vendredi 30 octobre 2015

Roi

Pas de roi pour moi
Mais une très belle chanson
Entendu pour la première fois
Ce matin à la radio



Je vais m'en aller, aller, mon ami
Je vais m'en aller vivre ma vie de l'autre côté
Je vais semer le doute et reprendre ma route
Et reprendre ma route

Je t'ai tant aimé, aimé, mon ami
Je t'ai tant aimé que dans ma vie tu as fait ton nid
Je m'envole quand même
Adieu tristesse, il faut que je te laisse

J'ai laissé autant de larmes, larmes, couler
Que j'ai laissé le navire chavirer, blessée
Par la vague, vague, emportée
Oui, j'ai laissé mes rires se noyer

Je m'en vais
Je vais mes larmes, larmes, sécher
Oui je m'en vais loin de toi, ma peine
Si je m'en vais c'est que l'orage, orage, est passé
C'est que je sais qu'être heureux vaut la peine

Je vais m'en aller, ma belle ennemie
Je vais m'en aller vivre ma vie de l'autre côté
Tu as semé le doute et j'ai fait fausse route
Et j'ai fait fausse route

Je t'ai tant donné, donné ma peine
Tant et tant d'années que je me traîne
A toi condamné, je m'évade quand même
Adieu tristesse, il faut que je te laisse

J'ai laissé autant de rêves, rêves, passer
Je t'ai laissé me faire tout ce mal
Et le vent glacé, et les hivers, hivers, ont passé
Puis déchiré le tissu de ma voile

Je m'en vais, je vais quitter, quitter le port
Ou je m'en vais loin de toi, ma peine
Si je m'en vais c'est que le rêve rêve encore
C'est que je sais qu'être heureux vaut la peine

Je vais m'en aller, aller, mon ami
Je vais m'en aller vivre ma vie
Le vent a tourné, il a semé la haine
On oublie que l'on s'aime
On oublie que l'on saime

Je m'en vais semer, semer ma peine
Aux quatre vents, semer tant qu'il est temps
L'envie de s'aimer à l'enfant que je laisse
Adieu tristesse, il faut que tu nous laisses

Laisse moi au moins le temps, le temps d'essayer
Ou laisse moi encore une chance
Oh oui laisse moi au moins le temps, le temps de retrouver
Le peu de moi qui me sauvera

Je m'en vais, je mets les voiles, voiles, encore
Oui je m'en vais loin de toi, ma peine
Et du vent mauvais, des vents froids et des vents forts
Tant je sais qu'être heureux vaut la peine

Oui je pars, je veux le calme, calme, trouver
Oui, loin de toi, je serai sereine
Et je suis le phare et je n'ai qu'à me laisser guider
Il faut croire qu'être heureux vaut la peine

Oui je pars, et le calme qu'à le trouver
Oui, loin de toi, je serai sereine
Et serai le phare et n'aurai qu'à me laisser guider
Il faut croire qu'être heureux vaut la peine

jeudi 29 octobre 2015

Douleur

Douleur
Après les rondeurs !
Et c'est pour quand le bonheur ?

Douleur au coeur...
Douleur à l'âme...

Douleur à la cheville
Ca c'est certain
Douleur au cou, à l'épaule
Tous les jours.

Et quand la tête s'en mêle,
Bouh  !

Douleur,
Oui
Chacun connaît ce mot
Ne pas en avoir peur
Accepter quand elle vient
Mais ne pas la faire durer
Si possible
La combattre
La faire disparaître
La contourner.
Chacun ses moyens

Et retrouver des instants de bonheur...

Vous savez quoi ?
Si il y a quelque chose qui provoque en moi un bonheur proche de la béatitude, c'est quand, au bout de plusieurs jours, la terrifiante et minante douleur de migraine, s'en va...
Oui, j'en pleurerais de bonheur !


mercredi 28 octobre 2015

Rondeurs

Rondeur rime avec douceur, bonheur, chaleur...

Mais si, Madame !
Mais si, Monsieur !

C'est accueillant les rondeurs, c'est moelleux, pulpeux. Ca donne envie de s'y lover, de toucher un peu, beaucoup... énormément !

C'est à la fois terrestre et lunaire, les rondeurs !
C'est un sourire, des perles de rires, des notes chantées.
C'est le fruit sur l'arbre, c'est le pain pétri, c'est la pierre polie par la mer.
C'est la joue de l'enfant, le sein de la femme !
C'est féminin, mais cela se conjugue aussi très bien au masculin.

