lundi 29 février 2016

Poudré

Poudré.. l'atmosphère est poudrée ici depuis quelques jours.

Malgré le vent froid... la lumière du soleil est remplie de douceur, de délicatesse, de chaleur.
Oui... Poudré... je ne saurais vous expliquer cette lumière particulière qui invite à ralentir, à regarder la nature s'éveiller, à ressentir le printemps qui arrive, au plus profond de soi.

Poudré.. ce matin encore, malgré le froid.

Ca rentre dans toutes les cellules de mon corps et cela me met en joie.
Le printemps est arrivé. 
Pas ce celui de mai. Celui de février, de mars, celui qui est encore froid, celui qui murmure aux plantes qu'il est temps de s'épanouir doucement, celui qui insuffle à la Nature la puissance de la germination souterraine... celui qui me donne l'envie d'être dehors, de marcher, de respirer, de me réjouir juste d'être là, de Vivre.

dimanche 28 février 2016

Voyage

Celà parle d'une péniche, de livres, de femmes et d'hommes, de deuil, d'amour, d'amitié, de reconstruction.
C'est ma dernière belle lecture : "La lettre oubliée" de Nina George.

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".. Il est rare qu'on se roule des journées entières sans son bonheur comme une pâte à pain dans la farine, si ? Le sentiment de bonheur est si fugace. Combien de temps d'affilée as-tu déjà été heureux ?.."

"....Est-ce que tu savais qu'il existe un monde intermédiaire entre la fin et le nouveau départ ? C'est le temps blessé. C'est un marais sur lequel s'amassent les rêves, les soucis et les intentions oubliées. Quand on traverse cette période, on avance d'un pas lourd. Ne sous-estime pas ce passage entre les adieux et le recommencement. Prends ton temps. Parfois ces seuils à passer sont si larges qu'on ne peut pas les traverser d'un seul pas..."
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J'ai aimé le temps blessé. Cela a fait écho en moi. Je sens que le temps blessé commence à prendre fin pour moi. Le chemin s'ouvre et peu importe ce que j'y trouverai. Vivre... c'est déjà beaucoup.
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Plein d'autres petites perles dans ce roman... J'aurais du noter tous les numéros de pages.. Je ne l'ai pas fait. Je vous laisse découvrir si le coeur vous en dit

dimanche 14 février 2016

Portrait d'homme - 1 - Sensations

Jeudi.
Le bruit sourd de l'ascenseur.
Quelques pas dans l'air piquant, quelques volées de marche, et le bruit aigu du métro qui arrive.
Peu de passagers. Il est tôt. La foule des travailleurs moroses est encore sous la couette, ou sous la douche.
Le cliquetis de l'escalator. La gare. Les annonces de départ et d'arrivée se répondent de quai en quai. Enfin les saccades des roues sur les rails.

Il va dans cette ville de bord de Loire, passer quelques heures avec d'anciens collègues. Il a l'habitude de le faire. Sauf que cette année ce n'est pas pareil. Ce n'est pas pareil, car il est passé de l'autre côté, celui des retraités. 
Il n'apporte pas de nouvelles récentes du boulot, des collègues encore en activité. Non. Il n'apporte rien de neuf. De quoi va-t'il parler ?  De ce premier mois tant attendu d'inactivité professionnelle. Et d'avant, quand il travaillait encore. De ces collègues, jeunes encore, décédés récemment. Se souvenir d'eux. Quelle drôle d'année.

Il arrive un peu tôt, horaires du train oblige. Le journal, avec ses bonnes et mauvaises nouvelles, son sudoku, ses mots croisés, lui tient compagnie le temps de voir les visages connus et attendus arriver.

Restaurant. Ca discute. L'ambiance est amicale, parfois grave, parfois détendue. Son attention est attirée par une silhouette, là, une personne qui paye sa note. Cette allure, cette attitude. Non ce n'est pas possible, Elle est à des centaines de kilomètres de là, à son travail. Et pourtant... Son coeur défaille, sa raison déraille... Non ce n'est pas possible. Ce ne peut être son amour perdu. Son amour perdu, car il n'a pas su, pas voulu, pas pu, pas eu le courage, s'est laissé manipuler, enfermer. Son bel amour perdu. La personne se retourne. Non ce n'est pas Elle. Ses compagnons de table n'ont rien remarqué. Il a l'habitude de dissimuler ses émotions. C'est sa manière de vivre. Gaîté de politesse.

16 H. Il remonte le film à l'envers. Le train d'abord avec des correspondances compliquées. Il a le temps de penser à Elle. Et puis l'escalator qui descend vers le métro. Le métro cette fois-ci bondé de personnes fatiguées. La volée de marche qui le ramène à l'air libre. Les quelques pas jusqu'à la tour où il habite. Le chuintement de l'ascenseur jusqu'au 4ième étage. Le bruit sec de la serrure qui s'ouvre. 

