dimanche 15 décembre 2019

Idomptable

Au profond de la nuit
Au profond de mon lit
J'entends
J'écoute
Le vent de Décembre

De loin
De très loin
Il vient
Comme une cavalcade sourde
Qui se précipite
Sur les murs de la maison
Pressé
Furieux peut-être

Cet air
Impalpable
Silencieux
Quand il est calme

Si présent
Si assourdissant
Quand il est agité

Il précède souvent l'orage
De rage
Il saccage

Et pourtant
J'aime le vent
Qui sait aussi se faire
Douceur
Fraîcheur
Qui transporte
Le parfum des fleurs

Le vent de Décembre
N'a pas fini de souffler
Il va revenir
Cette nuit ?
La nuit prochaine ?

Le vent indomptable...




samedi 14 décembre 2019

Un samedi bizarre

Réveillée plus tard que d'habitude, quand je suis arrivée au marché il m'a fallu attendre pour pouvoir accéder au parking.
Tard, j'y étais tard (neuf heures quinze c'est tard pour moi). Beaucoup de monde. Pas grave. Prendre son temps, prendre le temps de bavarder avec ma marchande de fruits.
Tard mais immense plaisir de rencontrer mon ami de biodanza ex-fromager qui était tout content  de faire son marché du côté des flâneurs. Et hop un abrasso, un moment de bavardage.

Tard hier aussi à quitter le travail ce qui m'avait empêché d'aller à  la biocoop. Donc après le marché, ce matin, direction la biocoop. Du monde aussi. Je contourne un duo qui bavarde et j'entends une voix bien connue. Je me retourne et oh un autre ami de biodanza. Une petite bise et je m'éclipse. Et quelques rayons plus tard l'ami qui arrive "je te cherchais " . Et hop un bavardage.  Et l'ami qui se motive pour venir danser mardi prochain ( un an qu'il ne vient plus régulièrement). Et moi très heureuse de son élan.  Il est d'une telle délicatesse que danser avec lui est toujours un voyage au pays de l'infini et de la douceur.

L'après-midi je rejoins ma soeur à l'ehpad. C'est la fête de Noël.  Nous cherchons notre Maman.  Elle est dans sa chambre avec du personnel.  Nous patientons à  l'extérieur.  Une deuxième personne arrive et nous informe que notre Maman a fait une chute et qu'il fallait qu'elle se repose.  Quand nous rentrons enfin dans la chambre on nous sigale qu'elle a vomit, que c'est samedi et que l'infirmière ne revient qu'à 17 heures.
Notre Maman toute pâle dort.  Nous revenons deux heures plus tard. Nous trouvons notre Maman réveillée, émue, encore toute fragile. L'infirmière décide d'appeler Sos médecin.  Rien de grave. Les tests neurologiques sont satisfaisants.  Des bleus, un choc émotionnel... et un rappel de la fragilité grandissante de celle qui nous a portées, celle qui nous a éveillées à la Vie.

Un samedi bizarre entre le plaisir des rencontres le matin, et cette inquiétude pour ma Maman l'après-midi.

Entre ombre et lumière.  La réalité de la Vie.

dimanche 8 décembre 2019

Emulation

Emulation du dernier article de la Fée Céleste.
Et puis un texte que j'ai lu chez Candide

La Vraie Vie... Ma vraie vie ?

Tiens ma vraie vie de ce week-end.

Hier  de nouveau réveillée à quatre heures du matin (c'est récurrent depuis 15 jours). J'avais mis le réveil à sonner (même si on était samedi - car mon fils avait besoin de moi). Ce fut difficile quant il a sonné, ce réveil.
Je suis allée au marché comme chaque samedi matin. Hélas au marché il n'y a plus mes deux copains fromagers biodanseurs. Plus de sourires. Plus  d'abrassos en plein milieu des passants. Heureusement il reste "ma marchande de fruits"... Celle à qui j'ai fait la bise l'an passé pour la bonne année, celle à qui j'ai offert de la patisserie maison cet automne.. parce que cette femme là elle a un grand coeur ! Je le ressens.
Des sourires, des mots échangés !

