lundi 22 juillet 2024

10 mois de découvertes

 Je l'avais décidé. La première chose que je voulais mettre en oeuvre pour ma vie de jeune retraitée c'était de rejoindre un "cours" de peinture. Je voulais aller avec G. que je connaissais un peu car c'est l'animatrice de l'atelier Argile auquel ma soeur participe. En juin 2023 j'étais allée voir l'expo de fin d'année de l'atelier "multi-techniques" que G. anime dans une commune à côté. Je suis repartie avec un bulletin d'inscription. J'ai longtemps hésité et puis un mois plus tard j'ai envoyé mon bulletin et mon règlement.

Septembre. J'arrive à la première séance. Je ne connais personne. Mis à part G. qui expose le programme qu'elle a prévu pour cette année : le grand thème : le corps, la peau, les portraits. Et uniquement à partir d'oeuvres d'artistes femmes. Mince commencer le dessin avec uniquement des représentations humaines. J'ai l'estomac qui se creuse !

Premier travail : dessin au crayon d'après Suzanne Valadon. Je choisis le dessin le plus simple possible. Je sors une feuille de papier et un crayon. Et je cale. Je sèche. Je me demande ce que je suis venue faire dans cette galère. Les autres personnes ont commencé sans aucune hésitation. Elles dessinent bien. G. vient à mon secours. Ouf ! Elle me guide, me conseille. Et ben voilà premier dessin fait :



Suzanne Valadon va nous occuper pendant plusieurs séances : dessin au fusain, au pastel sec. A chaque fois j'ai l'angoisse de la page blanche. Le pastel, ouie, ouie. C'est difficile. Comme je suis persévérante j'en ai même fait un chez moi pour m'entraîner :



Octobre nous fait changer d'artiste: Charlotte Salomon. Encre de chine et aquarelle. G. nous avait montré la peinture qu'elle nous proposerait de travailler. Je me suis entraînée à la maison. J'en ai fait au moins trois versions. Et le soir de la séance je m'en suis sortie honorablement. :



Novembre et début décembre : Tamara de Lempicka : acrylique ou huile sur toile. Galère. Heureusement j'ai pu me rattraper avec un dessin aux sanguines. J'ai beaucoup aimé :


 

Décembre et janvier nous enmènent chez Marie-Guillemine Benoît : pastel et/ou dessin au crayon. Je souffre toujours avec le pastel et prend de plus en plus de plaisir avec le dessin au crayon.

Et voici février et Françoise Petrovitch. G. a choisi une technique d'aquarelle sur papier mouillé. Pendant deux séances nous nous entraînons sur des petits formats 10 x 15 cm avant d'entamer un très grand format 50 x 60 cm. Et vraiment quel plaisir. Environ 6 heures pour ce travail, 6 heures de bonheur :


Mars, avril, il y a beaucoup d'absences. C'est difficile pour G. de gérer le groupe. Et puis il y a  un projet "Fresque JO". Alors nous faisons à l'aquarelle des esquisses de sportifs que nous reproduirons sur le mur mis  à notre disposition par la mairie pour cette fresque. Je choisis un dessin facile :




Mai et Claire Tabouret : acrylique sur toile. Bouh. Pas facile. Je m'en sors quand même. Et comme certaines personnes ont pris du retard en raison de leur absences, celles qui ont finit le travail sur toile sont invitées  à un autre travail d'après Claire Tabouret. Je choisis de dessiner au fusain :

Fin mai nous commençons la fresque à la faveur d'un soir de beau temps (le reste sera fait le week-end). 

En Juin pastel d'après Chen Ke. Et moi je lui dit à G. "Le pastel c'est difficile". Certaines sont en train de terminer leur toile "Claire Tabouret". Moi et une autre personne (qui porte le même prénom que moi) nous commençons  le pastel Chen Ke. Et je ne sais par quel miracle je prends un plaisir incroyable au fur et à mesure que j'avance dans la réalisation. Et toutes les copines me félicitent et G. me dit "Tu as beaucoup progressé au cours de cette année".



Vous savez quoi ? En septembre prochain j'y retourne à cet atelier !


mardi 16 juillet 2024

Alors voilà...

 ... La première année de ma nouvelle vie de retraitée est terminée. Un autre anniversaire ! J'ai trinqué avec ma fille.

Cette première année fut bien remplie et aussi bien vide, une succession de pleins et de vides. Après tant d'année passée à travailler 39 h par semaine auxquelles s'ajoute le temps passé dans les déplacements et la pause déjeuner (soit 2 h par jour) celà en fait des secondes, des minutes, des heures, des jours de vacuité qui débarquent d'un seul coup dans la vie.

J'ai appris. J'ai appris à aménager ce temps offert.

De nouvelles activités : dessin/peinture, chorale, italien, du bénévolat.

De nouvelles rencontres : deux nouveaux amis, et une multitude de nouvelles relations... mais pas d'amoureux.

La période dite de "vacances" est arrivée. Je me retrouve avec encore plus de vide que de plein. Plus d'activités, ne reste que le bénévolat. Un ami parti en vacances. 

Un autre temps à habiter, à enjoliver : plus de temps dans le jardin, plus de temps à lire, plus de temps à contempler. Dessiner. Ecouter de la musique. Se prélasser.

Je pense déjà à la rentrée : gym pilates, feldenkrais et l'atelier dessin/peinture.

J'hésite pour la chorale, la biodanza. L'italien je ne continue pas. Trop cher.

Je m'étais donnée une année pour explorer sans compter. Mais maintenant il va me falloir m'adapter à cette pension de retraite  un peu serrée aux entournures et donc faire des choix. Les voyages que font très souvent les retraités ce ne sera pour moi.

Bel été à ceux qui passeront ici.

10 mois de découvertes

 Je l'avais décidé. La première chose que je voulais mettre en oeuvre pour ma vie de jeune retraitée c'était de rejoindre un "c...