Certes point trop n'en faut !


dimanche 25 octobre 2015

Ma dernière lecture

"...Le véritable voyage consiste toujours en la confrontation d'un imaginaire et d'une réalité ; il se situe entre ces deux mondes. Si le voyageur n'espère rien, il ne verra que ce que voient les yeux , en revance, s'il a déjà modelé les lieux en songe, il verra davantage que ce qui se présente, il percevra même le passé et le futur au-delà de l'instant ; éprouverait-il une déception, elle s'avérerait plus riche, plus fructueuse qu'un simple procès-verbal...

... Avais-je régressé depuis ce ravissement à l'âge de cinq ans ? En tout cas, j'avais souvent vécu sans m'en apercevoir, confondant la suractivité et le bonheur d'être. Oui, je m'étais davantage agité que réjoui. Je m'étais encombré de problèmes en négligeant de savourer un simple trésor, vivre...

.. La destination importe moins que l'abandon. Partir, ce n'est pas chercher, c'est tout quitter, proches, voisins, habitudes, désirs, opinions, soi-même. Partir n'a d'autre but que de se livrer à l'inconnu, à l'imprévu, à l'infinité des possibles, voir même à l'impossible. Partir consiste à perdre ses repères, la maîtrise, l'illusion de savoir et à creuser en sois une disposition hospitalière qui permet à l'exceptionnel de surgir. Le véritable voyageur reste sans bagage et sans but...

... Le hasard existe-t-il ? N'est-il pas plutôt le nom que collent à la réalité ceux qui veulent ignorer le destin..."

La nuit de feu
Eric-Emmanuel Schmitt

vendredi 23 octobre 2015

A la poubelle

A la poubelle les tristesses, les chagrins, les rancoeurs, les noirceurs
A la poubelle les maladies, les soucis d'argent, les soucis de logement, les soucis de travail
A la poubelle les activités et les objets polluants
A la poubelle les conflits, les guerres
A la poubelle...

Place à la joie, l'amour, la paix, la santé, la confiance,

Ah si seulement c'était aussi simple que ça !

 

mardi 20 octobre 2015

Attention particulière

Ne pas penser qu'il y a 31 ans, le 20 octobre était un samedi gris et pluvieux durant lequel j'ai rencontré le père de mes enfants.
Penser à cette enveloppe que j'ai trouvé dans ma boîte aux lettres ce soir en rentrant du travail, avec à l'intérieur ce petit mot écrit rien que pour moi.
Penser à cette enveloppe que j'ai postée ce midi avec une attention particulière pour une personne qui aime l'accordéon diatonique.
Penser à la gentillesse de mon fils qui a toujours des petites attentions particulières rien que pour moi.

lundi 19 octobre 2015

Un objet essentiel

Jacques SALOME a dit que lorsqu'il y avait un deuil, ou une séparation, l'un restait avec de l'Amour et qu'il fallait faire quelque chose de cet Amour : de la poésie, de la peinture, de la sculpture, de la danse... Faire quelque chose de cet amour. C'est Carmen qui me l'a dit.

La douce Carmen qui prend soin de mes maux d'âmes, m'a conseillé vendredi soir, d'écrire. Je lui avais lu une "lettre" toute simple que j'avais écrite et qu'elle a décryptée.
Carmen m'a dit "Vous vous rendez compte de ce que vous écrivez ?"
Je lui ai répondu "Non. Je ne sais pas décoder. Mais vous vous savez".
Lui écrire à lui. Tenir un journal pour dire.
Alors le prochain objet essentiel dont je vais m'enquérir sera un cahier (joli ou pas joli) pour écrire à mon amour perdu tous les mots qui tournent dans ma tête et que je ne peux lui dire.

