus doux et les nuages lui dessinent de blancs coussins moelleux. 

Dimanche encore c'était l'été. 

Lundi matin l'atmosphère était à l'automne. 

 Il est prévu dimanche qu'il fasse beau et chaud. Certainement que les citadins viendront en profiter mais ce sera différent, ce sera une belle journée d'arrière-saison à profiter avant la "rentrée ".

Moi c'est demain que je "rentre"... que je rentre chez moi après quatre semaines et demi d'escapades diverses... que je rentre embrasser ma vie de jeune retraitée. 

vendredi 16 juin 2023

Je me souviens

J'ai 62 ans, je ne suis pas grand-mère et bientôt à la retraite.

Ma Maman a été grand-mère à l'âge de 51 ans. Ma grand-mère paternelle à l'âge de 48 ans. 

Je pense souvent à elle - ma grand-mère paternelle - en ce moment. Arrivée à une charnière de ma vie, je pense à elle qui a arrêté de travailler à l'âge de 46 ans.

Je pense à elle et je me demande ce que c'était sa Vie après cette retraite prématurée. 

Je me souviens qu'elle faisait des retouches pour un grand magasin nantais (son premier métier était couturière avant d'accompagner mon grand-père dans le métier de la boulangerie - lui au fournil - elle dans la boutique). Je me souviens qu'elle faisait le catéchisme aux filles de son quartier (de grandes filles à mes yeux de petite fille - de grandes filles dont j'étais un peu jalouse).

Je me souviens qu'elle avait peu d'amies. Qu'elle partait faire des cures à Dax pour apaiser les rhumatismes dont elle souffrait. Je me souviens qu'elle était secouriste et faisait des "postes" notamment aux Floralies de Nantes. Je me souviens qu'elle partait en voyage organisé en car à travers la France avec une autre femme avec qui elle s'entendait bien.

Je me souviens qu'elle avait une tante par alliance (Tante Mimi - adorable petite femme, le visage plissé de sourires, la peau laiteuse et le chignon couleur corbeau) pas beaucoup plus vieille qu'elle et qu'elle allait voir dans ce haut quartier de Nantes qui domine la Loire (j'y suis allée une fois).

Je me souviens qu'elle cousait, brodait, tricotait, crochetait. Faisait des confitures, des conserves de fruits. Elle lisait un peu. 

Elle a fait de la chorale aussi - ça c'était plus tard - J'étais déjà adulte.

Et puis il y avait tous les moments passés à s'occuper de ses petits-enfants durant les vacances. Elle n'était jamais embarrassée et s'occupait de nous avec douceur, générosité. L'été c'était dans la petite maison de bord de mer. Nous étions parfois 4 en même temps. Elle assurait tout toute seule (mon grand-père n'était pas là tout le temps ; il rentrait  à Nantes s'occuper de son potager et revenait quelques jours plus tard, le coffre de sa deux-chevaux comme une caverne d'Ali-Baba rempli de légumes, de fruits, et de fleurs). Les repas, les après-midi plage, les balades, les courses, les couchers, les bobos, les jours de pluie...

Ma grand-mère a eu une vie modeste, simple mais remplie d'amour. 

Je sais que je ne vais pas remplir ce temps qui va s'ouvrir à moi dans quinze jours, de la même façon que ma grand-mère. C'est une autre époque. Je n'ai ni conjoint, ni petits-enfants à chérir. Je vais trouver ma manière et je vais m'inspirer d'elle  si douce, si calme et malgré tout si déterminée à vivre le Bonheur de la Vie.


dimanche 21 mai 2023

C'est demain

 Et bien voilà. C'est demain.. qu'elle arrive la personne qui va me remplacer au poste que j'occupe depuis ... longtemps.

Cela me fait bizarre. Mes patrons ont entouré cette embauche d'un tel mystère. Je connais son nom mais je ne connais pas son visage. Cela va me faire bizarre de voir débarquer une inconnue dans mon bureau.