Puis je suis allée rejoindre mon fils chez l'opticien pour l'aider à choisir une nouvelle monture de lunettes et je l'ai accompagné aussi tout le long de l'établissement du dossier, une passation de responsabilité.
Joie de l'avoir accompagné. Joie qu'il me prenne dans les bras pour me dire au-revoir.

L'après-midi je suis allée voir ma Maman à l'Ehpad... Il y avait une après-midi de danse bretonne.
Joie et gratitude de voir ma Maman réagir à la musique et aux danses. Joie de la voir battre la mesure. Joie de la voir chantonner. Joie de lui tenir la main et de lui impulser le rythme. Joie de nos regards partagés. Joie de nos sourires partagés.

Aujourd'hui (après m'être réveillée dans la nuit à quatre heures du matin) j'ai eu le bonheur de ne me réveiller qu'à huit heures ! Exceptionnel !
Je suis allée en ville avec ma fille. Direction le cinéma pour une séance du matin (j'aime bien aller au ciné le matin, après j'ai toute l'après-midi pour faire autre chose). Mais avant nous sommes passées voir l'oeuvre de street-art en cours. Nous avions déjà vu les premières touches de peinture dimanche dernier. Bluffant ce travail ! Vraiment ! J'apprécie le street art quand il n'est pas fait de de grafs.
Le film était bien. Au retour détour par le Mur de sreet art de nouveau pour voir l'évolution de l'oeuvre deux heures plus tard. Whaoo ! Quel travail !

Après-midi tranquille de ménage, un petit tour dans le bois pour saluer notre arbre.
A 17 h ma fille est partie chez son père.

Je suis bien fatiguée depuis plusieurs semaines. Accepter cette fatigue. Ne pas l'ignorer. Aller se coucher tôt... Profiter de ma semaine sans ma fille pour prendre un autre rythme. Plus doux. Plus en respect de moi-même !
Ne pas me laisser embarquer par le côté noir de la solitude. La savourer.

Ma vraie vie !


dimanche 17 novembre 2019

Ah la province !

Bien sûr il y a cette librairie hallucinante de 5 étages
Bien sûr le Musée d'Orsay est un enchantement.
Bien sûr le jardin du Luxembourg avec son bassin sur lequel les enfants font voguer des bateaux, et ses couleurs automnales est charmant.
Bien sûr la colline de Montmartre .
Bien sûr la splendeur de l'intérieur de la basilique du Sacré-Cœur.
Bien sûr la proposition abondante de spectacles.
Et la petite vigne de Montmartre !
Bien sûr il y a des "passages" très jolis.
Et des boutiques à profusion si vous voulez dépenser votre argent.

Mais il y a aussi le bruit incessant.
Mais il y a aussi la saleté.
Mais il y a aussi les vendeurs de Tour Eiffel au regard dur qui font peur.
Et justement la Tour Eiffel... certes impressionnante... mais bon... à ses pieds de nouveau une débauche mercantile touristique, et les jardins du Trocadéro boueux.

Paris la ville de Lumière !
Paris ville grise en novembre comme toutes les autres.

Ici aussi il y a une jolie librairie - de 4 étages seulement - avec des parquets et des escaliers en bois.
Ici aussi nous avons un pâtissier MOF qui fait des succulents gâteaux (9€ la tartelette à la vanille de Pierre Hermè à Saint Germain des Prés c'est clairement abusé- certes je n'étais pas obligée d'y aller).
Ici nous avons des parcs dont un grand jardin très paysager avec des ginkos flamboyants de leur or.
Ici nous avons la Tour des Horizons -architecture des années 70 - tellement plus photogénique que la Tour Eiffel ou la Tour Montparnasse.
Ici aussi nous avons un cimetière qui vaut le détour ( même si il n'y a pas les célébrités du Père Lachaise).