samedi 17 octobre 2015

Nouons-nous

Tout ce que je ne lui ai pas donné, je ne l'ai pas gardé, tout ce que je lui ai pas donné a été perdu.
*
Elle ne supporte pas le moindre grain dans le lit, même sous le drap de dessous. Elle ne peut s'endormir si sable, miette, pollen, forment un tout petit kyste au toucher. Je l'appelle ma princesse au petit pois et je vais secouer les draps à la fenêtre.
 *
Mon compagnon est accordéoniste. Il fait les bals, les mariages, les anniversaires, les départs en retraite, et parfois il accompagne les parlottes de soirées culturelles, lectures, poésie, découverte du territoire. Je l'ai rencontré au mariage de ma meilleure amie. Je m'ennuyais tellement que je m'étais mise à regarder les gens. J'ai toujours un livre dans mon sac, mais j'avais peur de paraître malpolie en le sortant. Alors je regardais les gens. Ils étaient tous si serrés, engoncés. Un seul ouvrait les bras, et c'était lui. Pour faire de la musique il embrassait l'air, il accueillait le vide, il respirait à grands gestes. Je suis tombée dans l'ouverture de ses bras. Au sens propre j'ai rempli ce creux, cette soufflerie, sa poitrine musicale. Je voulais entendre les bruits de son large coeur, désordonnés de désirs, rassemblés par l'accordéon.

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Ecrit par Emmanuelle PAGANO.. Pleins de textes au passé, au présent, d'une phrase, ou de plusieurs, jamais plus de trois pages.  Des textes qui parlent de couples :  rencontres, amour, désamour, quotidien...
C'est à la fois rude et sensible. Je ne l'ai pas encore fini...

mercredi 14 octobre 2015

Un sujet brûlant

Entre moi et ma fille, il y a un sujet brûlant : l'alimentation. Il faut dire que ma fille souffre depuis l'adolescence de troubles du comportement alimentaire... Je me suis battue longtemps. Je ne me bats plus. Elle est adulte. Même si cela me fait mal de la voir se mettre dans des états de carences dangereux.

Donc sujet hyper brûlant... D'autant plus que malgré tout, elle adore cuisiner. Elle connaît tout des tables caloriques des aliments...

Je n'ai pas du tout la même alimentation qu'elle. Depuis deux ans, je mange quasi-cru et végétarien. Alors quand je la vois se faire des pâtes et du riz (le principal de son alimentation avec quelques petites miettes de légumes) forcèment je trouve cela incohérent et mauvais pour sa santé (trop de glucides rapides).

Dès fois, je ne peux pas m'empêcher de faire quelques réflexions... Et ouie... Il arrive que le torchon brûle entre nous !

mardi 13 octobre 2015

Une couleur qui sent...

Le bleu..
Le bleu du ciel froid d'hiver et les odeurs de feu de cheminée.
Le bleu du ciel clair du printemps et les odeurs d'herbe coupée.
Le bleu du ciel laiteux de l'été et les odeurs de crème solaire.
Le bleu du ciel doux d'automne et les odeurs sucrées des dernières fleurs.
Le bleu de la mer, encore et toujours, et tous les parfums d'iode et de lande.
Le bleu de ces yeux à lui, que je ne verrai plus, et son odeur à lui...

lundi 12 octobre 2015

Avide

Ces derniers temps je suis avide de contacts. 
Moi la taiseuse j'ai besoin de parler, parler, encore et encore. 

Alors de temps en temps j'appelle au-secours mon amie B... qui toujours m'ouvre sa porte... Merci à elle.

J'ai un copain D... à qui j'envoie des mails qui me réponds plus ou moins vite.. mais qui me réponds toujours.

Ma soeur... Et bien ma soeur je lui ai "dit" samedi midi, car je me suis mise à pleurer quand j'étais au tél avec son mari qui s'est bien vite empressé de passer le téléphone à sa p'tite femme, et donc je lui ai dit, à ma soeur, pourquoi ce chagrin. 
Elle a compris mon besoin de ne pas rester seule. Hier elle m'a proposée de venir passer l'après-midi avec elle (Je ne m'impose jamais auprès de ma soeur car elle ne voit pas souvent son mari qui est souvent en déplacement et je respecte leur temps de week-end).

Et puis hier midi j'ai pris mon téléphone pour appeler  R... une femme de caractère pas toute jeune (presque l'âge d'être ma Maman) que j'ai connue via l'association de danse bretonne (où je ne vais plus cette année). Nous avions prévu de passer un petit peu de temps ensemble cet été.. mais j'ai fait ma paresseuse et elle, elle n'avait pas mon téléphone pour m'appeler.
J'avais besoin de parler, parler, parler... On a parlé, parlé, parlé... On va se voir... Vite...

