lundi 31 août 2015

jeudi 27 août 2015

Aujoud'hui ce petit coin de nature

... C'est mon jardin.. tout simplement... Mon jardin, source d'apaisement, aujourd'hui sous la pluie, mais demain probablement au grand soleil (espoir)... Mon jardin où j'aime aller gratter la terre, tailler les fleurs fanées ou un arbuste qui s'est laissé aller... Mon jardin où j'aime aller m'allonger pour plonger mes yeux dans le bleu du ciel... Mon jardin où chantent les oiseaux...

Une véritable source de bonheur et d'apaisement pour mon âme et mon coeur... Si je suis toujours dans cette maison où j'ai vécu avec mon mari (aujourd'hui parti), je pense que c'est certainement parce que ce jardin me retient.

(100 mots)



mercredi 26 août 2015

Aujourd'hui : essayé de

... Me renseigner un peu plus sur ce défi des 100 mots de Mr QUENEAU.
J'ai trouvé des explications ici.

Hé bien pour aujourd'hui je vais juste écrire que maintenant je sais qu'il s'agit d'écrire quelque chose de notre journée présente.. Mon histoire de conserve de fruits au sirop.. Gloups ! c'est de l'histoire ancienne... Et j'écris mon "Essayé de"  le 26 août, alors que j'aurais du l'écrire hier.. mon mais... Ca va pas du tout... Re-Gloups.

Mais dites moi ça fait combien de mots ? (88). Il en manque douze... Gloups !



Victoire !  Word affiche enfin 100 !

dimanche 23 août 2015

On conserve

Ah les conserves de "fruits au sirop" !

Ma grand-mère faisait des conserves de questsches... Il y avait un prunier très fructifère qui donnait chaque année tant de fruits qu'il n'était pas possible de les manger toutes durant l'été (un prunier sous lequel il paraît que l'on me mettait à dormir quand j'étais bébé)... Et l'hiver au dessert... nous avions le droit à ces conserves de "fruits au sirop"... Et vous savez quoi.. j'aime pas du tout les "fruits au sirop" !

J'ai grandi, mes grands-parents ont déménagé pour cause d'expropriation (sous les bulldozers la maison où j'ai fait mes premiers pas ! ) et plus de prunier, plus de conserves de fruits au sirop.

Mais ne voilà t'il pas que je rencontre un homme dont les parents ont un immense jardin, avec plein d'arbres fruitiers... Et hop... de nouveau aux desserts des repas familiaux des fruits au sirop : poires, prunes, cerises... que ma belle-mère mélangeait dans de grands saladiers avec du kirch (je n'aime pas le kirch) et surtout "il ne faut pas faire de reste"... manger des choses que vous n'aimez pas "pour faire plaisir" après un repas trop copieux...  Vraiment, j'ai été une gentille belle-fille !



Mes enfants m'ont dit plus tard qu'ils n'appréciaient pas non plus cette tradition de fruits au sirop !
______

Dans ma maison, les fruits ils sont frais, crus, savoureux !


samedi 22 août 2015

Allo !

Dans "mon" entreprise je suis LA personne qui décroche le téléphone. On ne m'a pas demandé mon avis. C'est comme ça. 
J'ai l'impression d'avoir un combiné téléphonique greffé de ma main à mon oreille... Pas question de téléphone moderne avec oreillette... Ah non ! Esclavage garanti ! De toute façon si on voulait m'en imposer une, j'irai demander un certificat médical d'incompatibilité avec un tel appareillage (je suis une vraie migraineuse).

Donc je "fais le standard". Non seulement pour l'établissement où je travaille mais aussi pour les deux autres établissements. C'est tellement facile. Je suis là de 8 h à 17 h. Je ne fais jamais de pause café, ni de pause cigarette (je n'aime aucun des deux)...

Je peux vous dire que je grogne dur quand, lors d'une tâche qui demande concentration, je suis dérangée par un appel pour un collègue d'un autre établissement (qui n'a pas donné son numéro de ligne direct), que je dois transférer l'appel, et si jamais le collègue ne décroche pas (parti faire sa pause cigarette ?) prendre le message, envoyer un mail pour prévenir du message... 
Ah oui, certains jours je grogne dur.

Sans compter toutes les personnes qui vous prospectent ou qui ont absolument besoin de communiquer une information personnelle à votre Direction.

Je peux vous dire que, quand je rentre à la maison, si je reçois un appel de téléprospection, je suis fort peu aimable (mais polie quand même) et que je parle à toute vitesse : "bonjour - non - merci - au-revoir" et raccroche sans laisser au correspondant le temps de réagir !





mercredi 19 août 2015

Essentiel

Aujourd'hui je lis chez Coumarine des mots essentiels. 5 pas plus.. et chez d'autres aussi... Et pourquoi pas ici ??

Quels seraient mes mots essentiels.. pour aujourd'hui.. car demain.. peut-être qu'ils seraient autres.