Et puis en 40 minutes on est à la mer ou au cœur de la forêt de Brocéliande.
Et puis les spectacles ils arrivent jusqu'à nous.  Il suffit de patienter.
Et puis l'air est plus pur.
Et puis la vie est plus douce.
Et puis dans la grande ville du département d'a côté où l'on peut facilement passer la journée, il y a le magnifique Passage Pommeraye, La Loire, Trentemoult qui vaut bien Montmartre pour son côté typique (sans la basilique).

_______

Les paillettes de Paris n'ont pas eu prise sur moi. C'était une promesse entre moi et ma fille d'y retourner ensemble dans des circonstances plus apaisées. Promesse tenue. Et c'est  cela le plus important.

J'aime la province et j'en suis fière.

Quand même le Musée d'Orsay...

vendredi 8 novembre 2019

Danser la lumière

En ce début de Miz Du (mois noir), mardi dernier nous avons dansé le Feu puis la Lumière.
D'abord faire monter le feu  puis s'apaiser, s'ouvrir, apprivoiser la lumière, la transmettre.

De nouveau une magnifique séance avec des moments uniques dont l'un avec une femme (plus jeune que moi) nouvellement arrivée dans le groupe depuis septembre. 
Après un échange de baptême de lumière nous avons partagé un abrasso. Pendant cet abrasso j'ai ressenti une très importante chaleur au niveau du ventre.
A la fin de la séance je lui ai demandé si elle l'avait sentie aussi. Et oui.

J'ai souvent des connexions d'énergie avec plusieurs personnes que je connais depuis longtemps (il faut m'apprivoiser avant que je ne lâche prise). C'est la première fois que je ressens de la chaleur.

Magie de la biodanza, de la confiance accordée et reçue, de l'élan de la danse et des énergies qui l'accompagnent.

dimanche 11 août 2019

Variations

J'aime entendre la pluie tomber
J'aime entendre tomber la pluie
J'aime entendre la pluie
J'aime le bruit de la pluie
J'aime la pluie
La pluie

lundi 15 juillet 2019

La route

Pour aller du bureau à la maison il y a plusieurs chemins.

Le plus direct : 4 kms de route de campagne, puis la quatre voies, puis le périphérique (et ses ralentissements), puis une autre quatre voies  et l'arrivée dans la commune où j'habite avec son rond-point d'entrée saturé aux heures de pointe. C'est mon chemin habituel.

L'intermédiaire : le trajet que l'on appelle ici "la seconde ceinture". Très chargé aussi, tout aussi stressant quand il y a de la circulation... Et si tu es derrière un camion ou pire un tracteur, impossible de doubler.

Et puis il y a le troisième qui va  au large dans la campagne. Celui là je ne l'utilise pas souvent. Sauf ces derniers temps où je l'emprunte deux fois par semaine.
Celui là est beaucoup plus long en kilomètres et en temps. 
Celui là me fait traverser quelques toutes petites villes et voyager dans la campagne.
Celui là m'émerveille, celui là  me fait frémir au rythme des saisons.

Au printemps les bas-côtés à l'herbe tendre étaient étoilés de primevère.
Puis ce furent au tour des marguerites d'illuminer le chemin. Le rose pourpré des digitales a suivi.

Les champs changent de couleur. Brun de la terre dénudée en hiver. Vert tendre du blé qui pousse. Jaune éclatant du colza en fleur.  Vert doux de l'orge qui se balance au vent léger. Vert gris bleu du blé.
Et puis l'été tout devient doré. L'or de l'orge et des blés murs. L'or de la chaume une fois les champs moissonnés. Les bottes de pailles rectangulaires ou rondes qui parsèment le paysage de  leur paisible géométrie.
Dans tout cet or, le maïs luit de son vert puissant.

Il y a les arbres.
Il y en a un notamment, assez frêle, mais au houpet fier. On le voit de loin. Il semble planté au milieu d'un champ. Mais une fois la petite côte montée et le virage contourné, il est là au bord de la route tel un point d'exclamation. Et je me fais le plaisir à chaque fois de vivre ce moment de sa révélation.

Et les ruisseaux avec leurs frênes ombrageux, leur joncs, leurs saules, leur salicaires.

