lundi 31 juillet 2017

Une chanson



Un homme dans chaque port
Le même, me suivra-t-il encore ?
Un homme quand je m'endors
Le mien au lit jusqu'à l'aurore

Un homme qui embellit
Ma vie et qui la sale aussi
Un homme qui tient la houle
La barre, et moi qui perds la boule

L'aimer la vie entière, au moins l'aimer bien
En tout cas mieux qu'hier, moins bien que demain

Un homme pour moi toute seule
Le mien toutes mes amies le veulent
Un homme qui rit encore,
Qui m'aime qui n'a pas jamais tort

Un homme toujours d'accord
Toujours, mais parfois pas d'accord
Un homme qui grandit
Encore, et moi qui rétrécis

L'aimer la vie entière, au moins l'aimer bien
En tout cas mieux qu'hier, moins bien que demain

L'aimer la vie entière, au moins l'aimer bien
En tout cas mieux qu'hier, moins bien que demain

L'aimer la vie entière, au moins l'aimer bien
Moins bien que demain, moins bien que demain


lundi 24 juillet 2017

Dans les brumes de la nuit

La nuit.
La grande ville d'à côté.
Exceptionnellement animée. Les magasins encore ouverts. Pas mal de monde dans les rues. Mais je suis seule.
Je regarde les horaires de bus pour rentrer chez moi. 23 h 45. J'ai trois quart d'heure à attendre. C'est long. Je ne suis pas certaine que les magasins seront encore ouverts jusqu'à cette heure là  (pour passer le temps).
C'est long.
Je téléphone à quelqu'un pour lui demander de venir me chercher. C'est OK. Mais la communication n'est pas bonne et je ne comprends pas très bien le lieu du RV qui va m'écarter du centre ville animé. Et je ne sais pas trop à quel moment je dois être sur ce lieu de RV.
Je suis dans l'incertitude. Il fait nuit. La perspective d'aller à ce lieu de RV, seule dans les rues désertes est désagréable.

Je me réveille.

Je me dis "Ne t'inquiète pas, ce n'était qu'un rêve, plus de rendez-vous, tu peux  te rendormir".

Il me semble bien qu'après cette prise de conscience, je me suis rendormie immédiatement.

Comme quoi, parfois, se réveiller la nuit cela peut faire du bien !

mardi 11 juillet 2017

Le vent dans les cheveux

Il y a un an mes cheveux étaient très courts. A l'automne j'ai décidé de les laisser pousser pour avoir chaud au crâne pendant l'hiver.
Ma coiffeuse m'a accompagnée dans les différentes transformations de ma chevelure.
Un an plus tard me voici avec des cheveux certes encore courts par rapport à certaines mais avec des cheveux qui "bougent".

Vous savez quoi ?
J'aime beaucoup sentir le vent doux de l'été chahuter mes cheveux. C'est un vrai délice.

dimanche 2 juillet 2017

Ailleurs...

Quand on y arrive après quelques secondes d'ascenseur ou une montée de marches de quatre étages, c'est le calme qui vous accueille. Parfois une émission télévisée sportive, parfois de la musique se font entendre.
Dans la petite pièce principale,un peu triste, mis à part le journal et le courrier du jour, tout est bien rangé, trop bien rangé.  Quelques photos sur les murs, photos qui changent au rythme de la famille.
Dans la cuisine par contre c'est le règne du désordre. As t'on vraiment besoin de tout ça pour se nourrir ?
Toutefois , même dans ce désordre c'est calme.

La Vie vient de l'extérieur.  Par les fenêtres ouvertes, montent les cris des enfants, les bruits des mobylettes, des femmes, des hommes qui s'interpellent. De l'étage supérieur, des pleurs d'enfants, des bruits de pas, des objets qui chutent, la voix forte d'un adulte qui gronde, une musique aux accents différents.
Mais c'est calme. Un peu terne. Si peu de couleurs, pas de plantes ni de fleurs. Le soir dans les vitres de l'immeuble qui fait face le soleil se mire et renvoie sa lumière.

Et puis il y a le ronronnement particulier, chuintant, presque asthmatique  de la vmc et le congélateur qui démarre avec un bruit de mobylette, comme en écho au bruit extérieur.

C'est calme, trop bien rangé d'un côté, pas assez de l'autre, l'atmosphère d'un ailleurs, d'un autre pays, d'une autre vie.
Elle a aimé y aller. Elle n'y va plus et n'ira plus. C'était à chaque fois une plongée dans un ailleurs qui sera pour toujours ailleurs.

Réflexion pêle-mêle

 Quand on est quitté-e  c'est comme se retrouver dans un désert sans gourde d'eau. Plus de partage, plus de toucher, plus de caresse...