Le quotidien qui reprend sa priorité. 
Et Elle toujours dans sa tête pour l'éternité.

samedi 13 février 2016

En vrac

Semaine si chargée !
Parce que janvier et début février ont été des périodes fastes pour mon entreprise.
Et donc du travail, du travail.
On ne va pas s'en plaindre, n'est-ce pas.
Mais quand par dessus tout ce travail, l'expert-comptable vient passer trois jours dans l'entreprise(comme tous les ans à la même période certes) et qu'il est toutes les cinq minutes (j'exagère) dans votre bureau pour vous demander des choses... pfff... et que votre ordinateur bugue et que vous êtes obligée de le redémarrer plusieurs fois dans la journée...
C'était presque "Femme au bord de la crise de nerf".

Ici ce sont les vacances scolaires.
Lundi il y avait biodanza exceptionnellement... Sourires.. 
Mais pas gym pilates. De toute façon je n'aurais pas pu y aller. De  mardi à jeudi mes horaires ont été extrêmement rallongés. 
Pas pu profiter des deux belles journées ensoleillées du milieu de semaine. C'est bien dommage.

J'ai commandé du "jus d'orge en poudre". Promesse de ré-minéralisation, équilibre acido-basique, booster d'énergie. Il était ce matin dans ma boîte aux lettres. Depuis cette semaine je bois une cuillère à café de vinaigre de cidre bio non pasteurisé (dilué). De belles promesses de meilleur état physique aussi, d'énergie retrouvée. Marre de mes douleurs à la cheville, au cou, aux épaules, en haut des bras. Ne sait plus à quel saint me vouer. Du paracétamol quand trop de douleurs... La kiné soulage sur le moment mais pas dans la durée.

Ce midi j'ai mangé une salade  : une vinaigrette faite avec de la purée d'amande, de l'huile d'olive, du vinaigre balsamique, du sel et du poivre... et avec tout ça, de l'avocat, des carottes râpées, du chou rouge, une pomme, une salade feuille de chêne.. Un délice de saveur... Si vous saviez.

Cet après-midi je suis allée dans la grande ville d'à côté avec ma fille. Objectif acheter une boîte de chocolats de qualité pour l'un des clients de mon entreprise. Et pour ma fille un livre qu'elle avait commandé et qui était arrivé.
Je suis revenue avec "Le prophète" de Khalil Gibran... et aussi une p'tite veste bleu marine pour le printemps, un p'tit pull beige clair avec une petite encolure de dentelle, et un joli foulard blanc cassé avec un délicat imprimé bleu clair représentant de fins feuillages... Envie de jours plus cléments, ensoleillés, d'un vent doux et léger...

Ce soir je vais me caler dans mes oreillers avec l'un des livres que j'ai emprunté hier à la médiathèque.
Et demain.. On verra bien...

samedi 6 février 2016

Aujourd'hui, celle ou celui qui a dit oui

Hier j'ai dit NON à un copain qui m'a proposée de l'accompagner à un spectacle de théâtre amateur. Envie de commencer mon week-end tranquillement, de me coucher tôt après cette semaine de travail éreintante.

Mais j'ai laissé ma porte ouverte pour lui dire OUI pour ce soir. 
Alors ce soir je vais voir un spectacle de théâtre. Je ne sais même pas ce que je vais voir. Une histoire de Mer Agitée. Avec le vent qui souffle aujourd'hui, cela va être de circonstance !

Parfois, un petit cadeau se présente dans ma vie ! 


mardi 2 février 2016

Nature Morte

C'est qu'il nous avait dit lors de notre dernière réunion : "Pour la prochaine fois vous faites des photos de Nature Morte. Inspirez vous de tableaux".

Bouh.. pas du tout envie de photographier des fruits et des légumes, mis en scène avec une p'tite bougie. Non. Mais j'avais une idée qui me trottait dans la tête depuis longtemps. Alors je suis allée chez ma Maman. Je suis allée fouiller dans le "meuble photo" de mon Père. Suis repartie avec deux lourds sacs bien remplis.

Un soir j'ai installé un drap noir, sorti le vieux pied photo de mon père, mon appareil à moi.. et je me suis laissée aller à mon inspiration.

Les photos je les ai montrées hier (pas toutes - difficile de faire un choix). Elles ont été bien appréciées. L'animateur m'a même fait des compliments en apparté. Ca a réchauffé mon p'tit égo.

(Pas de thème pour la prochaine fois. Enfin si. Notre commune. Car nous participons à une exposition de photos avec la MJC).



Celle-ci, c'est certain sera exposée au mois de juin. Elle a fait l'unanimité

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Photos faites en hommage à mon Père.
Ma Maman, mon frère, ma soeur sont très touchés par ces photos.

Réflexion pêle-mêle

 Quand on est quitté-e  c'est comme se retrouver dans un désert sans gourde d'eau. Plus de partage, plus de toucher, plus de caresse...