J'ai besoin aussi de ce contact plus âgé, maternel... Car avec ma Maman ce n'est pas possible... Mon frère, ma soeur et moi sommes en train de devenir les parents de notre Maman.
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Cette semaine je vais pouvoir parler avec :

- ma belle-soeur ce soir à la biodanse
- mes "copines" de gym pilates demain soir
- mercredi je vais avoir au téléphone R... la femme de caractère que j'ai évoqué ci-dessus
- jeudi je vais voir une femme chamane, une énergiticienne, pour qu'elle m'aide à soigner mes maux (j'en ai entendu le plus grand bien de ses soins énergétiques ;  je l'ai déjà rencontrée lors de constellations familiales en groupe et entendue lors d'une conférence sur l'énergie des arbres)
- vendredi j'ai RV chez la douce C... ma psychothérapeute qui a toujours les mots pour soigner les blessures de mon âme et de mon coeur.

Cette semaine mon avidité va être comblée !



samedi 10 octobre 2015

Je l'ai fait

- Quoi donc ?
- Aller toute seule au concert !
- Pfff... facile !
- Facile ? Facile d'aller seule à un concert ? Seule parmi des personnes qui sont à deux, à trois, ou plus.
- Mais oui !
- Hé bien non ! Pas facile. Moi cela m'angoisse d'être seule parmi des gens qui sont à plusieurs. Cela me fait encore plus ressentir ma condition de femme seule. Cela me met tellement mal que j'ai envie de fuir, pleurer, me cacher, me réfugier dans ma maison et n'en plus bouger.
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Donc hier soir je suis allée à un concert dans une p'tite commune d'à côté, dans le cadre d'un festival (qui se termine ce soir) et qui s'appelle "Le Grand Soufflet", un festival entièrement consacré à l'accordéon. Certains lecteurs savent comme j'apprécie l'accordéon diatonique.

Je suis allée écoutée Ronan Robert Quintet dans un spectacle qui s'intitule "A cordes et accordéon".
C'était beau. J'en ai eu des frissons la plupart du temps.
Avec, après le  concert, la joie d'une rencontre et une discussion avec un ami (Si j'avais su je lui aurais gardé une place). Et l'achat du CD dédicacé pour moi par l'artiste.

Je l'ai fait... Je peux vous dire que ce n'était pas gagné d'avance que je prenne autant de plaisir à cette soirée et que j'ai su laisser mes sens parler plutôt que ma tête...

Merci qui ?
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Pour écouter un tout petit morceau de cette musique qui m'a émue c'est ici (pas réussi à trouver la vidéo pour vous la poster)

lundi 5 octobre 2015

dimanche 4 octobre 2015

Une seule question

Hier il a fait beau, très beau... Je suis allée encourager mon petit-neveu (14 ans mais plus grand que moi) qui est venu jouer au foot dans ma commune. Nous étions en famille : ma soeur, mon beau-frére, mes deux enfants et moi. Ce fut sympa.

Ce beau temps m'a donné des envies de mer.

Ce matin je me suis réveillée avec cette envie de mer.. mais il y avait un grand brouillard qui ne s'est pas éclairci... Alors vers 11 h j'ai téléphoné au répondeur de Météo France pour savoir si je pouvais sans "risque" faire les 70 kms qui me séparent de la côte... 
Ce cher répondeur de Météo France... qui me propose toujours de choisir la question suivante "Va-t'il pleuvoir sur votre commune dans la prochaine heure ?

Proposition que je laisse passer. Je tape sur 3 pour "La Mer" et sur 1 pour "Météo des plages"...  
A la mer je n'y suis pas allée car il était prévu des pluies passagères... 
Ici dans "mes terres" il pleut très fort depuis 16 h 30....


vendredi 2 octobre 2015

Sagesse

On me l'a prêté mercredi soir. Il fait 844 pages imprimées en petits caractères. J'en ai déjà lu 100.
C'est passionnant. 
Je reviens vous en parler (je pense) quand j'en aurais lu un peu plus.

Hier soir j'ai lu  sur La Colère, La Saine Colère... Cela a fait du bien à mon âme de lire sur La Colère des femmes qui sont au "mitant de leur vie"... Un grand bien... Cela m'a permis de relativiser quelque chose qui s'est passé très récemment dans ma vie et qui m'a plongé à la fois dans le détresse et... la Saine Colère...

Je vous le conseille ce bouquin... Si vous êtes prêtes à entendre autre chose que les discours de notre médecine occidentale et cartésienne... 


Réflexion pêle-mêle

 Quand on est quitté-e  c'est comme se retrouver dans un désert sans gourde d'eau. Plus de partage, plus de toucher, plus de caresse...