Et tant encore.

Cela fait quatre semaines que j'avais envie de vous raconter cette route.

Ce soir encore je vais la vivre. Depuis jeudi dernier son paysage aura changé... et je me remplirai les yeux et l'âme de cette beauté campagnarde simple et authentique.


mercredi 19 juin 2019

Babies-boomeurs

Ses cheveux sont teints.
Une coupe jeune. Souvent courte.
Ses vêtement sont  d'allure moderne, souvent colorés.
Sa garde-robe est bien achalandée.
Les ongles vernis.
Des lunettes de soleil.
Des sacs, des jolies chaussures, sandales, des bijoux de valeur ou chic de pacotille.
Sûre d'elle.

Son mari, aux cheveux gris, a belle allure aussi. Ses vêtements sont plus discrets.
Ils ont beaucoup d'amis. Ils reçoivent. Ils sont reçus. Ils ont des loisirs. Ils voyagent. I

Ils sont satisfaits de leur vie. Ont des enfants, des petits-enfants...
Un camping-car... ou une maison de vacances.. ou les deux.

Ils ont dansé sur Elvis Presley, Johnny Halliday, les Beatles, les Chaussettes Noires...
Ils écoutent Fip, vont au cinéma, lisent des polars (Mary Higgings-Clark).
Ils habitent  dans une jolie maison dans une petit commune tranquille, pas très loin d'une grande ville.
Ils ont un appareil photo numérique dernier cri, un écran plasma, une chaîne hifi, un ordinateur qui ne rame pas, un home-cinéma peut-être.

Ils sont nés après la guerre entre 1945 et 1950. Ce sont les enfants du renouveau, de l'amour, de l'espoir. Ce sont des enfants qui ont été aimés.
Même nés dans un milieu modeste, certains ont pu prendre l'ascenseur social.
Ils n'ont pas connu le chômage.  Pour leurs petits-enfants ce sera une autre histoire.

Même si maintenant des soucis de santé peuvent se manifester on peut dire qu'ils ont eu une belle vie.


Portrait de la belle américaine senior et heureux couple mature autour de 70 ans montrant l’amour et l’affection souriant ensemble dans le parc ayant un romantique marche mari porter femme sur son dos photo libre de droits

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Je ne suis pas de ceux là.
Je ne suis née trop tard.
Mes cheveux sont gris.
Je n'ai pas de joli mari à mes côtés.
Je ne porte pas de bijoux.
J'ai connu le chômage.
La retraite est encore une échéance lointaine

Je ne suis pas de ceux là. Mon tonton -  né 13 ans plus tôt - lui en fait partie. Sa femme est exactement telle que décrit ci-dessus.
Hier, en rentrant de la banque, j'ai croisé un couple qui leur ressemblait tellement. Copie/conforme.
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Bien entendu je sais que tous les babies-boomeurs n'ont pas cette vie là.  Je le sais bien.

mercredi 22 mai 2019

Légèreté

Hier nous avons dansé la légèreté, l'air, l'air léger, mais aussi l'air fougueux, celui qui attise le feu... sur des musiques merveilleuses.

Une légèreté vivifiante qui m'a fait oublier la fatigue et la douleur de ma cheville.

Le pouvoir guérisseur de la danse...

lundi 20 mai 2019

L'heure d'été

Ma Gand-Mère trouvait ça bien l'heure d'été "Les soirées sont plus longues"...

En 1976 ma Grand-Mère avait 64 ans(et moi 15), ne travaillait plus depuis plus de quinze ans (mes grands-parents ont arrêté leur activité de boulanger deux ou trois ans avant ma naissance et ont ensuite vécu une vie modeste mais riche d'amour et d'amitié).

Ma Grand-Mère ne profitait pourtant pas des soirées plus longues générées par le passage à l'heure d'été. A 22 heures au plus tard elle était couchée... et elle ne manquait pas de faire la sieste l'après-midi (du moins sur le temps des mois de vacances au bord de la mer que je passais avec elle).