Amour... Sans l'amour donné, reçu, partagé, nous ne sommes pas grand chose.
Respect... Sans respect l'amour perd de sa valeur.
Joie... Sans joie l'amour peut être torture, souffrance.
Modestie... L'amour n'a pas besoin de se crier sur les toits, n'a pas besoin de bijoux, de cadeaux. L'amour a besoin de se vivre avec respect, joie, modestie.
Gratitude... Pour tout ce que dessus...

(95 mots)

mardi 18 août 2015

Les boulangers de mon village...

... Enfin de la commune où j'habite. Ni un village, ni une ville.. Une petite ville en périphérie d'une grande ville...

Il y a quatre boulangeries. Celle "du Pont", située près d'un très vieux et très joli pont loin du bourg.. dans un quartier excentré.



Et trois dans le bourg : deux qui ont pignon sur rue autour de l'église, une qui se trouve dans un petit (tout-petit) centre commercial (une supérette, une pharmacie, un bar, un boucher, une esthéticienne).



Depuis que j'habite ici (1992) je suis toujours allée à la boulangerie du petit centre commercial. Pourquoi ? Parce ce que c'est là que le pain est BON ! (petite-fille de boulanger, on ne va pas me faire manger n'importe quoi, non mais !).

Pendant longtemps cette boulangerie a été un point de vente supplémentaire de la boulangerie "du Pont". Quand mes enfants étaient petits, à l'automne, que nous allions acheter du pain le dimanche matin, ils remplissaient les petites poches de leurs petits manteaux de marrons (car nous avons une place "aux marronniers" qui ont fait le bonheur de mes enfants). Triomphants et muets, ils déposaient sur le comptoir de la boulangère leur récolte de marrons. La boulangère souriante leurs offrait en échange un morceau de pain ! 

Depuis les boulangers ont changé, aussi bien dans cette boulangerie là que dans les autres.
En 2011 travaux d'embellissements dans la boulangerie que je fréquente. Il y en avait grand besoin ! Et quand la boulangerie a été réouverte... Surprise !!!  C'est un nouveau boulanger ! Ceux "du Pont" on vendu ce point de vente... Une vraie boulangerie, avec un fournil et un laboratoire de pâtisserie.

Un nouveau boulanger mais de pas de boulangère. Bien souvent Monsieur est au fournil et Madame est à la caisse... Un nouveau boulanger sans boulangère... Et quel boulanger ! Grand ! Atlhétique ! Jeune (je ne sais pas trop quel âge lui donner : 35 ? 40 ?). Des yeux bleus.. Ah les yeux de Nicolas ! (Il s'appelle Nicolas)... Une courtoisie, une gentillesse, un sourire... et du pain !!! Ah le pain de Nicolas ! 

Nicolas a même refait des travaux un an  plus tard pour agrandir sa boulangerie. Il a maintenant deux vendeuses, du personnel dans son fournil et dans son laboratoire de pâtisserie. Nicolas depuis quatre ans n'a pas perdu son sourire et sa gentillesse. Même si je n'achète guère plus de pain depuis un an, quand je vais de temps en temps acheter du pain, Nicolas se souvient que j'aime le pain bien cuit. Jamais il ne me donnera un pain ou une baguette tout pâle. Nicolas vous dit bonjour quand il vous croise dans la rue. Nicolas maintenant fait des madeleines délicieuses  le mercredi matin (le jour du marché - il est malin Nicolas). Nicolas prend le temps de discuter avec les personnes âgées de sa clientèle qui l'adorent.  Et ses macarons à la pistache ! Et sa tarte au chocolat !

Nicolas est le boulanger idéal. Tout le monde l'apprécie. Et tout le monde a envie de se faire servir par Nicolas. Il y en a même qui passent leur tour pour celà. 



Ah Nicolas !

Nicolas a un défaut... Il fume... La perfection n'existe pas... Pas grave... Son pain est si bon et sa gentillesse si sincère...

vendredi 14 août 2015

Alors...

... Alors
Je ne me suis pas ennuyée
La solitude était bien là
Mais elle n'était pas souffrante

J'ai jeûné 6 jours
Pas de cuisine à faire !

J'ai marché les deux premières journées
..Et le mercredi avec le groupe de rando de la commune où j'étais
(un peu difficile - plus l'habitude de faire des randos même que deux heures)

Je suis allée à la plage le matin et le soir
J'ai bullé au soleil
J'ai lu
J'ai fait la sieste
J'ai marché longuement dans les vagues pour masser ma cheville déficiente
J'ai regardé des DVD
J'ai fait des séances de MLC
J'ai fait des séances de méditation

C'était une semaine moi avec moi
C'était agréable...

Réflexion pêle-mêle

 Quand on est quitté-e  c'est comme se retrouver dans un désert sans gourde d'eau. Plus de partage, plus de toucher, plus de caresse...