Le temps de la transmission est arrivé. Je n'ai pas eu le temps de l'organiser cette transmission. J'ai préparé un organigramme, puis je vais avancer société par société (8 sociétés - 5 dossiers de comptabilité - 9 dossiers de paye). Il paraît que dans son précédent emploi elle était aussi en multi-sociétés tout pareil et que "cela ne devrait pas poser de problèmes".

On verra...

vendredi 5 mai 2023

Sorcière

Au même moment je me suis retrouvée avec deux livres parlant de sorcières. L'un d'Isabelle Sorrente  prêté par ma fille. L'autre qui m'a été "donné" par un copain de biodanza en me disant "Celui là il est pour toi". (Dans mon groupe de biodanza nous avons une "bibliothèque" et nous pouvons ainsi partager des livres, des lectures).

J'ai fini le premier, pas encore le second.

(J'avais également lu celui de Mona Cholet il y a quelques années.)

Ces livres sont à la fois historiques et contemporains. Celui de Mona Cholet un peu ardu quand même. L'écriture d'Isabelle Sorrente m'a profondément touchée. Son récit m'a touchée. C'est un livre féministe et intime. Je me suis sentie sorcière en le lisant. Qui sait ?

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Bon week-end à mes quelques lecteurs. Je m'apprête à partir à un stage de biodanza aquatique de deux jours et demi. Je vais peut être revenir transformée en sirène. Qui sait ?



samedi 29 avril 2023

La pluie

C'était la semaine dernière. Elle avait été ensoleillée. Ensoleillée et glacée. Le vent d'est soufflait. Et je ne l'aime pas ce vent d'est. Certes souvent il fait le ciel bleu, mais il fait l'air piquant, il brûle la peau, il recroqueville la Nature.

Et puis dans la nuit du samedi au dimanche j'ai été réveillée par la mélodie de la pluie qui frappait les volets. Cette mélodie m'a été douce. Elle m'a apaisée. Elle a amplifié mon être.

En fait j'aime la pluie. J'aime les vents d'ouest océanique remplis de douceur. J'aime la pluie. Après une période de beau temps quand elle vient rafraîchir, adoucir, désaltérer la terre, je la bénis toujours.

samedi 15 avril 2023

Je suis descendue...

 ... dans mon jardin. Non en fait je suis juste sortie par la porte-fenêtre. Le printemps a remué mon oeil photographique. Depuis quelques semaines j'ai fait quelques photos. C'est un plaisir retrouvé.








mercredi 5 avril 2023

Pensées

 C'est il y a environ 5 ans que je l'ai rencontré. Lui et son fils jeune adolescent participaient à l'atelier d'écriture où j'étais inscrite. La première demi- journée nous étions tous en mode poli et prudent. A la fin du week-end nous nous sommes tous embrassés pétris de toutes les joies, les peines, les émotions que nous avions partagées dans nos écrits.

Je l'ai recroisé,  très peu, par-ci , par-là lors de mes petites périgrinations dans la vie associative de la commune. Lui était très engagé et élu conseiller municipal.

Aujourd'hui en allant sur le site internet de la commune chercher une information pratique,  je vois un communiqué... annonçant son décès le 27 mars dernier. Il avait 56 ans. Mince. C'est trop jeune. C'est beaucoup trop jeune. 

Pensée pour lui et sa famille.


mercredi 22 février 2023

Et lui ?


 Je suis certaine de l'amour de ma mère, de l'amour de ma grand-mère maternelle.

Mais mon père ? m'a-t-il aimé ? 

 Ligne Continue Dessin Illustration Vectorielle. Père Avec Une Petite Fille  Dans Les Mains. Clip Art Libres De Droits , Svg , Vecteurs Et Illustration.  Image 82397570.

 

Réflexion pêle-mêle

 Quand on est quitté-e  c'est comme se retrouver dans un désert sans gourde d'eau. Plus de partage, plus de toucher, plus de caresse...