Le passage à l'heure d'été chaque année m'épuise.Et encore plus cette fois-ci. 
Je n'ai pas encore l'âge que ma Grand-Mère avait en 1976.
Je suis loin de mon arrêt d'activité. Je ne peux pas faire la sieste. 
Je gère seule mon quotidien. Je ne peux pas partager les charges.
J'ai des activités de loisirs le soir (d'autant plus indispensable quand on est seule) qui me font coucher tard, alors que le réveil sonne, impitoyable, chaque matin à heure fixe.

Je suis fatiguée. Je déteste le passage à l'heure d'été. Cela me désole que  la majorité des personnes qui ont répondu au sondage sur l'horaire à maintenir quand il n'y aurait plu de changement, se soit prononcée pour l'heure d'été.

Sachez le, je n'aime pas du tout l'heure d'été, cette heure factice, cette heure qui ne respecte pas le rythme naturel du soleil, cette heure plébiscitée uniquement pour le fait que de juin à juillet, les soirées soient "plus longues".... Société du Loisir à tout prix....  De la consommation sans modération.


Bref...c'est lundi, je suis déjà complètement épuisée... et cela dure depuis le passage à l'heure d'été de fin mars..... Vivement mon lit !
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vendredi 12 avril 2019

En passant

C'était mercredi soir.
Le téléphone de ma fille vibre. Elle décroche. C'est son père. Elle change de pièce pour tenir la conversation.. puis elle revient avec un très joli, vraiment très joli sourire sur le visage.

Et moi je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire que cela la rendait heureuse d'échanger avec son père, qu'elle était contente. Que de me voir elle n'exprime jamais un tel contentement.

Déjà que la situation me pèse, que je la trouve injuste.. depuis mercredi soir cela s'est exacerbé.

Je trouve cela injuste que je doive gérer au quotidien les humeurs, les fragilités de ma fille. Que je ne récolte que les mal-êtres, les incertitudes. Que je ne sais jamais quand je rentre à la maison si l'ambiance va être pesante, ou légère. De m'obliger à lui proposer des choses le week-end pour la "distraire" alors même que j'aurais envie de ne rien faire, de sortir ou d'aller voir une amie. D'être obligée de rendre compte de ce que je fais, sinon elle s'inquiète. D'être responsable des médicaments et de me sentir culpabilisée si un matin j'oublie de les déposer sur la table.

C'est injuste.

C'est pareil avec mon fils. Il va bien lui.... Mais...

Mais quand il va voir son père il va vraiment passer du temps avec lui du vendredi soir au dimanche soir.
Quand il vient chez moi il est à peine arrivé qu'il pense déjà à repartir.
Si je cumulais tous les temps passés sur toute une année, je suis certaine que mon fils passe plus de temps avec son père qu'avec moi.

C'est injuste.

Il est parti, le père,  me laissant détruite, avec deux enfants majeurs qui n'étaient pas là à ce moment là, mais qui sont revenus depuis, puis repartis, puis revenus et encore repartis.
De nouveau revenue pour ma fille.

C'est une charge mentale étouffante... malgré tout l'amour que je porte à ma fille.
C'est une déception que mon fils ne cherche pas à me rencontrer.

C'est injuste.

mercredi 10 avril 2019

Et même si

... J'y ai éprouvé des difficultés, des tristesses, des chagrins.

Il y a eu
La chaleur de l'amitié
Les sourires
Les partages
Les nonchalances
Les émerveillements

Il y a eu
Des danses de Terre sur de la musique africaine
Et des danses impétueuses (pendant lesquelles je me suis surprise à cabrioler moi qui ai toujours peur de la douleur de ma cheville)
Des danses de Feu
Des danses introspectives
Des danses expressives

Il y a eu
La danse du sculpteur pendant laquelle mes deux partenaires m'ont "sculptée" divinement.

Il y a eu

Il y a eu la danse d'expansion... la danse que j'avais demandée, choisie... la danse pendant laquelle âme et corps reliés, je me suis "envolée"... "Elle était faite pour toi"... m'a t'on dit... La salle n'était pas assez grande pour moi.

