jeudi 26 septembre 2024

Réflexion pêle-mêle

 Quand on est quitté-e  c'est comme se retrouver dans un désert sans gourde d'eau. Plus de partage, plus de toucher, plus de caresses, plus d'amour. 

_____

Quand ma maman était à l'epahd , son esprit embrumé souvent rempli d'inquiétudes, d'angoisses, je prenais toujours soin de la prendre dans mes bras, de l'embrasser, de lui caresser les  mains, de l'apaiser. Parfois ma soeur m'accompagnait (à deux c'est plus facile quand le parent que l'on vient voir ne communique plus beaucoup) Un jour ma soeur m'a dit : "Maintenant je fais comme toi. Je prends Maman dans mes bras, je lui caresse les mains". A me regarder, elle a appris

_____

L'isolement des confinements, la peur de "L'attraper", la peur de mourir... toutes ces confusions, toutes ses imprécisions, toutes ses interdictions.

Depuis les gens ont changé. De la distance, des regards noirs à une personne qui tousse (même 4 ans après), des peurs toujours, des comportements presque maniaques de désinfection, etc.

Je regrette "le temps d'avant" plus insouciant. 




2 commentaires:

  1. Bonsoir, la peur de la COVID, je l'ai toujours combattue. Reflex. Aller vers les autres est donc un devoir. Donner ce que je peux donner est important. Prendre ce que les autres me donne l'est encore plus. Les caresses, timides manifestations de notre amour, sont l'expression tactile de ce sentiment parfois difficile à partager. Il ne faut pas en être avare. J'ai le sentiment que l'après COVID a su donner de l'élan à ceux qui n'en avaient plus. Je ne sens pas dans mon entourage l'impression sinistre d'emprisonnement post épidémie. La danse m'y aide certainement. Et puis, j'ai besoin des autres pour vivre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Letienne. Tu es chanceux. Dans mon entourage les gens sont devenus frileux au contact. Même des proches. Une amie que je prenais dans mes bras avant. Et puis la danse je n'ai pas repris cette année... En octobre un stage arrive avec des personnes que je pourrais prendre dans mes bras et qui m'accueilleront dans leurs bras. Patience.

      Supprimer

Au gré de vos émotions

Réflexion pêle-mêle

 Quand on est quitté-e  c'est comme se retrouver dans un désert sans gourde d'eau. Plus de partage, plus de toucher, plus de caresse...