Ne pas ignorer les ombres
Mais se réjouir intensément de chaque joie vécue

Et un jour  plus ou moins lointain j'écrirai mon bonheur comme Célestine.

mardi 2 avril 2019

La fleur et le bourdon

Il est une fleur froissée qui danse sous la brise du vent.
Il est un bourdon dynamique qui danse dans la brise du vent.
Ils se rencontrent, se regardent, se plaisent, se sourient, se parlent.
Le bourdon virevolte autour de la fleur froissée. La fleur s'en défroisse, prend appui sur ses faibles racines, s'élance vers le ciel, s'épanouit.

Le bourdon réfléchit.
Trop.
Il réfléchit trop.
C'est compliqué un bourdon.
Il réfléchit et se dit que même si la fleur lui plaît énormément, même si... s'attacher à elle le privera de sa liberté de voler sous tous les vents de la Terre. C'est un bourdon qui ne tient pas en place, qui rêve d'aller découvrir tous les paysages possibles.
Alors après un dernier bourdonnement, d'un coup d'aile il s'éloigne vers ses rêves de voyages.

Depuis la fleur et le bourdon se rencontrent à l'occasion d'une brise, se sourient rapidement.

La fleur froissée défroissée s'est re-froissée.
Toutes les tensions, les douleurs à ses racines, sa tige, ses feuilles sont revenues décuplées.
La fleur froissée ploie sous l'effet des douleurs et de la déception.
Mais coûte que coûte elle continue à danser dans le vent, à se réchauffer au soleil du printemps, à rencontrer les autres fleurs, les insectes de passage, à goûter à chaque cadeau de la Vie qui se présente à elle.

Il y a certainement un autre bourdon (peut être un peu moins dynamique) ou un scarabée mordoré qui n'aura pas peur de danser à ses côtés.

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lundi 4 mars 2019

Un p'tit air de violon

Je vous assure..je n 'aime pas le jazz... cette musique me crispe...
Toutefois dans nos musiciens de jazz contemporains français, j'apprécie très particulièrement

- Renaud Garcia Fons
- Ibrahim Maalouf
- Mathias Levy

Et bien tiens justement, Mathias Levy, son CD "Revisiting Grapelli" m'a accompagnée pendant de longs mois l'an passé. Je l'écoutais souvent et je dansais, je dansais toute seule chez moi.

Et bien tiens justement, Mathias Levy... dans le cadre d'un festival de jazz.. se produisait samedi dernier pour une conférence-concert à la médiathèque de Saint Malo.
Alors j'ai pris mon auto et j'y suis allée à Saint Malo voir, écouter Mathias Levy Trio.
Quel bonheur de voir jouer cette musique merveilleuse là sous vos yeux par trois musiciens inspirés qui jouent les yeux fermés, tellement ils sont habités.
Je suis repartie l'âme comblée, le coeur heureux, le corps léger.

Merci à tous  les musiciens du monde pour ce bonheur qu'ils nous donnent.


mardi 26 février 2019

Marcher

Marcher
Dans le jour naissant
Marcher
Dans l'air caressant
Marcher
Marcher
Marcher
Sans s'arrêter
Marcher
Le corps léger
Sans rien à porter
Marcher
En liberté
Sans pensées
Marcher
Marcher
Marcher
Souplement
Entre terre et ciel
Marcher
Marcher
Marcher

dimanche 24 février 2019

Tortue

J'ai rêvé d'une tortue.. D'une tortue de mer qui était dans mon jardin et qui s'envolait.

J'ai demandé à ma fille de me prêter l'un de ses jeux de cartes "divinatoires" pour que je puisse lire ce qui est dit sur la tortue.
Je n'ai lu que du positif. Concrétisation, accomplissement, créativité, sagesse.
Cela me plaît. Cela me parle.

A suivre !!


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vendredi 22 février 2019

En passant... des petites nouvelles

Les ficaires sont en fleurs
C'est soleil dans mon coeur
Un papillon butine
De joie je m'illumine

______

Je n'ai presque plus mal à la cheville
En 24 heures la douleur est presque partie
En même temps
En 24 heures j'ai perdu un kilo
Le poids de la douleur ?

En conscience à chaque pas
Observer
Ressentir la présence de cette absence
S'en réjouir
Le soir continuer à masser
Rafraîchir
Envelopper d'argile

Comprendre
Oui comprendre
Et faire en sorte que la guérison
Se fasse
Vraiment
La consolider
Quoiqu'il se passe

Il est temps
Que je prenne ma place
Quelque soit l'endroit
Quelque soit l'entourage
Il est temps
Que je prenne ma place

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samedi 16 février 2019

Vide

Pour une fois ne pas y aller seule
Pour une fois
Et pourtant ce fut pénible.
Peu d'interactions
La tristesse dans son regard
Peu de paroles
Ormis celles oú elle s'est plainte
Aucun sourire
Juste un baiser consenti au moment de partir.

Pour cela et pour autre chose aussi
En moi se trouve un grand vide
Une sournoise mélancolie

J'ai mal à mon âme.



mardi 12 février 2019

Une mer de vent

J'ai lu cette expression hier soir.
Je l'ai trouvée tellement belle.
Elle m'inspire. Les images s'entremêlent dans ma tête.. mais pas les mots, pas les phrases.

C'est puissant cette mer de vent.
C'est symphonique, poétique, lyrique.
C'est radieux, majestueux, jubilatoire, tourbillonnant, écumant, solaire,.
Je ne saurais vous la décrire autrement qu'avec des qualitatifs.

Depuis hier soir cette mer de vent est dans ma tête et me comble de son spectacle magnifique, émeraude et blanc, sous un soleil éclatant.
____

Si l'inspiration vous vient pour déposer vos mots sur cette "mer de vent"...





jeudi 31 janvier 2019

Ouvrir la porte

Je ne vais pas ici résumer le week end de biodanza que je viens de vivre.
Parce que c'est indescriptible surtout à des personnes qui ne connaissent pas la biodanza.
Le thème était la Re-naissance.

J'ai vécu des choses fortes et éprouvantes. Les autres personnes aussi, plus ou moins fortes, plus ou moins éprouvantes.

Hier soir, notre chère facilitatrice est venue vers le petit groupe que nous avons instinctivement formés à la fin de la séance pour nous demander comment nous allions après ce week-end de transformation. Elle a elle-même été très émerveillée de voir ce qui se produisait chez les participants. C'était la première fois qu'elle proposait ce thème de stage.

Elle nous a dit à moi et à une autre femme que j'apprécie beaucoup "Vous deux c'est clair, vous avez ouvert une porte".

J'ai compris la porte que j'avais ouverte. A  moi de passer de l'autre côté pour aller explorer le Monde.
_____

Prochain stage début avril.... biodanza chamanique... j'irai.

mardi 29 janvier 2019

Comme un bébé

Stage biodanza Re-naissance

Plein de musiques merveilleuses et cette chanson douce sur laquelle nous avons fait des rondes de célébration chaque jour.


jeudi 24 janvier 2019

Princesse

Présence merveilleuse
Rêve doux
Infiniment précieux
Nul nuage ne vient troubler
Ce ciel étoilé
Echanges respectueux
Sourires et tendresse
Sincérité et joie
Elle se sent comme une princesse


lundi 21 janvier 2019

Avant...

... Après

______

Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas dansé breton.
Et ce soir là c'était Fest Noz dans la commune où elle habite. Et il y avait un groupe réputé.
La date était notée dans son agenda depuis plusieurs mois.
Y aller seule ?
Oh non.
Alors, deux jours, avant elle propose à une amie (qui danse breton aussi) de l'accompagner.
Elles se mettent d'accord (sous réserve que l'une d'entre elles ne se désistent pas pour une raison ou une autre).

Le samedi arrive. Elle se dit que finalement non elle n'a plus envie d'y aller.
Entre 16 h et 17 h un texto de son amie lui dit que oui elle a très envie d'aller danser.

Mince.

Elle tergiverse et puis répond Ok. Elle a proposé la sortie. Elle ne peut pas se dégonfler.

Une douche bien chaude après cet après-midi de bricolage. Une séance de maquillage. Un joli petit haut rouge. Elle est prête.
Elle se regarde dans le miroir. Bah, ça ira comme ça. Inutile d'en faire plus. Elle ne peut rien améliorer.

5 heures plus tard, après avoir dansé avec modération (elle ménage son corps), après s'être imprégnée de musique et d'amitié, après avoir dansé une polka vive, après avoir bu beaucoup d'eau... quand elle rentre chez elle, elle se voit de nouveau dans le miroir.

Mince.

Elle avait oublié comment la danse transforme son visage à ce point. Elle se trouve (malgré la fatigue) lumineuse, radieuse, le regard pétillant, belle... incroyable elle se trouve belle.
____

Son amie et elle se sont dit qu'elles recommenceront à aller danser breton deux ou trois fois par an.

______

Et puis tiens, en plus du groupe réputé, il y avait ces deux là au milieu de la salle, debout sur une chaise, une pêche d'enfer, un grand bonheur à danser sur leur musique



lundi 14 janvier 2019

Quitte ce corps sage..Bats plus vite que ton âge





Depuis le temps que tu dors 
Ça fait des mois, des mois que tu hibernes 
Que tu sors pas de ta caverne 
T’as beau tout faire pour le cacher 
Sous tes airs d’ours mal léché 
Tu vibres encore 
Tu vibres encore
Allez, debout, allez, sors 
Je te sens battre au fond de moi 
T’es pas tout neuf, mais pas si vieux 
Non, t’es flambant vieux 
Et tu speedes encore 
Oui, tu speedes encore
Réveille-toi, fais pas le mort 
L’univers ne s’arrête pas 
Parce qu’on n’a plus voulu de toi 
Allez hop
Tu es libre alors 
Oui, libre encore
Allez, quitte ce corps sage 
Bats plus vite que ton âge
Sors de ta cage 
Allez hop 
Speed encore 
Speed

vendredi 11 janvier 2019

Oooooooooooooh !

J'aimerais du repos
Qu'il fasse beau
Qu'il fasse chaud

Marcher au bord de l'eau
A l'ombre des bouleaux
Manger un abricot

Avoir un p'tit boulot
Y aller en vélo
Surtout pas le métro

Me rendre à Saint Malo
Ou à Ploudalmézeau
Regarder les bateaux

J'aimerais du repos
Voir la vie d'en haut
Et me dire "Que c'est beau"







vendredi 4 janvier 2019

Au fil..

Au fil des jours, au fil de ma vie... il y a

Ma fille qui a rechuté.. encore une fois... et qui se relève
Mon fils qui a commencé un CDI le 2 janvier... mais je n'ai pas pris de nouvelles... je lui ai dit que si il avait besoin de me parler j'étais à son écoute
La maison de ma Maman presque prête pour la mise en location et ça c'est une sacrée page qui se tourne
Ma Maman et ses yeux triste, que je câline pour lui arracher un sourire
Mon boulot chaque jour avec la perspective de deux mois très très très chargés
Mes états d'âmes qui s'expriment du côté de la joie paisible
Mon corps qui s'exprime dans l'exultation de la danse... mais aussi dans les douleurs
Les jours qui rallongent
L'optimisme qui fredonne sa chanson dans ma tête
Les amitiés
Ma soeur à mes côtés dans l'accompagnement de notre Maman
Mon frère, un peu moins présent, mais qui prend sa part tout de même
Mes deux chères belles ex-belles-soeurs, cadeau de la Vie
La danse
La musique
Les lectures
Bientôt le jardin avec l'arrivée du printemps
La biodanza avec sa douceur, son intensité, sa spiritualité
Le chi gong
Les partages...

Et oui ce parfum d'optimisme qui m'habite malgré les difficultés...




Bleu

Mardi dernier  Escapade à Saint Malo Marée basse Plage du Sillon Ciel bleu et vent Un interlude bienvenu